L’avènement du nouveau Code des marchés publics s’est traduit par une réduction des coûts des travaux, fournitures et services et une plus grande ouverture à la compétition, a estimé le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye. Il présidait à Dakar l’ouverture de l’assemblée générale constitutive du Réseau africain des organes de régulation des marchés publics qui se tient depuis hier.
Le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye s’est félicité hier des performances réalisées par la Direction centrale des marchés publics (Dcmp) depuis l’adoption du nouveau Code des marchés publics en janvier 2008. « Sous l’impulsion du président de la République Abdoulaye Wade, le Sénégal a pris l’option irréversible d’ériger la transparence en règle de conduite et de gestion des affaires publiques », a déclaré le Premier ministre devant les délégués de 14 pays africains représentés à l’assemblée générale constitutive du Réseau africain des organes de régulation des marchés publics. Il a estimé que « l’avènement du nouveau Code des marchés publics, articulé autour des principes de libre accès à la commande publique, d’équité dans le traitement des candidats et de transparence des procédures, s’est traduit à travers la conjonction de plusieurs facteurs, par une réduction des coûts des travaux, fournitures et services, et d’une plus grande ouverture à la compétition ».
A titre d’exemple, il a souligné que le montant total annuellement dépensé à travers les marchés publics est passé de 700 milliards F Cfa avant la réforme à 450 milliards F Cfa en 2009. « Le contrôle a priori exercé par la Dcmp, combiné à un dispositif de régulation rigoureux, a eu un impact significatif en termes d’économies budgétaires estimées à 4 milliards en 2008, suite à des redressements de certaines attributions et modes de passation et à 52 milliards F Cfa en 2009, avec la baisse du niveau de souscription des crédits alloués, se traduisant par un engagement de 47,3 % seulement des montants prévisionnels des marchés », a-t-il ajouté. La Dcmp a également permis, selon lui, de réduire de manière drastique le taux des marchés passés par entente directe, qui est passé de 52 % au premier trimestre 2008 à 6 % au dernier trimestre 2009
M. Ndiaye a profité de l’occasion pour remercier, au nom des autorités sénégalaises, l’ensemble des partenaires au développement et l’Uemoa pour l’appui à la mise en œuvre des réformes. Pour sa part, le Commissaire chargé du département des politiques économiques et de la fiscalité intérieure à la Commission de l’Uemoa, M. Elhadj Abdou Sakho, a noté que la création du réseau devra jouer un rôle primordial dans le processus de réformes des marchés publics, enclenchés depuis la conférence d’Abidjan de 1998.
Ce réseau, a souligné le président du Conseil de régulation de l’Armp, M. Mansour Diop, doit être un forum que les pays membres pourront mettre à profit pour construire les synergies nécessaires dans l’optique d’entretenir la viabilité et la crédibilité de leurs institutions respectives.
Quant au directeur général de l’Armp, Youssou Sakho, il a noté que le réseau devra être un instrument de conseil pour les gouvernements et les acteurs de la commande publique et que son lancement « répond à la nécessité pour nos Etats et pour tous les acteurs de la commande publique de faire face aux urgences qui interpellent dans le renforcement des systèmes de passation des marchés. »
Mamadou SY
Le Soleil
Le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye s’est félicité hier des performances réalisées par la Direction centrale des marchés publics (Dcmp) depuis l’adoption du nouveau Code des marchés publics en janvier 2008. « Sous l’impulsion du président de la République Abdoulaye Wade, le Sénégal a pris l’option irréversible d’ériger la transparence en règle de conduite et de gestion des affaires publiques », a déclaré le Premier ministre devant les délégués de 14 pays africains représentés à l’assemblée générale constitutive du Réseau africain des organes de régulation des marchés publics. Il a estimé que « l’avènement du nouveau Code des marchés publics, articulé autour des principes de libre accès à la commande publique, d’équité dans le traitement des candidats et de transparence des procédures, s’est traduit à travers la conjonction de plusieurs facteurs, par une réduction des coûts des travaux, fournitures et services, et d’une plus grande ouverture à la compétition ».
A titre d’exemple, il a souligné que le montant total annuellement dépensé à travers les marchés publics est passé de 700 milliards F Cfa avant la réforme à 450 milliards F Cfa en 2009. « Le contrôle a priori exercé par la Dcmp, combiné à un dispositif de régulation rigoureux, a eu un impact significatif en termes d’économies budgétaires estimées à 4 milliards en 2008, suite à des redressements de certaines attributions et modes de passation et à 52 milliards F Cfa en 2009, avec la baisse du niveau de souscription des crédits alloués, se traduisant par un engagement de 47,3 % seulement des montants prévisionnels des marchés », a-t-il ajouté. La Dcmp a également permis, selon lui, de réduire de manière drastique le taux des marchés passés par entente directe, qui est passé de 52 % au premier trimestre 2008 à 6 % au dernier trimestre 2009
M. Ndiaye a profité de l’occasion pour remercier, au nom des autorités sénégalaises, l’ensemble des partenaires au développement et l’Uemoa pour l’appui à la mise en œuvre des réformes. Pour sa part, le Commissaire chargé du département des politiques économiques et de la fiscalité intérieure à la Commission de l’Uemoa, M. Elhadj Abdou Sakho, a noté que la création du réseau devra jouer un rôle primordial dans le processus de réformes des marchés publics, enclenchés depuis la conférence d’Abidjan de 1998.
Ce réseau, a souligné le président du Conseil de régulation de l’Armp, M. Mansour Diop, doit être un forum que les pays membres pourront mettre à profit pour construire les synergies nécessaires dans l’optique d’entretenir la viabilité et la crédibilité de leurs institutions respectives.
Quant au directeur général de l’Armp, Youssou Sakho, il a noté que le réseau devra être un instrument de conseil pour les gouvernements et les acteurs de la commande publique et que son lancement « répond à la nécessité pour nos Etats et pour tous les acteurs de la commande publique de faire face aux urgences qui interpellent dans le renforcement des systèmes de passation des marchés. »
Mamadou SY
Le Soleil