Eduquer, rendre accessible les soins de santé aux populations, et leur donner la possibilité de créer leurs propres moyens de subsistance ; tels sont, entre autres, les objectifs que visent le chef religieux Chérif Mohamed Ali Aïdara, à travers ses différents projets dont le plus gros se trouve à Nadjaf, localité située à 17 km de Manda Douanes. Dans ce village où vivent déjà 100 familles. Certains bâtiments du complexe d’éducation et de formation professionnelle sont déjà sortis de terre, le projet de bananeraie de 35 hectares en exploitation dont 16 sont en production a démarré, le centre de santé ne tardera pas à voir le jour. Le généreux guide spirituel des chiites du Sénégal, accompagné de ses collaborateurs et de plusieurs talibés s’est rendu samedi dernier dans ce site de 150 ha pour constater de visu le travail accompli sur le terrain.
Démarrés en 2000, les projets de Mozdair international sont disséminés un peu partout dans le lays, notamment dans le Djolof, à Kolda, à Dakar pour ne citer que ceux-là. Mais dans la partie méridionale du pays, le projet de Nadjaf, situé dans la communauté rurale de Sinthiang Koundara dans le département de Vélingara constitue l’un des plus grands. Dans ce site de 150 ha, il est prévu la construction d’un complexe d’éducation et de formation professionnelle (certains bâtiments sont d’ailleurs sortis de terre), un projet de développement agricole de 35 ha de bananeraie dont les 16 sont en production, 50ha de jatropha. Pour le guide spirituel des chiites, il avait besoin de 1000 ha pour son ambitieux projet, « nous avons plusieurs volets dans ce vaste projet, entre autres l’agriculture, l’élevage, la santé, l’éducation, nous avons prévu même un parc d’animaux, un jardin botanique, des vergers … ». Mais à l’en croire, jusqu’à présent, sa demande d’attribution de terre est restée lettre morte. « Le conseil rural des Sinthiang Koundara, n’a pas répondu à notre sollicitation, nous attendons toujours et pourtant tous les services techniques du département ont été sollicités, des rencontres se sont tenues à plusieurs reprises avec ces derniers », a-t-il fait remarquer. C’est pourquoi, dira-t-il, d’importants capitaux auraient été injectés si on nous avait octroyé ces 1000 ha. « Nous avons nos amis qui sont en un peu partout dans le monde, et qui sont prêts à y construire des villas d’ailleurs, nous avons recensé 57 engagements de villa en voûte nubienne ». L’importance de ces grands projets ne sont plus à démontrer. Pour preuve, dans les périmètres de bananeraie plus de 100 familles y gagnent leur pain quotidien. Regroupés en coopérateurs, les 60 exploitants qui travaillent dans la bananeraie ont chacun une parcelle de 5000 mètres carrés ou de 2500 mètres carrés. Selon Mamadou Diouf, technicien horticole superviseur du projet agricole Nadjaf, le coopérateur travaille en parfaite collaboration avec l’ONG Mozdair international. A l’en croire, ce dernier est rémunéré selon les résultats de son travail « a chaque fois qu’il y a récolte, on note la quantité récoltée par le coopérateur, a la fin de la campagne, on calcule le total de ses productions obtenues, les 60 % reviennent à l’ONG qui, auparavant, avait pris en charge les intrants et autres semences, le coopérateur lui prend les 40 % », a-t-il expliqué. Ce projet de bananeraie a permis à certains jeunes du village de Manda Douanes de renoncer définitivement à l’émigration clandestine. « Je me sens bien ici à Nadjaf, j’arrive à gagner honnêtement ma vie, nous n’avons plus besoin de prendre les pirogues de fortune, grâce à ma parcelle de bananeraie, j’ai pu acheter, des chèvres et des moutons », a expliqué Sara Diallo, un coopérateur. Les coopérateurs ont cependant émis quelques doléances, qui tournent autour de trois points essentiels : la construction de la route Nadjaf, Manda Douanes longue de 17 km pour faciliter l’écoulement des produits et la circulation des personnes, l’insuffisance des terres cultivables, l’ouverture de boutiques villageoises. En sus du village de Nadjaf, le guide des chiites du Sénégal a financé la construction d’une mosquée, d’une école respectivement à Foulamory et à Teyel dans l’arrondissement de Saré Coly Sallé.
L'Office
Démarrés en 2000, les projets de Mozdair international sont disséminés un peu partout dans le lays, notamment dans le Djolof, à Kolda, à Dakar pour ne citer que ceux-là. Mais dans la partie méridionale du pays, le projet de Nadjaf, situé dans la communauté rurale de Sinthiang Koundara dans le département de Vélingara constitue l’un des plus grands. Dans ce site de 150 ha, il est prévu la construction d’un complexe d’éducation et de formation professionnelle (certains bâtiments sont d’ailleurs sortis de terre), un projet de développement agricole de 35 ha de bananeraie dont les 16 sont en production, 50ha de jatropha. Pour le guide spirituel des chiites, il avait besoin de 1000 ha pour son ambitieux projet, « nous avons plusieurs volets dans ce vaste projet, entre autres l’agriculture, l’élevage, la santé, l’éducation, nous avons prévu même un parc d’animaux, un jardin botanique, des vergers … ». Mais à l’en croire, jusqu’à présent, sa demande d’attribution de terre est restée lettre morte. « Le conseil rural des Sinthiang Koundara, n’a pas répondu à notre sollicitation, nous attendons toujours et pourtant tous les services techniques du département ont été sollicités, des rencontres se sont tenues à plusieurs reprises avec ces derniers », a-t-il fait remarquer. C’est pourquoi, dira-t-il, d’importants capitaux auraient été injectés si on nous avait octroyé ces 1000 ha. « Nous avons nos amis qui sont en un peu partout dans le monde, et qui sont prêts à y construire des villas d’ailleurs, nous avons recensé 57 engagements de villa en voûte nubienne ». L’importance de ces grands projets ne sont plus à démontrer. Pour preuve, dans les périmètres de bananeraie plus de 100 familles y gagnent leur pain quotidien. Regroupés en coopérateurs, les 60 exploitants qui travaillent dans la bananeraie ont chacun une parcelle de 5000 mètres carrés ou de 2500 mètres carrés. Selon Mamadou Diouf, technicien horticole superviseur du projet agricole Nadjaf, le coopérateur travaille en parfaite collaboration avec l’ONG Mozdair international. A l’en croire, ce dernier est rémunéré selon les résultats de son travail « a chaque fois qu’il y a récolte, on note la quantité récoltée par le coopérateur, a la fin de la campagne, on calcule le total de ses productions obtenues, les 60 % reviennent à l’ONG qui, auparavant, avait pris en charge les intrants et autres semences, le coopérateur lui prend les 40 % », a-t-il expliqué. Ce projet de bananeraie a permis à certains jeunes du village de Manda Douanes de renoncer définitivement à l’émigration clandestine. « Je me sens bien ici à Nadjaf, j’arrive à gagner honnêtement ma vie, nous n’avons plus besoin de prendre les pirogues de fortune, grâce à ma parcelle de bananeraie, j’ai pu acheter, des chèvres et des moutons », a expliqué Sara Diallo, un coopérateur. Les coopérateurs ont cependant émis quelques doléances, qui tournent autour de trois points essentiels : la construction de la route Nadjaf, Manda Douanes longue de 17 km pour faciliter l’écoulement des produits et la circulation des personnes, l’insuffisance des terres cultivables, l’ouverture de boutiques villageoises. En sus du village de Nadjaf, le guide des chiites du Sénégal a financé la construction d’une mosquée, d’une école respectivement à Foulamory et à Teyel dans l’arrondissement de Saré Coly Sallé.
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