Les communautés rurales de la région de Louga vont bientôt se doter chacune d’un plan d’occupation et d’affectation des sols (Poas). Les élus locaux viennent de boucler un atelier sur l’élaboration de ces dits plans qui visent une utilisation et une gestion rationnelle des terres.
C’est à l’initiative du Conseil régional de Louga qui a financé cette série d’ateliers départementaux d’élaboration de plans d’occupation et d’affectation des sols (Poas) aux communautés rurales de la région de Louga. Une activité qui entre dans le cadre de la mise en oeuvre de la deuxième phase du programme d’appui aux régions. Cette problématique d’occupation et d’affectation des terres au niveau des communautés rurales s’est toujours posée. D’aucuns même sont allés jusqu’à parfois accuser les élus locaux, notamment les présidents de communautés rurales, de vendre ou simplement de brader les terres au détriment de la communauté.
Même en présence des commissions domaniales ou encore des commissions d’octroi, la transparence sur la manière dont les communautés rurales procèdent à l’affectation et l’occupation des terres a toujours fait défaut. C’est pourquoi, explique le chargé de la formation du cabinet Senagrosol, les acteurs ont jugé opportun de se retrouver autour d’une table pour discuter sur la possibilité de disposer de plans d’occupation et d’affectation des sols pour les communautés rurales pour une meilleure lisibilité dans la gestion des affaires de la communauté. C’est ainsi que l’atelier départemental de Louga a été axé, d’une part, sur la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale et, d’autre part, sur la problématique d’occupation et d’affectation des sols. Cette rencontre de trois jours a réuni les présidents de communautés rurales, leurs assistants communautaires, les responsables des cellules d’appui au développement local et des services techniques tels que l’élevage, l’agriculture, l’aménagement du territoire et la planification. Il est ressorti que la concertation doit être de mise entre les différents acteurs, notamment le conseil rural, les éleveurs, les agriculteurs, les hommes, les femmes, les jeunes afin de tenir compte des préoccupations des uns et des autres.
Selon le formateur, le plan d’occupation et d’affectation des sols est élaboré suivant une démarche participative structurée en quatre étapes. D’abord le recueil d’information cartographiques ou diagnostic général, ensuite l’amendement de ces données par les acteurs, la définition des règles d’occupation des sols selon une logique de compromis, et enfin la validation et l’adoption par le conseil rural. Les participants, qui ont trouvé un intérêt certain à cet atelier, se sont appropriés les outils de même que les quinze axes stratégiques de la politique de développement agro-sylvo-pastoral dont les points les plus saillants sont la réforme foncière, la maîtrise de l’eau, la promotion de l’équité, entre autres.
Le Soleil
C’est à l’initiative du Conseil régional de Louga qui a financé cette série d’ateliers départementaux d’élaboration de plans d’occupation et d’affectation des sols (Poas) aux communautés rurales de la région de Louga. Une activité qui entre dans le cadre de la mise en oeuvre de la deuxième phase du programme d’appui aux régions. Cette problématique d’occupation et d’affectation des terres au niveau des communautés rurales s’est toujours posée. D’aucuns même sont allés jusqu’à parfois accuser les élus locaux, notamment les présidents de communautés rurales, de vendre ou simplement de brader les terres au détriment de la communauté.
Même en présence des commissions domaniales ou encore des commissions d’octroi, la transparence sur la manière dont les communautés rurales procèdent à l’affectation et l’occupation des terres a toujours fait défaut. C’est pourquoi, explique le chargé de la formation du cabinet Senagrosol, les acteurs ont jugé opportun de se retrouver autour d’une table pour discuter sur la possibilité de disposer de plans d’occupation et d’affectation des sols pour les communautés rurales pour une meilleure lisibilité dans la gestion des affaires de la communauté. C’est ainsi que l’atelier départemental de Louga a été axé, d’une part, sur la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale et, d’autre part, sur la problématique d’occupation et d’affectation des sols. Cette rencontre de trois jours a réuni les présidents de communautés rurales, leurs assistants communautaires, les responsables des cellules d’appui au développement local et des services techniques tels que l’élevage, l’agriculture, l’aménagement du territoire et la planification. Il est ressorti que la concertation doit être de mise entre les différents acteurs, notamment le conseil rural, les éleveurs, les agriculteurs, les hommes, les femmes, les jeunes afin de tenir compte des préoccupations des uns et des autres.
Selon le formateur, le plan d’occupation et d’affectation des sols est élaboré suivant une démarche participative structurée en quatre étapes. D’abord le recueil d’information cartographiques ou diagnostic général, ensuite l’amendement de ces données par les acteurs, la définition des règles d’occupation des sols selon une logique de compromis, et enfin la validation et l’adoption par le conseil rural. Les participants, qui ont trouvé un intérêt certain à cet atelier, se sont appropriés les outils de même que les quinze axes stratégiques de la politique de développement agro-sylvo-pastoral dont les points les plus saillants sont la réforme foncière, la maîtrise de l’eau, la promotion de l’équité, entre autres.
Le Soleil