Les bailleurs de fonds annoncent plus de 79 milliards pour financer les PME



Dakar, 1-er mars (APS) - Des partenaires techniques et financiers (PTF) du Sénégal ont annoncé, mardi à Dakar, une contribution de plus de 79 milliards de francs CFA destinés à mettre en œuvre le ‘’programme croissance PME’’ de la Lettre sectorielle des petites et moyennes entreprises (LPS-PME).

Les représentants de l’Allemagne, de l’USAID, de l’Agence française de développement (AFD), de la Coopération italienne, de la Banque africaine de développement (BAD) et du Bureau international du travail (BIT) ont fait leurs déclarations de contribution au cours d’une table-ronde.

‘’Les intentions de contributions des bailleurs de fonds tournent autour de 79 milliards de francs CFA, alors que nos besoins pour les cinq ans étaient de 62,9 milliards de FCFA. Nous sommes au-delà des attentes’’, a indiqué Abdoulaye Baldé, ministre des Mines, de l’Industrie, de l’Agro-industrie et des PME.

S’exprimant au cours d’un point de presse après la table-ronde, Abdoulaye Baldé a souligné que d’autres bailleurs et institutions ont des intentions de participer à ce programme.

‘’Je suis certain qu’on va dépasser largement les 79 milliards de francs CFA au terme de l’ensemble du processus. Nous avons effectivement réalisé les objectifs qui étaient de 62,9 milliards de FCFA’’, a expliqué le ministre des Mines, de l’Industrie, de l’Agro-industrie et des PME.

Pour sa part, le ministre de l’Economie Abdoulaye Diop s’est réjoui des déclarations de contributions qui dépassent les espérances du gouvernement. Il a souligné ‘’le plus dur reste à faire’’.

Le 15 octobre 2010, l’Etat du Sénégal a adopté la LPS-PME avec la co-signature du document par le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances et le ministre d’Etat, ministre des Mines, de l’Industrie, de l’Agro-industrie et des PME.

Le représentant du secteur privé a demandé ‘’une flexibilité’’ dans les conditionnalités de financement.

Quelque 65 % des PME font faillite au Sénégal avant la fin de l’année de leur création, en raison principalement des difficultés d’accès au financement, avait indiqué, samedi dernier, le directeur des PME, Ibrahima Diouf.

Pour le secteur productif, le gouvernement et les partenaires au développement estiment que l’accès au crédit constitue un obstacle qui freine considérablement l’élan des PME qui forment 90% de l’entreprenariat local.

Dans son rapport annuel d’activités 2009, l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) soulignait toutefois que 86 % de la commande publique dans les marchés de travaux ont été attribués aux PME (43%) et aux grandes entreprises sénégalaises (43%).

BHC/AD

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Economie du développement


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