Saly Portudal (Mbour), 31 juil (APS) - Le coordonnateur de la Cellule d’appui à la mise en œuvre des projets et programmes (CAP) Bakary Signaté a mis en exergue les avantages de la Gestion axée sur les résultats (GAR), une méthode se caractérisant par le fait qu’elle se focalise peu sur les moyens et davantage sur les résultats engrangés dans la conduite d’une initiative de développement.
Intervenant vendredi au dernier jour d’un atelier (28-31 juillet) de renforcement des capacités des journalistes de la presse économique, M. Signaté a souligné que le résultat d’un projet ou programme constitue la préoccupation majeure de la GAR.
‘’Très souvent, on a surtout axé’’ la gestion des projets et programmes sur les moyens, au détriment des résultats, a noté le coordonnateur de la CAP du ministère de l’Economie et des Finances. Il présentait cette méthode au cours de cette rencontre organisée en collaboration avec le Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES).
Selon lui, la GAR se caractérise par le fait que le focus est mis sur les résultats à atteindre dans la conduite d’un projet ou programme et ‘’très peu sur les moyens’’. Il a rappelé au cours de sa présentation que cette méthode ‘’s’est inscrite parmi les axes clés de la réflexion internationale sur l’efficacité de l’aide au développement’’, sur la base de la Déclaration de Paris adoptée en 2005 par les pays partenaires et donateurs.
Attribuée à Peter Drucker (1909-2005), un gourou du management, cette méthode est adoptée, au début des années, 1990 par le gouvernement canadien, ‘’dans le cadre d’une importante réforme du secteur public visant à développer un modèle de gestion de projet plus participatif et responsabilisant’’.
A leur tour, a expliqué Bakary Signaté, des organisations internationales comme la Banque mondiale, l’ONU, l’OCDE, etc. optent pour cette procédure dans le but de mieux rendre compte des résultats acquis.
De nombreux modules, dont la gestion de cycle de projet et la modalité Exécution nationale, étaient au menu de la rencontre ouverte jeudi, dans le cadre du renforcement des capacités des membres du COJES.
A la fin des travaux, le coordonnateur de la CAP a fait part de sa disponibilité à développer le partenariat avec le COJES, soulignant que le renforcement de capacités des journalistes économiques participent d’une ‘’meilleure information’’ des cibles de la structure dont il est le responsable.
Le coordonnateur de la cellule de communication du ministère de l’Economie et des finances, Ousseynou Guèye, par ailleurs représentant le ministre d’Etat Abdoulaye Diop, s’est déclaré ‘’très satisfait’’, s’agissant du déroulement et les résultats de l’atelier.
M. Guèye a promis d’être l’interprète ‘’fidèle’’ du COJES auprès de son ministre, en lui transmettant les doléances du Collectif et les demandes appuis que celui-ci sollicitent auprès des autorités publiques en général.
Mise en place en novembre 2006 pour une phase-pilote de deux ans et demi, la CAP qui n est actuellement à sa phase opérationnelle a notamment pour objectif de ‘’contribuer à l’amélioration du niveau (taux d’absorption des crédits sur ressources extérieures) et de la qualité (respect des règles et procédures en vigueur) d’exécution des projets et programmes’’, a noté son coordonnateur dans sa présentation.
Cofinancée pour l’instant par l’Etat du Sénégal, pour 300 millions annuels, le PNUD et l’UNFPA, la CPA joue un rôle d’appui-conseil, d’accompagnement et de veille. La mise en place de cette structure est partie d’une étude qui a fait part d’insuffisances dans la planification, le suivi-évaluation et l’exécution des projets et programmes.
La CAP assure la coordination générale et le suivi quotidien des 22 projets et programmes sous Exécution nationale, c’est-à-dire financés par le système des Nations unies et dont la conduite relève de la responsabilité du Sénégal.
Les interventions de la CAP au niveau des autres projets et programmes ne relevant pas de la modalité Exécution nationale se font sur demande et suivant les problèmes identifiés en rapport avec ses différents domaines de compétence.
BK/ADC
Intervenant vendredi au dernier jour d’un atelier (28-31 juillet) de renforcement des capacités des journalistes de la presse économique, M. Signaté a souligné que le résultat d’un projet ou programme constitue la préoccupation majeure de la GAR.
‘’Très souvent, on a surtout axé’’ la gestion des projets et programmes sur les moyens, au détriment des résultats, a noté le coordonnateur de la CAP du ministère de l’Economie et des Finances. Il présentait cette méthode au cours de cette rencontre organisée en collaboration avec le Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES).
Selon lui, la GAR se caractérise par le fait que le focus est mis sur les résultats à atteindre dans la conduite d’un projet ou programme et ‘’très peu sur les moyens’’. Il a rappelé au cours de sa présentation que cette méthode ‘’s’est inscrite parmi les axes clés de la réflexion internationale sur l’efficacité de l’aide au développement’’, sur la base de la Déclaration de Paris adoptée en 2005 par les pays partenaires et donateurs.
Attribuée à Peter Drucker (1909-2005), un gourou du management, cette méthode est adoptée, au début des années, 1990 par le gouvernement canadien, ‘’dans le cadre d’une importante réforme du secteur public visant à développer un modèle de gestion de projet plus participatif et responsabilisant’’.
A leur tour, a expliqué Bakary Signaté, des organisations internationales comme la Banque mondiale, l’ONU, l’OCDE, etc. optent pour cette procédure dans le but de mieux rendre compte des résultats acquis.
De nombreux modules, dont la gestion de cycle de projet et la modalité Exécution nationale, étaient au menu de la rencontre ouverte jeudi, dans le cadre du renforcement des capacités des membres du COJES.
A la fin des travaux, le coordonnateur de la CAP a fait part de sa disponibilité à développer le partenariat avec le COJES, soulignant que le renforcement de capacités des journalistes économiques participent d’une ‘’meilleure information’’ des cibles de la structure dont il est le responsable.
Le coordonnateur de la cellule de communication du ministère de l’Economie et des finances, Ousseynou Guèye, par ailleurs représentant le ministre d’Etat Abdoulaye Diop, s’est déclaré ‘’très satisfait’’, s’agissant du déroulement et les résultats de l’atelier.
M. Guèye a promis d’être l’interprète ‘’fidèle’’ du COJES auprès de son ministre, en lui transmettant les doléances du Collectif et les demandes appuis que celui-ci sollicitent auprès des autorités publiques en général.
Mise en place en novembre 2006 pour une phase-pilote de deux ans et demi, la CAP qui n est actuellement à sa phase opérationnelle a notamment pour objectif de ‘’contribuer à l’amélioration du niveau (taux d’absorption des crédits sur ressources extérieures) et de la qualité (respect des règles et procédures en vigueur) d’exécution des projets et programmes’’, a noté son coordonnateur dans sa présentation.
Cofinancée pour l’instant par l’Etat du Sénégal, pour 300 millions annuels, le PNUD et l’UNFPA, la CPA joue un rôle d’appui-conseil, d’accompagnement et de veille. La mise en place de cette structure est partie d’une étude qui a fait part d’insuffisances dans la planification, le suivi-évaluation et l’exécution des projets et programmes.
La CAP assure la coordination générale et le suivi quotidien des 22 projets et programmes sous Exécution nationale, c’est-à-dire financés par le système des Nations unies et dont la conduite relève de la responsabilité du Sénégal.
Les interventions de la CAP au niveau des autres projets et programmes ne relevant pas de la modalité Exécution nationale se font sur demande et suivant les problèmes identifiés en rapport avec ses différents domaines de compétence.
BK/ADC