Saly-Portudal, 18 fév (APS) – Le secrétaire général de la Conférence des ministres de l’Éducation des pays ayant le français en partage (CONFEMEN), Jacques Boureima Ki, a lancé lundi à Saly Portudal (Ouest) un appel à l'endroit des États membres de l'organisation, pour que "de manière durable" ils s'attèlent à l’évaluation de leur système éducatif.
M. Ki participait au lancement d'une série de réunions du Programme d’analyse des systèmes éducatifs (PASEC) de la CONFEMEN, dont l'objectif est de former des équipes d'évaluation de système éducatif des pays de cette organisation francophone.
Cette rencontre de 11 jours se tient à Saly Portudal jusqu'au 28 février. Elle doit permettre aux participants de "partager la nouvelle vision du PASEC et ses modalités d’intervention dans les pays membres, sur la période 2013-2016".
"Les pays francophones du Sud n’ont pas le choix. Ils doivent s’inscrire de manière durable dans la culture de l’évaluation des acquis scolaires et des performances de leur système éducatif, s’ils veulent réaliser, tôt ou tard, une éducation de qualité pour tous", a affirmé M. Ki.
Il a dit que "l’amélioration de la qualité de l’éducation est et demeure un challenge pour tous les acteurs de l’éducation".
La série de réunions lancée à Saly Portudal permettra aux 44 pays membres de la CONFEMEN de "garantir la standardisation des procédures [d'évaluation de leur système éducatif] par des formations groupées, mais aussi d'avoir une même compréhension des enjeux et des objectifs du PASEC, selon ses nouvelles orientations".
Depuis 2011, le PASEC a entamé une réforme de ses instruments d'évaluation et de gouvernance des systèmes éducatifs de ses pays membres, selon le secrétariat général de la CONFEMEN.
"Le PASEC a choisi de réaliser tous les cinq ans une évaluation groupée de plusieurs pays, dans le but de produire un rapport international qui met l’accent sur la comparaison des systèmes éducatifs en termes de performances. Les rapports des pays seront élaborés par les équipes nationales", a expliqué Jacques Boureima Ki.
La rencontre de Saly Portudal sera l’occasion de présenter aux participants la nouvelle vision du PASEC en matière d’évaluation des systèmes éducatifs, selon lui.
"Une évaluation internationale des performances scolaires des élèves a des exigences, qui s’imposent à l’ensemble des pays concernés, notamment le respect des délais, des engagements pris, l’application stricte de la méthodologie d’évaluation et la disponibilité de l’équipe nationale" de chaque État membre de la CONFEMEN, a expliqué Djibril Ndiaye Diouf, représentant du ministre sénégalais de l'Éducation nationale.
Dix pays francophones d’Afrique, bénéficiaires de ce programme de la CONFEMEN pour 2013-2016, participent à la réunion. Il s'agit du Bénin, du Burkina Faso, du Burundi, du Cameroun, du Congo, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Sénégal, du Tchad et du Togo.
"Nous sommes aujourd’hui face à un défi d’amélioration de la qualité de l’éducation. Au niveau national comme international, nous constatons chaque fois que beaucoup d’élèves en situation d’échec ont des difficultés d’apprentissage [...]", a relevé le secrétaire général de la CONFEMEN.
Il souhaite que les gouvernements francophones dégagent, dans le budget de leur ministère de l'Éducation, une ligne budgétaire destinée à l’évaluation du système éducatif.
ADE/ESF
M. Ki participait au lancement d'une série de réunions du Programme d’analyse des systèmes éducatifs (PASEC) de la CONFEMEN, dont l'objectif est de former des équipes d'évaluation de système éducatif des pays de cette organisation francophone.
Cette rencontre de 11 jours se tient à Saly Portudal jusqu'au 28 février. Elle doit permettre aux participants de "partager la nouvelle vision du PASEC et ses modalités d’intervention dans les pays membres, sur la période 2013-2016".
"Les pays francophones du Sud n’ont pas le choix. Ils doivent s’inscrire de manière durable dans la culture de l’évaluation des acquis scolaires et des performances de leur système éducatif, s’ils veulent réaliser, tôt ou tard, une éducation de qualité pour tous", a affirmé M. Ki.
Il a dit que "l’amélioration de la qualité de l’éducation est et demeure un challenge pour tous les acteurs de l’éducation".
La série de réunions lancée à Saly Portudal permettra aux 44 pays membres de la CONFEMEN de "garantir la standardisation des procédures [d'évaluation de leur système éducatif] par des formations groupées, mais aussi d'avoir une même compréhension des enjeux et des objectifs du PASEC, selon ses nouvelles orientations".
Depuis 2011, le PASEC a entamé une réforme de ses instruments d'évaluation et de gouvernance des systèmes éducatifs de ses pays membres, selon le secrétariat général de la CONFEMEN.
"Le PASEC a choisi de réaliser tous les cinq ans une évaluation groupée de plusieurs pays, dans le but de produire un rapport international qui met l’accent sur la comparaison des systèmes éducatifs en termes de performances. Les rapports des pays seront élaborés par les équipes nationales", a expliqué Jacques Boureima Ki.
La rencontre de Saly Portudal sera l’occasion de présenter aux participants la nouvelle vision du PASEC en matière d’évaluation des systèmes éducatifs, selon lui.
"Une évaluation internationale des performances scolaires des élèves a des exigences, qui s’imposent à l’ensemble des pays concernés, notamment le respect des délais, des engagements pris, l’application stricte de la méthodologie d’évaluation et la disponibilité de l’équipe nationale" de chaque État membre de la CONFEMEN, a expliqué Djibril Ndiaye Diouf, représentant du ministre sénégalais de l'Éducation nationale.
Dix pays francophones d’Afrique, bénéficiaires de ce programme de la CONFEMEN pour 2013-2016, participent à la réunion. Il s'agit du Bénin, du Burkina Faso, du Burundi, du Cameroun, du Congo, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Sénégal, du Tchad et du Togo.
"Nous sommes aujourd’hui face à un défi d’amélioration de la qualité de l’éducation. Au niveau national comme international, nous constatons chaque fois que beaucoup d’élèves en situation d’échec ont des difficultés d’apprentissage [...]", a relevé le secrétaire général de la CONFEMEN.
Il souhaite que les gouvernements francophones dégagent, dans le budget de leur ministère de l'Éducation, une ligne budgétaire destinée à l’évaluation du système éducatif.
ADE/ESF