(Correspondance) - Trois mois après les parlementaires, c’était hier autour de 80 élus locaux du département de Thiès de bénéficier d’un atelier de formation sur le leadership transformationnel orienté vers l’autonomisation politique et économique des femmes vivant avec le Vih/Sida. Un atelier de deux jours déroulé par l’Alliance nationale contre de Sida, Ancs et la Swaa/Sénégal en partenariat avec Karlene et Aboya dans le cadre du programme Unifem. Il s’agit, avec cette stratégie d’autonomisation politique et économique, de renforcer les capacités des femmes vivant avec le Vih afin de leur permettre de jouer pleinement leur rôle au niveau des instances qui gouvernent la réponse à l’épidémie à Vih. Surtout, précise Magatte Mbodji, directrice exécutive de l’Ancs, quand on sait que ladite autonomisation a un lien étroit avec la vulnérabilité des femmes. Laquelle vulnérabilité justifie la féminisation de l’épidémie dans le monde en général et au Sénégal en particulier. En effet, fait-elle savoir, les statistiques montrent qu’au Sénégal, le ratio fait état d’un homme infecté pour 2,5 femmes infectées.
Cette situation, en dehors des facteurs socio-culturels qui favorisent l’inégalité de genre, est largement tributaire des conditions économiques des femmes qui, pour la plupart, vivent dans des situations de pauvreté extrême et de difficulté d’accès aux soins. Des conditions de vie qu’il urge de corriger pour pouvoir espérer réduire la propagation de l’infection à Vih. Laquelle correction ne peut passer que par une politique de renforcement des capacités de l’ensemble des acteurs qui peuvent influencer la réponse à la pandémie. Pour dire, selon elle, que tant que les acteurs n’agissent pas ensemble sur des facteurs aptes à minimiser cette vulnérabilité des femmes, il sera difficile de réduire la tendance évolutive de l’épidémie à Vih vers les femmes.
Toutes raisons qui, à en croire la directrice exécutive de l’Ancs, fondent la stratégie consistant à sensibiliser les élus locaux sur la vulnérabilité des femmes mais aussi partager avec eux les outils leur permettant, une fois de retour à leur base, de prendre en charge cette préoccupation de taille qu’est l’autonomisation politique et économique des femmes vivant avec le Vih et de l’intégrer dans leur programme de tous les jours. En effet, explique-t-elle, la santé étant une compétence décentralisée, il faut que les élus locaux puissent considérer la situation des femmes vivant avec le Vih comme une priorité dans leur politique pour qu’il soit possible d’atteindre une réponse qui s’inscrive dans une dynamique de pérennisation.
Cette prise en compte de la dimension autonomisation devrait, selon Magatte Mbodji, être accompagnée d’un financement, de la part de sa structure devant permettre à ces femmes d’entreprendre des activités génératrices de revenus pour améliorer les conditions économiques de leurs familles. Lesquelles conditions améliorées pourront, en effet, avoir des conséquences positives quant à l’accès aux soins et, par ricochet, leur vulnérabilité face au Vih puisque n’étant plus exposées.
Sidy DIENG
Wal Fadjri
Cette situation, en dehors des facteurs socio-culturels qui favorisent l’inégalité de genre, est largement tributaire des conditions économiques des femmes qui, pour la plupart, vivent dans des situations de pauvreté extrême et de difficulté d’accès aux soins. Des conditions de vie qu’il urge de corriger pour pouvoir espérer réduire la propagation de l’infection à Vih. Laquelle correction ne peut passer que par une politique de renforcement des capacités de l’ensemble des acteurs qui peuvent influencer la réponse à la pandémie. Pour dire, selon elle, que tant que les acteurs n’agissent pas ensemble sur des facteurs aptes à minimiser cette vulnérabilité des femmes, il sera difficile de réduire la tendance évolutive de l’épidémie à Vih vers les femmes.
Toutes raisons qui, à en croire la directrice exécutive de l’Ancs, fondent la stratégie consistant à sensibiliser les élus locaux sur la vulnérabilité des femmes mais aussi partager avec eux les outils leur permettant, une fois de retour à leur base, de prendre en charge cette préoccupation de taille qu’est l’autonomisation politique et économique des femmes vivant avec le Vih et de l’intégrer dans leur programme de tous les jours. En effet, explique-t-elle, la santé étant une compétence décentralisée, il faut que les élus locaux puissent considérer la situation des femmes vivant avec le Vih comme une priorité dans leur politique pour qu’il soit possible d’atteindre une réponse qui s’inscrive dans une dynamique de pérennisation.
Cette prise en compte de la dimension autonomisation devrait, selon Magatte Mbodji, être accompagnée d’un financement, de la part de sa structure devant permettre à ces femmes d’entreprendre des activités génératrices de revenus pour améliorer les conditions économiques de leurs familles. Lesquelles conditions améliorées pourront, en effet, avoir des conséquences positives quant à l’accès aux soins et, par ricochet, leur vulnérabilité face au Vih puisque n’étant plus exposées.
Sidy DIENG
Wal Fadjri