Dakar, 18 avr (APS) – Le Sénégal offre de grandes potentialités avec des infrastructures de base pour le développement de l’internet, mais il urge de passer du discours à l’application de la stratégie du numérique pour que l’outil technologique puisse impacter sur l’économie nationale, ont soutenu plusieurs experts, jeudi à Dakar, en marge d’une cérémonie de restitution d’une étude de Google sur l’impact de l’internet en Afrique.
‘’Cette étude a proposé des recommandations à l’endroit des autorités publiques pour que les politiques publiques pour une amélioration du cadre règlementaire du secteur de l’internet en vue d’obtenir un meilleur impact sur l’économie’’, a expliqué Tidiane Dème, responsable de Google en Afrique francophone.
Il s’exprimait au cours d’une cérémonie de restitution d’une étude financée par Google en collaboration avec le cabinet Dalberg. Intitulé ‘’L’impact de l’internet en Afrique’’, ce rapport a été réalisé auprès des entreprises évoluant dans quatre pays africains, à savoir le Kenya, le Ghana, le Nigeria et le Sénégal.
Le document fournit des études détaillées de l’impact actuel et le potentiel de l’internet sur la croissance socioéconomique dans sept secteurs : l’agriculture, l’éducation et la main d’œuvre, l’énergie, l’inclusion financière, la gouvernance, la santé et la croissance des petites et moyennes entreprises (PME).
Revenant sur les résultats de l’étude concernant le Sénégal, le responsable de Google en Afrique francophone renseigne que ‘’80 pour cent des responsables d’entreprise sénégalaise estiment que l’internet devrait pouvoir les aider à développer leur entreprise pour pouvoir employer plus de personnes’’.
Des spécialistes, des experts en TIC et des représentants d’organisations financières ont déploré la lenteur notée dans l’application des différentes recommandations pour mieux stimuler l’impact de l’internet.
‘’Depuis 1996, nous faisons des discours autour des enjeux de l’internet. Du président Abdou Diouf à Macky Sall en passant par le président Abdoulaye Wade, nous avons réalisé plusieurs documents, élaboré différentes stratégies, mais les choses ne bougent toujours pas. Rien n’est appliqué’’, s’est désolé un expert qui a pris part aux discussions.
‘’Tous les goulots d’étranglement ont été identifiés, mais les choses restent toujours à l’état. Les rencontres d’élaboration de stratégie se multiplient. Il faut passer au cap supérieur en appliquant vite les textes autour des enjeux du numérique’’, a plaidé un autre expert.
Mais le représentant du ministère de la Communication a vite fait de balayer le pessimisme des uns et des autres.
‘’C’est vrai il y avait plusieurs stratégies au Sénégal, mais il y a aussi un bon apriori qu’il faut accorder au niveau régime. Le gouvernement a décidé de disposer une stratégie de l’économie numérique. Des instructions ont été données au plus haut niveau pour procéder à l’application’’, a rassuré Modou Mamoune Ngom, directeur des Télécommunications au ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique.
MTN/AD
‘’Cette étude a proposé des recommandations à l’endroit des autorités publiques pour que les politiques publiques pour une amélioration du cadre règlementaire du secteur de l’internet en vue d’obtenir un meilleur impact sur l’économie’’, a expliqué Tidiane Dème, responsable de Google en Afrique francophone.
Il s’exprimait au cours d’une cérémonie de restitution d’une étude financée par Google en collaboration avec le cabinet Dalberg. Intitulé ‘’L’impact de l’internet en Afrique’’, ce rapport a été réalisé auprès des entreprises évoluant dans quatre pays africains, à savoir le Kenya, le Ghana, le Nigeria et le Sénégal.
Le document fournit des études détaillées de l’impact actuel et le potentiel de l’internet sur la croissance socioéconomique dans sept secteurs : l’agriculture, l’éducation et la main d’œuvre, l’énergie, l’inclusion financière, la gouvernance, la santé et la croissance des petites et moyennes entreprises (PME).
Revenant sur les résultats de l’étude concernant le Sénégal, le responsable de Google en Afrique francophone renseigne que ‘’80 pour cent des responsables d’entreprise sénégalaise estiment que l’internet devrait pouvoir les aider à développer leur entreprise pour pouvoir employer plus de personnes’’.
Des spécialistes, des experts en TIC et des représentants d’organisations financières ont déploré la lenteur notée dans l’application des différentes recommandations pour mieux stimuler l’impact de l’internet.
‘’Depuis 1996, nous faisons des discours autour des enjeux de l’internet. Du président Abdou Diouf à Macky Sall en passant par le président Abdoulaye Wade, nous avons réalisé plusieurs documents, élaboré différentes stratégies, mais les choses ne bougent toujours pas. Rien n’est appliqué’’, s’est désolé un expert qui a pris part aux discussions.
‘’Tous les goulots d’étranglement ont été identifiés, mais les choses restent toujours à l’état. Les rencontres d’élaboration de stratégie se multiplient. Il faut passer au cap supérieur en appliquant vite les textes autour des enjeux du numérique’’, a plaidé un autre expert.
Mais le représentant du ministère de la Communication a vite fait de balayer le pessimisme des uns et des autres.
‘’C’est vrai il y avait plusieurs stratégies au Sénégal, mais il y a aussi un bon apriori qu’il faut accorder au niveau régime. Le gouvernement a décidé de disposer une stratégie de l’économie numérique. Des instructions ont été données au plus haut niveau pour procéder à l’application’’, a rassuré Modou Mamoune Ngom, directeur des Télécommunications au ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique.
MTN/AD