Dakar, 11 mai (APS) – Le lancement d’une décennie de mobilisation contre les accidents de la circulation montre à suffisance que cette problématique prend de plus en plus les contours d’un nouvel enjeu de santé publique à l’échelle mondiale, selon le ministre des Transports terrestres, des Transports ferroviaires et de l’Aménagement du territoire.
‘’L’insécurité routière préoccupe chacun d’entre nous au point de devenir un problème majeur de notre monde. C’est pourquoi l’organisation des Nations Unies a décidé de fédérer les efforts de tous les acteurs de la vie pour vaincre le mal’’, a dit le ministre Nafissatou Diouf Ngom, mercredi lors de la cérémonie de lancement, à Dakar, de la décennie d’action contre les accidents de la circulation.
‘’Il ne faut pas se leurrer. La lutte sera longue car si l’on veut réduire de manière significative le nombre d’accidents de la route, il faut persévérer’’, Mme Ngom, d’où, selon elle, la pertinence de dédier une décennie à la sécurité routière.
A l’instar de la communauté internationale, le Sénégal a adhéré à cette décennie d’actions (2011-2020) impulsée par l’ONU et qui mobilise aujourd’hui prés de 200 nations.
Il est ressorti d’une étude de l’OMS que chaque année prés de 1,3 million de personnes dont plus de la moitié ne sont ni conducteurs ni passagers d’une voiture, meurent dans des accidents de la circulation.
En d’autres termes, prés de 3.000 personnes décèdent chaque jour. 20 à 50 autres millions de personnes survivent à ces accidents. ‘’Il n’en découle pas moins, partout dans le monde, des traumatismes handicapants’’, a dit Nafi Diouf Ngom.
‘’Si rien n’est fait le nombre d’accidents sur la route devrait passer à plus de 1,9 million d’ici 2020 et les accidents de la route passeraient de la 9-ème cause de décès à la 5-ème, à l’échelle de la planète et à la 3-ème après le paludisme et le Vih-Sida en Afrique’’, a-t-elle précisé.
Aussi la 1ère Conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière tenue en novembre 2009 à Moscou avait adopté une déclaration avec comme slogan ‘’il est temps d’agir’’, a rappelé Nafissatou Diouf Ngom.
‘’L’Afrique est le continent où la route est la plus meurtrière alors que le niveau de motorisation y est le plus faible. Prés de la moitié des morts sur la route sont des piétons cyclistes et motocyclistes. Les victimes sont souvent des soutiens de famille tués ou blessés et restent la plupart du temps handicapés à vie’’, a-telle rappelé.
En outre, plus de 90% des accidents surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, là où 48% des véhicules sont immatriculés dans ces pays.
Mme Ngom a souligné qu’au niveau mondial, les accidents de la route sont maintenant la première cause de décès chez les jeunes de 15 à 29 ans .
C’est pourquoi elle a plaidé pour l’amélioration de la gestion de la sécurité routière en aménageant l’infrastructure routière avec l’objectif d’assurer la sécurité des usagers.
Elle a aussi appelé à ‘’veiller soigneusement à la sécurité des véhicules en éduquant les usagers aux risques routiers et en les sensibilisant sur leurs comportements en circulation, en améliorant l’intervention des services d’urgence et les soins post-accidents’’.
ADL/AD
‘’L’insécurité routière préoccupe chacun d’entre nous au point de devenir un problème majeur de notre monde. C’est pourquoi l’organisation des Nations Unies a décidé de fédérer les efforts de tous les acteurs de la vie pour vaincre le mal’’, a dit le ministre Nafissatou Diouf Ngom, mercredi lors de la cérémonie de lancement, à Dakar, de la décennie d’action contre les accidents de la circulation.
‘’Il ne faut pas se leurrer. La lutte sera longue car si l’on veut réduire de manière significative le nombre d’accidents de la route, il faut persévérer’’, Mme Ngom, d’où, selon elle, la pertinence de dédier une décennie à la sécurité routière.
A l’instar de la communauté internationale, le Sénégal a adhéré à cette décennie d’actions (2011-2020) impulsée par l’ONU et qui mobilise aujourd’hui prés de 200 nations.
Il est ressorti d’une étude de l’OMS que chaque année prés de 1,3 million de personnes dont plus de la moitié ne sont ni conducteurs ni passagers d’une voiture, meurent dans des accidents de la circulation.
En d’autres termes, prés de 3.000 personnes décèdent chaque jour. 20 à 50 autres millions de personnes survivent à ces accidents. ‘’Il n’en découle pas moins, partout dans le monde, des traumatismes handicapants’’, a dit Nafi Diouf Ngom.
‘’Si rien n’est fait le nombre d’accidents sur la route devrait passer à plus de 1,9 million d’ici 2020 et les accidents de la route passeraient de la 9-ème cause de décès à la 5-ème, à l’échelle de la planète et à la 3-ème après le paludisme et le Vih-Sida en Afrique’’, a-t-elle précisé.
Aussi la 1ère Conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière tenue en novembre 2009 à Moscou avait adopté une déclaration avec comme slogan ‘’il est temps d’agir’’, a rappelé Nafissatou Diouf Ngom.
‘’L’Afrique est le continent où la route est la plus meurtrière alors que le niveau de motorisation y est le plus faible. Prés de la moitié des morts sur la route sont des piétons cyclistes et motocyclistes. Les victimes sont souvent des soutiens de famille tués ou blessés et restent la plupart du temps handicapés à vie’’, a-telle rappelé.
En outre, plus de 90% des accidents surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, là où 48% des véhicules sont immatriculés dans ces pays.
Mme Ngom a souligné qu’au niveau mondial, les accidents de la route sont maintenant la première cause de décès chez les jeunes de 15 à 29 ans .
C’est pourquoi elle a plaidé pour l’amélioration de la gestion de la sécurité routière en aménageant l’infrastructure routière avec l’objectif d’assurer la sécurité des usagers.
Elle a aussi appelé à ‘’veiller soigneusement à la sécurité des véhicules en éduquant les usagers aux risques routiers et en les sensibilisant sur leurs comportements en circulation, en améliorant l’intervention des services d’urgence et les soins post-accidents’’.
ADL/AD