A l’initiative de la coalition Enda-Graf/Forum civil avec l’appui de l’Usaid, s’est tenu à Saly-Portudal un atelier de deux jours portant sur le diagnostic du cadre juridique et réglementaire de la lutte contre la corruption. C’était en partenariat avec le réseau des parlementaires sénégalais pour la bonne gouvernance, la transparence et la lutte contre la corruption.
(Correspondance) - A travers cet atelier, les parties s’accordent à unir leurs forces pour réaliser le diagnostic participatif du cadre juridique de la lutte anti-corruption au Sénégal. Il s’agira de mener un plaidoyer conjoint pour atteindre l’objectif stratégique prévu dans la composante 1 du programme Dgt (Démocratie, bonne gouvernance, transparence) qui stipule ‘une gestion, un changement dans la conduite des affaires publiques’ ; autrement dit des actions politiques au niveau central en vue de promouvoir la bonne gouvernance par l’appui à la mise en place des fondements d’un système d’intégrité. L’exercice vise donc un diagnostic complet, avec les parlementaires, des instruments juridiques et législatifs de lutte contre la corruption au Sénégal.
Plus précisément, il s’agit de déceler les forces et faiblesses de l’arsenal juridique en matière de prévention et de répression de la corruption, de la fraude et du blanchiment d’argent sale ; de formuler des propositions de réformes et de plaidoyer auprès des parlementaires sénégalais pour un renforcement du cadre juridique ; d’élaborer un plan de plaidoyer autour de projets de lois de réformes juridiques et législatives.
Présidant l’ouverture des travaux, le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Seck, a salué la pertinence de l’exercice dans le dispositif global de lutte contre la corruption, mis en œuvre au Sénégal. ’La tenue de ce séminaire constitue un élément d’appréciation du niveau d’engagement des pouvoirs publics sénégalais, de la société civile et du secteur privé dans la lutte contre la corruption’, a-t-il dit. ‘Notre volonté est de lutter contre ce fléau parce que nous sommes de petits pays aux ressources faibles’, a-t-il ajouté, citant le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade.
‘Ce séminaire doit pouvoir apporter beaucoup d’améliorations, après une évaluation du cadre juridique et réglementaire pour avoir d’autres instruments, modifier un certain nombre de textes pour être plus pragmatique et améliorer nos résultats’, a estimé Doudou Wade, président du réseau des parlementaires sénégalais pour la bonne gouvernance, la transparence et la lutte contre la corruption. Pour sa part, le coordonnateur du Forum civil, Mouhamadou Mbodj, a d’abord rappelé le chemin parcouru par sa structure depuis 2001 dans le domaine de la lutte contre la corruption. ’On progresse, et à chaque fois, on identifie les enjeux. Aujourd’hui, il reste le défi comportemental, les valeurs et réformer la justice. Voilà les deux enjeux aujourd’hui. Il y a un progrès et deux retards’, a-t-il souligné.
Rappelons que la coalition Forum civil/Enda Graf a sollicité et obtenu, de l’Usaid, le financement du projet de promotion d’une gestion plus intègre et plus efficace de la gouvernance publique et locale par un meilleur contrôle citoyen, sur la base d’un accord de coopération signé en 2009. La mise en œuvre de ce projet vient en contribution à l’atteinte des résultats fixés dans le cadre de l’objectif stratégique de Usaid/Sénégal ‘gouvernance améliorée, à travers un suivi étroit des politiques et règlements publics’. L’objectif de ce programme est de promouvoir les meilleures pratiques en décentralisation, gouvernance et transparence, tant au niveau central que décentralisé. La composante 1 ‘gestion du changement dans la conduite des affaires publiques’ intervient au niveau central. Elle cherche à promouvoir la bonne gouvernance par l’appui à la mise en place des fondements d’un système national d’intégrité.
Pape Mbar FAYE
Wal Fadjri
(Correspondance) - A travers cet atelier, les parties s’accordent à unir leurs forces pour réaliser le diagnostic participatif du cadre juridique de la lutte anti-corruption au Sénégal. Il s’agira de mener un plaidoyer conjoint pour atteindre l’objectif stratégique prévu dans la composante 1 du programme Dgt (Démocratie, bonne gouvernance, transparence) qui stipule ‘une gestion, un changement dans la conduite des affaires publiques’ ; autrement dit des actions politiques au niveau central en vue de promouvoir la bonne gouvernance par l’appui à la mise en place des fondements d’un système d’intégrité. L’exercice vise donc un diagnostic complet, avec les parlementaires, des instruments juridiques et législatifs de lutte contre la corruption au Sénégal.
Plus précisément, il s’agit de déceler les forces et faiblesses de l’arsenal juridique en matière de prévention et de répression de la corruption, de la fraude et du blanchiment d’argent sale ; de formuler des propositions de réformes et de plaidoyer auprès des parlementaires sénégalais pour un renforcement du cadre juridique ; d’élaborer un plan de plaidoyer autour de projets de lois de réformes juridiques et législatives.
Présidant l’ouverture des travaux, le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Seck, a salué la pertinence de l’exercice dans le dispositif global de lutte contre la corruption, mis en œuvre au Sénégal. ’La tenue de ce séminaire constitue un élément d’appréciation du niveau d’engagement des pouvoirs publics sénégalais, de la société civile et du secteur privé dans la lutte contre la corruption’, a-t-il dit. ‘Notre volonté est de lutter contre ce fléau parce que nous sommes de petits pays aux ressources faibles’, a-t-il ajouté, citant le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade.
‘Ce séminaire doit pouvoir apporter beaucoup d’améliorations, après une évaluation du cadre juridique et réglementaire pour avoir d’autres instruments, modifier un certain nombre de textes pour être plus pragmatique et améliorer nos résultats’, a estimé Doudou Wade, président du réseau des parlementaires sénégalais pour la bonne gouvernance, la transparence et la lutte contre la corruption. Pour sa part, le coordonnateur du Forum civil, Mouhamadou Mbodj, a d’abord rappelé le chemin parcouru par sa structure depuis 2001 dans le domaine de la lutte contre la corruption. ’On progresse, et à chaque fois, on identifie les enjeux. Aujourd’hui, il reste le défi comportemental, les valeurs et réformer la justice. Voilà les deux enjeux aujourd’hui. Il y a un progrès et deux retards’, a-t-il souligné.
Rappelons que la coalition Forum civil/Enda Graf a sollicité et obtenu, de l’Usaid, le financement du projet de promotion d’une gestion plus intègre et plus efficace de la gouvernance publique et locale par un meilleur contrôle citoyen, sur la base d’un accord de coopération signé en 2009. La mise en œuvre de ce projet vient en contribution à l’atteinte des résultats fixés dans le cadre de l’objectif stratégique de Usaid/Sénégal ‘gouvernance améliorée, à travers un suivi étroit des politiques et règlements publics’. L’objectif de ce programme est de promouvoir les meilleures pratiques en décentralisation, gouvernance et transparence, tant au niveau central que décentralisé. La composante 1 ‘gestion du changement dans la conduite des affaires publiques’ intervient au niveau central. Elle cherche à promouvoir la bonne gouvernance par l’appui à la mise en place des fondements d’un système national d’intégrité.
Pape Mbar FAYE
Wal Fadjri