Dans la perspective d’améliorer l’accès des filles au système éducatif, deux projets d’éducation pour 1000 filles chacun vont bientôt démarrer dans huit (8) collectivités locales du département de Nioro et Guinguinéo. Définis pour contribuer à l’amélioration de la qualité de l’éducation dans ces départements cibles, ces projets visent essentiellement les filles de 10 à 16 ans. Ils sont le fruit de deux partenariats mixtes entre le Ministère de l’éducation nationale, Plan International et la Grande Bretagne d’une part et de l’autre, entre ce même département ministériel, Plan international et l’Espagne.
L’objectif de ces deux projets est d’apporter des réponses plausibles à un certain nombre de questions posées sur la scolarisation, l’éducation mais surtout le maintien des filles à l’école. Et pour ces besoins spécifiques, leurs initiateurs s’engagent à aménager un cadre d’éducation plus sécurisé au profit des enfants de sexe féminin, surtout ceux issus de familles vulnérables et dont ils veulent améliorer l’éducation.
Dans ces genres de milieux réputés par la pratique tabou des mariages précoces, les nombreux cas d’abus sexuels exercés sur les filles mineures, les grossesses répétées, et les taux élevés de filles mères, les différents partenariats bâtis autour de ces deux projets veulent développer un environnement scolaire dans lequel les filles seront définitivement préservées de toute forme d’agression ou d’abus. Ainsi en dépit des multiples séances de formation d’apprentissage et de pratiques pédagogiques prévues pour les associations de parents et les corps enseignants, l’idée dans ces projets est surtout de scolariser, mais aussi éduquer et accroître le cursus scolaire des jeunes filles.
Les acteurs veulent en effet maintenir 52% des filles dans les milieux scolaires. Et cela, grâce à l’émergence d’une communauté éducative et familiale dont la vocation serait de discerner le lien entre l’éducation et le progrès socio-économique. Ainsi par ce biais, les initiateurs estiment qu’il serait facile de parvenir à l’amélioration du taux de réussite des filles issues de parents pauvres jusqu’à 51%, et ces dernières pourront facilement réussir aux examens du Cfee et du Bfem.
Il faut dire que ce programme, orienté d’abord vers le système éducatif sera également renforcé par d’autres activités orientées vers le plaidoyer, la sensibilisation sur la discrimination et les violences faites aux filles à travers leurs droits et par rapport à la lourdeur des corvées domestiques qui leur sont souvent infligées dans les concessions. Il faut simplement ajouter que dans cette phase pilote, 18 établissements scolaires dont 12 écoles et 6 collèges d’enseignement moyen répartis à travers les départements déjà cités sont concernés.
Abdoulaye FALL
Sud Quotidien
L’objectif de ces deux projets est d’apporter des réponses plausibles à un certain nombre de questions posées sur la scolarisation, l’éducation mais surtout le maintien des filles à l’école. Et pour ces besoins spécifiques, leurs initiateurs s’engagent à aménager un cadre d’éducation plus sécurisé au profit des enfants de sexe féminin, surtout ceux issus de familles vulnérables et dont ils veulent améliorer l’éducation.
Dans ces genres de milieux réputés par la pratique tabou des mariages précoces, les nombreux cas d’abus sexuels exercés sur les filles mineures, les grossesses répétées, et les taux élevés de filles mères, les différents partenariats bâtis autour de ces deux projets veulent développer un environnement scolaire dans lequel les filles seront définitivement préservées de toute forme d’agression ou d’abus. Ainsi en dépit des multiples séances de formation d’apprentissage et de pratiques pédagogiques prévues pour les associations de parents et les corps enseignants, l’idée dans ces projets est surtout de scolariser, mais aussi éduquer et accroître le cursus scolaire des jeunes filles.
Les acteurs veulent en effet maintenir 52% des filles dans les milieux scolaires. Et cela, grâce à l’émergence d’une communauté éducative et familiale dont la vocation serait de discerner le lien entre l’éducation et le progrès socio-économique. Ainsi par ce biais, les initiateurs estiment qu’il serait facile de parvenir à l’amélioration du taux de réussite des filles issues de parents pauvres jusqu’à 51%, et ces dernières pourront facilement réussir aux examens du Cfee et du Bfem.
Il faut dire que ce programme, orienté d’abord vers le système éducatif sera également renforcé par d’autres activités orientées vers le plaidoyer, la sensibilisation sur la discrimination et les violences faites aux filles à travers leurs droits et par rapport à la lourdeur des corvées domestiques qui leur sont souvent infligées dans les concessions. Il faut simplement ajouter que dans cette phase pilote, 18 établissements scolaires dont 12 écoles et 6 collèges d’enseignement moyen répartis à travers les départements déjà cités sont concernés.
Abdoulaye FALL
Sud Quotidien