Au lendemain de son élection, le 11e maire de l’histoire de Mbour aura à relever des défis pour répondre aux attentes mbourois. Ces priorités sont la mobilité urbaine, l’assainissement et l’extension des réseaux d’électricité et d’adduction d’eau.
La question de la mobilité urbaine est en cours de résolution avec l’application du plan de circulation de la ville adopté par la délégation spéciale. Pour la première fois dans l’histoire de la capitale, feux rouges et passages cloutés ont fait leur apparition dans le centre ville. Ces feux de signalisation en vue de rendre fluide la circulation constituent des éléments nouveaux dans le décor. Ce qui obligent les usagers de la circulation : voitures, piétons et charretiers à changer de comportements par le respect strict des règles de la circulation et de la prévention routière.
La délégation spéciale dirigée par un inspecteur des impôts et domaines va remettre le flambeau à la nouvelle équipe municipale. Celle-ci doit donner une suite à ces débuts de solutions de la mobilité urbaine.
Cependant, la démarche à adopter suscite des interrogations. Si des avis sont partagés sur la reprise des routes ou la construction de nouvelles, des mbourois d’un certain âge, très au fait des réalités de la ville, soutiennent que ce sont des travaux de désensablement qu’il faut pour rendre fonctionnelles, les artères du quartier escale. D’autres avancent que ces routes étant construites à base de substratum au début des indépendances ne demandent qu’un revêtement ou bitumage.
Aussi, la construction du réseau d’assainissement de la ville de Mbour a fait l’objet d’une première expérimentation lors de la précédente saison des pluies. Les enseignements sont multiples. Les eaux de pluies ne stagnent plus. Les eaux usées domestiques sont évacuées par les canalisations branchées au réseau.
Pérennisation des acquis
La nouvelle équipe municipale aura pour tâche l’extension de ce réseau d’assainissement aux zones non desservies. Certains points bas de la ville de Mbour sont laissés en rade et attendent d’être connecté. Au niveau du centre ville et aux environs de la mairie, de l’agence de la Sonatel et d’une banque de la place, le problème reste entier. Quelques millimètres de pluie suffisent pour que ces parties se retrouvent sous les eaux. Cela constitue une équation de taille pour ceux qui ont dans le passé conçu des ouvrages plus élevés que les points bas. « L’eau coule d’amont en aval, des points hauts vers les points bas ».
Dans la même veine, l’extension du réseau électrique a connu des avancées significatives. Des efforts notables et louables sont relevés à Mbour d’une manière générale. Les quartiers centraux sont éclairés, une source de sécurité dans la ville. Ce qui fait que la nouvelle équipe municipale est attendue sur la pérennisation de ces acquis d’une part et d’autre part le parachèvement de l’éclairage des quartiers périphériques.
Soif d’une eau potable !
L’adduction d’eau est une demande continue dans une ville qui ne cesse de croître. Les quartiers périphériques qui ne cessent de s’allonger et de s’étendre n’ont pas encore accès à l’eau potable. Ceux spontanés, en voie de disparition de nos jours, ont connu dans le passé, des cas de maladies diahréiques.
Autre préoccupation, la gestion du foncier. L’épuisement des réserves foncières de la commune de Mbour constitue un bouclier pour le nouveau conseil municipal qui va tirer des leçons des erreurs passées sur la question. Les équipes municipales précédentes ont fait les frais de la spéculation et de la boulimie foncière. La délégation spéciale qui va rendre dans les jours à venir le tablier a réglé la question de Baye Deuk avec le site de recasement et de relogement de Falokh cédé par la communauté rurale de Malicounda. Ce quartier spontané voit ses occupants réinstallés sur ce site qui est tracé pour les abriter.
Sud Quotidien
La question de la mobilité urbaine est en cours de résolution avec l’application du plan de circulation de la ville adopté par la délégation spéciale. Pour la première fois dans l’histoire de la capitale, feux rouges et passages cloutés ont fait leur apparition dans le centre ville. Ces feux de signalisation en vue de rendre fluide la circulation constituent des éléments nouveaux dans le décor. Ce qui obligent les usagers de la circulation : voitures, piétons et charretiers à changer de comportements par le respect strict des règles de la circulation et de la prévention routière.
La délégation spéciale dirigée par un inspecteur des impôts et domaines va remettre le flambeau à la nouvelle équipe municipale. Celle-ci doit donner une suite à ces débuts de solutions de la mobilité urbaine.
Cependant, la démarche à adopter suscite des interrogations. Si des avis sont partagés sur la reprise des routes ou la construction de nouvelles, des mbourois d’un certain âge, très au fait des réalités de la ville, soutiennent que ce sont des travaux de désensablement qu’il faut pour rendre fonctionnelles, les artères du quartier escale. D’autres avancent que ces routes étant construites à base de substratum au début des indépendances ne demandent qu’un revêtement ou bitumage.
Aussi, la construction du réseau d’assainissement de la ville de Mbour a fait l’objet d’une première expérimentation lors de la précédente saison des pluies. Les enseignements sont multiples. Les eaux de pluies ne stagnent plus. Les eaux usées domestiques sont évacuées par les canalisations branchées au réseau.
Pérennisation des acquis
La nouvelle équipe municipale aura pour tâche l’extension de ce réseau d’assainissement aux zones non desservies. Certains points bas de la ville de Mbour sont laissés en rade et attendent d’être connecté. Au niveau du centre ville et aux environs de la mairie, de l’agence de la Sonatel et d’une banque de la place, le problème reste entier. Quelques millimètres de pluie suffisent pour que ces parties se retrouvent sous les eaux. Cela constitue une équation de taille pour ceux qui ont dans le passé conçu des ouvrages plus élevés que les points bas. « L’eau coule d’amont en aval, des points hauts vers les points bas ».
Dans la même veine, l’extension du réseau électrique a connu des avancées significatives. Des efforts notables et louables sont relevés à Mbour d’une manière générale. Les quartiers centraux sont éclairés, une source de sécurité dans la ville. Ce qui fait que la nouvelle équipe municipale est attendue sur la pérennisation de ces acquis d’une part et d’autre part le parachèvement de l’éclairage des quartiers périphériques.
Soif d’une eau potable !
L’adduction d’eau est une demande continue dans une ville qui ne cesse de croître. Les quartiers périphériques qui ne cessent de s’allonger et de s’étendre n’ont pas encore accès à l’eau potable. Ceux spontanés, en voie de disparition de nos jours, ont connu dans le passé, des cas de maladies diahréiques.
Autre préoccupation, la gestion du foncier. L’épuisement des réserves foncières de la commune de Mbour constitue un bouclier pour le nouveau conseil municipal qui va tirer des leçons des erreurs passées sur la question. Les équipes municipales précédentes ont fait les frais de la spéculation et de la boulimie foncière. La délégation spéciale qui va rendre dans les jours à venir le tablier a réglé la question de Baye Deuk avec le site de recasement et de relogement de Falokh cédé par la communauté rurale de Malicounda. Ce quartier spontané voit ses occupants réinstallés sur ce site qui est tracé pour les abriter.
Sud Quotidien