Dakar, 22 nov (APS) – Pour arriver au développement durable, l’Afrique doit mener des réformes concertées, ordonnées et basées sur une décision très claire, qui porte les ambitions des gouvernants pour leur pays, a dit, jeudi à Dakar, Dr Gita Welch du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
''Il y a nécessité de réforme et pas des réformes pour réformer, mais des réformes concertées, ordonnées et basées sur une décision très claire'' qui précise ''où les gouvernements africains veulent emmener leur pays'', a dit Dr Welch, directrice du Centre régional du PNUD pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Elle était l'invitée du septième séminaire mensuel sur le développement, pour l’année 2012, de l’Institut africain de développement économique et de planification (IDEP).
C'est important aussi que les dirigeants mettent en place ''une planification stratégique très claire'', a-t-elle insisté, soulignant qu'il n’est pas possible aujourd’hui, en Afrique, d’améliorer l’éducation des citoyens et leur santé, sans une gouvernance forte.
''Nous savons qu’en Afrique il y a une forte croissance économique et la question est de savoir comment mettre cette croissance économique au service du peuple'', a précisé Dr Gita Welch.
''Les réformes de la gouvernance doivent être fondées sur le cas par cas et sur des diagnostics, de sorte que les priorités et les modalités atteignent un bon ajustement avec les besoins et les possibilités des pays spécifiques'', a-t-elle recommandé.
Elle a dit que ''depuis quelque temps, il est de plus en plus admis que la bonne gouvernance dont l'Afrique a besoin n’est pas identifiable avec les concepts habituels standards de bonne gouvernance''.
Vaincre la pauvreté doit être le premier objectif à atteindre par les Etats africains, selon elle. ''En dépit de quelques progrès, l’Afrique est encore à la traîne et le recul de la pauvreté absolue et relative sur le continent a été trop lent'', a signalé Dr Welch.
''Selon un récent rapport de la Banque africaine de développement, l'Afrique subsaharienne n'est pas en voie d'atteindre son objectif régional de réduction de la proportion de personnes vivant dans l'extrême pauvreté à 29% d'ici 2015'', a-t-elle expliqué.
Elle est d'avis que ''bon nombre des plus-values réalisées au début de la décennie précédente'' n'ont pas été visibles à cause de ''la crise financière mondiale et la hausse des denrées alimentaires et des carburants'', vers la fin de la période 2000-2010.
Selon la directrice de l’Alliance pour la migration, le leadership et le développement (AMLD), Ndioro Ndiaye, qui participait au séminaire, les gouvernements africains ont besoin de réformes structurelles et programmées, pour aller vers le développement.
Elle a dit que ''la gouvernance est le chaînon manquant dans tout ce qui est en train de se faire en Afrique''.
Dans plusieurs pays d'Afrique, la gouvernance ne repose pas sur ''une vision très claire, ni sur des décisions éclairées et partagées par les populations'', selon Mme Ndiaye.
SK/ESF
''Il y a nécessité de réforme et pas des réformes pour réformer, mais des réformes concertées, ordonnées et basées sur une décision très claire'' qui précise ''où les gouvernements africains veulent emmener leur pays'', a dit Dr Welch, directrice du Centre régional du PNUD pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Elle était l'invitée du septième séminaire mensuel sur le développement, pour l’année 2012, de l’Institut africain de développement économique et de planification (IDEP).
C'est important aussi que les dirigeants mettent en place ''une planification stratégique très claire'', a-t-elle insisté, soulignant qu'il n’est pas possible aujourd’hui, en Afrique, d’améliorer l’éducation des citoyens et leur santé, sans une gouvernance forte.
''Nous savons qu’en Afrique il y a une forte croissance économique et la question est de savoir comment mettre cette croissance économique au service du peuple'', a précisé Dr Gita Welch.
''Les réformes de la gouvernance doivent être fondées sur le cas par cas et sur des diagnostics, de sorte que les priorités et les modalités atteignent un bon ajustement avec les besoins et les possibilités des pays spécifiques'', a-t-elle recommandé.
Elle a dit que ''depuis quelque temps, il est de plus en plus admis que la bonne gouvernance dont l'Afrique a besoin n’est pas identifiable avec les concepts habituels standards de bonne gouvernance''.
Vaincre la pauvreté doit être le premier objectif à atteindre par les Etats africains, selon elle. ''En dépit de quelques progrès, l’Afrique est encore à la traîne et le recul de la pauvreté absolue et relative sur le continent a été trop lent'', a signalé Dr Welch.
''Selon un récent rapport de la Banque africaine de développement, l'Afrique subsaharienne n'est pas en voie d'atteindre son objectif régional de réduction de la proportion de personnes vivant dans l'extrême pauvreté à 29% d'ici 2015'', a-t-elle expliqué.
Elle est d'avis que ''bon nombre des plus-values réalisées au début de la décennie précédente'' n'ont pas été visibles à cause de ''la crise financière mondiale et la hausse des denrées alimentaires et des carburants'', vers la fin de la période 2000-2010.
Selon la directrice de l’Alliance pour la migration, le leadership et le développement (AMLD), Ndioro Ndiaye, qui participait au séminaire, les gouvernements africains ont besoin de réformes structurelles et programmées, pour aller vers le développement.
Elle a dit que ''la gouvernance est le chaînon manquant dans tout ce qui est en train de se faire en Afrique''.
Dans plusieurs pays d'Afrique, la gouvernance ne repose pas sur ''une vision très claire, ni sur des décisions éclairées et partagées par les populations'', selon Mme Ndiaye.
SK/ESF