(APS) - Le ministre des Sénégalais de l'extérieur et du Tourisme, Aminata Lô Dieng a invité, samedi à Louga, les émigrés à confectionner des projets porteurs, de s'approcher des autorités et de s'informer sur le nouveau fonds étatique d'appui à l'investissement.
Mme Dieng, qui a simultanément ouvert la deuxième édition du forum des émigrés de Louga et lancé la campagne de lutte contre l'émigration clandestine, a informé de l'existence d'un fonds étatique d'appui à l'investissement et invité les Sénégalais de la diaspora à ficeler et proposer aux autorités des projets d'intérêt communautaire.
‘'Le dernier conseil des ministres a approuvé la création d'un fonds d'appui à l'investissement qui sera alimenté par une subvention de l'Etat et de quelque 10 millions d'euros de l'Italie pour accompagner les émigrés qui ont des projets pérennes'', a soutenu Mme Dieng.
L'émigration est une nécessité mondiale qu'il s'agit de gérer et de rationaliser, a relevé le ministre, estimant que les 410 milliards transférés annuellement par les 2 millions de sénégalais recensés en Afrique et en Europe devraient être canalisés et orientés vers des investissements productifs.
Il s'agira également de prendre en compte les projets de coopération décentralisée initiés par les expatriés et les propositions concrètes du forum de Louga qui iraient certainement dans le sens d'une plus grande implication des émigrés à l'effort de développement national, a-t-elle estimé après avoir écouté une multitude d'interventions de Modou-Modou.
Profitant de la tribune du centre culturel régional, le ministre des Sénégalais de l'Extérieur et du Tourisme a lancé la campagne de lutte contre l'émigration clandestine invitant les jeunes, les mamans, les chefs religieux et les leaders d'opinion à combattre le phénomène.
Aminata Lô Dieng a pointé du doigt le manque de formation des jeunes, de solidarité familiale, la démission parentale, l'inexistence d'échanges commerciaux entre les pays africains, entre autres, comme principales causes à l'origine du fléau avec son cortége de pertes en vies humaines le long des côtes africaines et méditerranéennes sur des pirogues de fortune.
Pour trouver des solutions pérennes aux causes citées ci-devant, le gouvernement entend renforcer la formation des jeunes, la politique de création d'emplois et conclure des accords en matière de gestion des flux migratoires, a dit la ministre.
La région regorge de ressources humaines de qualité qui ne cherchaient qu'à avoir un tel concept fédérateur pour éclore, a soutenu le président du Conseil régional, Moustapha Ndiaye organisateur du forum.
Quelques-uns des 100.000 émigrés lougatois recensés à travers le monde devraient pouvoir exploiter les multiples opportunités qu'offrent la région, a souhaité M. Ndiaye.
Il a ajouté que les 12 milliards de francs qui entrent annuellement dans la région devaient aller au-delà de l'immobilier, des cérémonies familiales, des actions économiques informelles non créatrices d'emplois.
‘'Aucun investissement d'expatriés n'est relevé dans l'agriculture'', s'est désolé le président du Conseil régional, invitant les Lougatois de la diaspora à ''agir de façon responsable et courageuse'' et investir les créneaux prioritaires identifiés par les services techniques de l'Etat''.
Mme Dieng, qui a simultanément ouvert la deuxième édition du forum des émigrés de Louga et lancé la campagne de lutte contre l'émigration clandestine, a informé de l'existence d'un fonds étatique d'appui à l'investissement et invité les Sénégalais de la diaspora à ficeler et proposer aux autorités des projets d'intérêt communautaire.
‘'Le dernier conseil des ministres a approuvé la création d'un fonds d'appui à l'investissement qui sera alimenté par une subvention de l'Etat et de quelque 10 millions d'euros de l'Italie pour accompagner les émigrés qui ont des projets pérennes'', a soutenu Mme Dieng.
L'émigration est une nécessité mondiale qu'il s'agit de gérer et de rationaliser, a relevé le ministre, estimant que les 410 milliards transférés annuellement par les 2 millions de sénégalais recensés en Afrique et en Europe devraient être canalisés et orientés vers des investissements productifs.
Il s'agira également de prendre en compte les projets de coopération décentralisée initiés par les expatriés et les propositions concrètes du forum de Louga qui iraient certainement dans le sens d'une plus grande implication des émigrés à l'effort de développement national, a-t-elle estimé après avoir écouté une multitude d'interventions de Modou-Modou.
Profitant de la tribune du centre culturel régional, le ministre des Sénégalais de l'Extérieur et du Tourisme a lancé la campagne de lutte contre l'émigration clandestine invitant les jeunes, les mamans, les chefs religieux et les leaders d'opinion à combattre le phénomène.
Aminata Lô Dieng a pointé du doigt le manque de formation des jeunes, de solidarité familiale, la démission parentale, l'inexistence d'échanges commerciaux entre les pays africains, entre autres, comme principales causes à l'origine du fléau avec son cortége de pertes en vies humaines le long des côtes africaines et méditerranéennes sur des pirogues de fortune.
Pour trouver des solutions pérennes aux causes citées ci-devant, le gouvernement entend renforcer la formation des jeunes, la politique de création d'emplois et conclure des accords en matière de gestion des flux migratoires, a dit la ministre.
La région regorge de ressources humaines de qualité qui ne cherchaient qu'à avoir un tel concept fédérateur pour éclore, a soutenu le président du Conseil régional, Moustapha Ndiaye organisateur du forum.
Quelques-uns des 100.000 émigrés lougatois recensés à travers le monde devraient pouvoir exploiter les multiples opportunités qu'offrent la région, a souhaité M. Ndiaye.
Il a ajouté que les 12 milliards de francs qui entrent annuellement dans la région devaient aller au-delà de l'immobilier, des cérémonies familiales, des actions économiques informelles non créatrices d'emplois.
‘'Aucun investissement d'expatriés n'est relevé dans l'agriculture'', s'est désolé le président du Conseil régional, invitant les Lougatois de la diaspora à ''agir de façon responsable et courageuse'' et investir les créneaux prioritaires identifiés par les services techniques de l'Etat''.