Le paysage de la micro finance s’enrichit de la venue de la Fondation “ Sen’ Finances ”. Celle-ci procèdera mercredi prochain au lancement officiel de ses activités.
Mamadou Lamine Niang, président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, a tenu un point de presse pour annoncer que “ Sen’ Finances ” va prendre le relais du Fonds de contrepartie Sénégalo-Suisse. Et s’attellera à pérenniser “ l’expérience acquise par la structure tout en tenant compte des forces et faiblesses relevées dans son fonctionnement ”. Cela, afin de développer une œuvre d’utilité publique en soutenant financièrement et socialement les institutions actives dans le secteur de la micro-finance ” a précisé M. Niang. Tout en assurant la continuité du Fonds de contrepartie Sénégalo-Suisse (FCSS), la Fondation “ Sen’ Finances ” a des “ ambitions qui dépassent cependant celles du fonds ”, a-t-il estimé. Car, selon le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, la Fondation a pour objectif de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations marginalisées et défavorisées de notre pays.
Outre cet objectif général, “ Sen’ Finances ” poursuit également des objectifs spécifiques notamment celui de renforcer le système financier local en contribuant à l’augmentation d’une offre de crédit adaptée, de promouvoir la croissance et le développement des micro, petites et moyennes entreprises, de se positionner comme intermédiaires de référence des bailleurs de fonds pour le développement de la micro finance. Le Fonds de contrepartie Sénégalo-Suisse a été créé dans le cadre d’un accord de réduction de dette signé en juillet 1994 entre les gouvernements suisse et sénégalais et fut l’un des douze fonds issus du programme suisse de désendettement créatif.
D’un montant de 1,9 milliards de francs CFA, il était destiné au financement des Systèmes financiers décentralisées (SFD) et à la promotion des micros, petites et moyennes entreprises au Sénégal, a expliqué le président de la Chambre de commerce.
Cependant, selon le président de la Chambre de commerce, l’un des concepts du programme suisse prévoyait le « désengagement du dispositif institutionnel du fonds environ dix ans après sa mise en place ». Ainsi, les deux gouvernements se sont entendus sur un nouvel accord portant sur le transfert des ressources du FCSS à Sen’ Finances.
Le Soleil
Mamadou Lamine Niang, président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, a tenu un point de presse pour annoncer que “ Sen’ Finances ” va prendre le relais du Fonds de contrepartie Sénégalo-Suisse. Et s’attellera à pérenniser “ l’expérience acquise par la structure tout en tenant compte des forces et faiblesses relevées dans son fonctionnement ”. Cela, afin de développer une œuvre d’utilité publique en soutenant financièrement et socialement les institutions actives dans le secteur de la micro-finance ” a précisé M. Niang. Tout en assurant la continuité du Fonds de contrepartie Sénégalo-Suisse (FCSS), la Fondation “ Sen’ Finances ” a des “ ambitions qui dépassent cependant celles du fonds ”, a-t-il estimé. Car, selon le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, la Fondation a pour objectif de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations marginalisées et défavorisées de notre pays.
Outre cet objectif général, “ Sen’ Finances ” poursuit également des objectifs spécifiques notamment celui de renforcer le système financier local en contribuant à l’augmentation d’une offre de crédit adaptée, de promouvoir la croissance et le développement des micro, petites et moyennes entreprises, de se positionner comme intermédiaires de référence des bailleurs de fonds pour le développement de la micro finance. Le Fonds de contrepartie Sénégalo-Suisse a été créé dans le cadre d’un accord de réduction de dette signé en juillet 1994 entre les gouvernements suisse et sénégalais et fut l’un des douze fonds issus du programme suisse de désendettement créatif.
D’un montant de 1,9 milliards de francs CFA, il était destiné au financement des Systèmes financiers décentralisées (SFD) et à la promotion des micros, petites et moyennes entreprises au Sénégal, a expliqué le président de la Chambre de commerce.
Cependant, selon le président de la Chambre de commerce, l’un des concepts du programme suisse prévoyait le « désengagement du dispositif institutionnel du fonds environ dix ans après sa mise en place ». Ainsi, les deux gouvernements se sont entendus sur un nouvel accord portant sur le transfert des ressources du FCSS à Sen’ Finances.
Le Soleil