Cap-Skirring (Oussouye), 27 oct (APS) - Des professionnels du tourisme et des élus locaux de la station balnéaire du Cap-Skirring, dans le département d'Oussouye (Sud-Ouest) ont exposé leurs doléances au ministre du Tourisme et des Transports aériens, Oumar Guèye, concernant l'ouverture des réceptifs hôteliers fermés, l'assouplissement des modalités d'obtention du visa biométrique et la libéralisation des lignes aériennes.
Le ministre du Tourisme et des Transports aériens a présidé samedi la cérémonie officielle du vol inaugural de la compagnie Air Méditerranée et du démarrage effectif du système de délivrance du visa biométrique à l'aéroport du Cap-Skirring.
Le vol inaugural de la compagnie Air Méditerranée, affrété par le tour opérateur Go voyages, marque l'ouverture officielle de la campagne touristique 2013-2014 .
Déjà, un avion de la compagnie Transavia, affrété par le Club Med, une chaîne hôtelière française, s'est posé mercredi sur la piste de l'aéroport du Cap-Skirring avec 83 passagers à son bord.
''Il y a une grosse doléance, c'est l'acheminement aérien à Cap-Skirring. Aujourd’hui, il y a trois vols charters, deux de Air Transavia affrétés par le Club Med et un d'Air Méditerranée affrété par Go voyages'', a affirmé Christian Jacquot, membre du syndicat d’initiative du tourisme
''Pour toute la Casamance, il va y avoir 30 à 40 places jusqu'à la fin de la saison. Et à côté de ça, on a une compagnie aérienne régulière qui est elle prête à commencer dés le mois de décembre à desservir la Casamance et Saint-Louis'', a indiqué l'hôtelier.
Christian Jacquot a fait observer que la seule condition posée par cette compagnie aérienne, c'est de pouvoir embarquer et débarquer à Dakar pour la moitié de l'avion.
''Ce n'est pas exigeant. C’est eux qui prennent le risque. S’il n'y a pas une possibilité d’acheminement de clients, on va obligatoirement fermer. Ça ne marchera pas'', a précisé l'hôtelier.
En outre, Christian Jacquot a demandé au ministre d'assouplir les modalités d'obtention du visa biométrique, qualifiant son coût (50 euros, 32 .500 francs) de ''prohibitif'' et ''abusif''..
A sa suite, Jean-Paul Fontaine, le propriétaire de l'hôtel Les Alizés, a déploré ''le refus'' de la compagnie Sénégal Airlines de décaler d'une heure ses vols à destination de la Casamance et de Saint-Louis.
D’après lui, ce décalage horaire permettrait ''une continuité territoriale du Sénégal par rapport à Air France et Brussels Airlines''.
''La conséquence, c'est l'abandon du Sénégal par les touristes belges qui se rabattent sur la Gambie où ils payent des droits aéroportuaires'', a-t-il déploré.
Jean-Pascal Ehemba, président de la Chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture de Ziguinchor, a confié que les professionnels du tourisme qui évoluent en Casamance sont confrontés à ''une montagne de soucis'' dans les secteurs aérien, terrestre et maritime.
L'opérateur économique a soutenu que l'absence d'une police touristique pourrait expliquer les faibles fréquentations des touristes dans la région Sud du pays.
M. Ehemba a préconisé une amnistie fiscale pour relancer les activités touristiques et la mise en place d'un fonds pour financer la mise à niveau des réceptifs et une implication de la chambre consulaire dans le désenclavement aérien de la Casamance.
Pour sa part, le président de la communauté rurale de Diembéring, Tombon Guèye, a évoqué la colère des populations au sujet des réceptifs hôteliers non exploités au détriment de l’agriculture.
L'élu a renseigné que c'est pour raison d'opportunités d'emploi que les populations avaient cédé leurs terres aux hôteliers.
''Nous avons tout fait pour contenir la colère.(...) Nous avons évité de peu la catastrophe, après la fermeture des hôtels pour des raisons de sécurité'' a-t-il martelé.
Le député Aimé Assine a déclaré que les populations de la Casamance veulent que le gouvernement procède à l'ouverture des hôtels fermés et à la libéralisation des lignes aériennes.
Le ministre du Tourisme et des Transports aériens a annoncé aux acteurs du secteur que le gouvernement est en train de travailler sur la question des établissements hôteliers fermés au Cap-Skirring.
''En tout les cas, si l'offre de lits ou de chambres est inférieure à la demande, l’État prendra ses responsabilités'', leur a-t-il lancé, affirmant que le gouvernement va ''étudier en profondeur'' la fermeture des hôtels en rapport avec les personnes concernées par cette question.
Dans la foulée, il a annoncé que le gouvernement envisage de doter la police touristique en moyens et en effectifs afin qu'elle puisse être présente sur tous les sites touristiques du pays.
Le ministre du Tourisme et des Transports aériens a présidé samedi la cérémonie officielle du vol inaugural de la compagnie Air Méditerranée et du démarrage effectif du système de délivrance du visa biométrique à l'aéroport du Cap-Skirring.
Le vol inaugural de la compagnie Air Méditerranée, affrété par le tour opérateur Go voyages, marque l'ouverture officielle de la campagne touristique 2013-2014 .
Déjà, un avion de la compagnie Transavia, affrété par le Club Med, une chaîne hôtelière française, s'est posé mercredi sur la piste de l'aéroport du Cap-Skirring avec 83 passagers à son bord.
''Il y a une grosse doléance, c'est l'acheminement aérien à Cap-Skirring. Aujourd’hui, il y a trois vols charters, deux de Air Transavia affrétés par le Club Med et un d'Air Méditerranée affrété par Go voyages'', a affirmé Christian Jacquot, membre du syndicat d’initiative du tourisme
''Pour toute la Casamance, il va y avoir 30 à 40 places jusqu'à la fin de la saison. Et à côté de ça, on a une compagnie aérienne régulière qui est elle prête à commencer dés le mois de décembre à desservir la Casamance et Saint-Louis'', a indiqué l'hôtelier.
Christian Jacquot a fait observer que la seule condition posée par cette compagnie aérienne, c'est de pouvoir embarquer et débarquer à Dakar pour la moitié de l'avion.
''Ce n'est pas exigeant. C’est eux qui prennent le risque. S’il n'y a pas une possibilité d’acheminement de clients, on va obligatoirement fermer. Ça ne marchera pas'', a précisé l'hôtelier.
En outre, Christian Jacquot a demandé au ministre d'assouplir les modalités d'obtention du visa biométrique, qualifiant son coût (50 euros, 32 .500 francs) de ''prohibitif'' et ''abusif''..
A sa suite, Jean-Paul Fontaine, le propriétaire de l'hôtel Les Alizés, a déploré ''le refus'' de la compagnie Sénégal Airlines de décaler d'une heure ses vols à destination de la Casamance et de Saint-Louis.
D’après lui, ce décalage horaire permettrait ''une continuité territoriale du Sénégal par rapport à Air France et Brussels Airlines''.
''La conséquence, c'est l'abandon du Sénégal par les touristes belges qui se rabattent sur la Gambie où ils payent des droits aéroportuaires'', a-t-il déploré.
Jean-Pascal Ehemba, président de la Chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture de Ziguinchor, a confié que les professionnels du tourisme qui évoluent en Casamance sont confrontés à ''une montagne de soucis'' dans les secteurs aérien, terrestre et maritime.
L'opérateur économique a soutenu que l'absence d'une police touristique pourrait expliquer les faibles fréquentations des touristes dans la région Sud du pays.
M. Ehemba a préconisé une amnistie fiscale pour relancer les activités touristiques et la mise en place d'un fonds pour financer la mise à niveau des réceptifs et une implication de la chambre consulaire dans le désenclavement aérien de la Casamance.
Pour sa part, le président de la communauté rurale de Diembéring, Tombon Guèye, a évoqué la colère des populations au sujet des réceptifs hôteliers non exploités au détriment de l’agriculture.
L'élu a renseigné que c'est pour raison d'opportunités d'emploi que les populations avaient cédé leurs terres aux hôteliers.
''Nous avons tout fait pour contenir la colère.(...) Nous avons évité de peu la catastrophe, après la fermeture des hôtels pour des raisons de sécurité'' a-t-il martelé.
Le député Aimé Assine a déclaré que les populations de la Casamance veulent que le gouvernement procède à l'ouverture des hôtels fermés et à la libéralisation des lignes aériennes.
Le ministre du Tourisme et des Transports aériens a annoncé aux acteurs du secteur que le gouvernement est en train de travailler sur la question des établissements hôteliers fermés au Cap-Skirring.
''En tout les cas, si l'offre de lits ou de chambres est inférieure à la demande, l’État prendra ses responsabilités'', leur a-t-il lancé, affirmant que le gouvernement va ''étudier en profondeur'' la fermeture des hôtels en rapport avec les personnes concernées par cette question.
Dans la foulée, il a annoncé que le gouvernement envisage de doter la police touristique en moyens et en effectifs afin qu'elle puisse être présente sur tous les sites touristiques du pays.