Tambacounda, 29 nov (APS) - Quelque 65 milliards de FCFA seront mobilisés dans le cadre de la phase 2 du sous-programme du PEPAM, dénommé PEPAM-BAD 2, afin de contribuer à l’amélioration des conditions socio-économiques et sanitaires des populations, notamment rurales des régions de Kaffrine, Tambacounda, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, a indiqué lundi, à Tambacounda, Diène Faye, directeur de l’Hydraulique rurale.
La mise en œuvre de la seconde phase de ce sous-programme du Programme eau potable et assainissement pour le millénaire (PEPAM), prévue sur 4 ans, soit de 2009 à 2013, permettra de satisfaire les besoins en eau potable, assainissement et de participer à l’amélioration des pratiques d’hygiène des populations rurales, a annoncé Diène Faye, lors du lancement de la 2-ème phase du PEPAM-BAD 2.
La rencontre présidée par le gouverneur de région, Léopold Wade, a enregistré la présence des préfets de Goudiry et Bakel, de sous-préfets, présidents de communauté rurale, chefs de services techniques, entre autres.
En ce qui concerne la région de Tambacounda, les bénéficiaires du programme sont estimés à 100.000 habitants pour l’accès à l’eau potable et 50.000 habitants pour le volet assainissement.
‘’La région de Tambacounda est une zone privilégiée de l’intervention d’un des partenaires les plus illustres du secteur de l’eau potable et de l’assainissement qu’est le Japon à travers la Jica’’, a dit M. Faye.
Dans le cadre de sa phase 2 qui va toucher Tambacounda, le PEPAM-BAD 2 permettra la réalisation de 35 forages, la réhabilitation de 21 forages existants, la réalisation de 10 autres piézomètres, et la construction de 41 châteaux d’eau. Il s’agit également d’étendre le réseau sur 58 sites, de la pose de 83 équipements d’exhaure, la réalisation de 10.000 branchements particuliers, la pose de 290 compteurs de production et 2.035 compteurs de distribution, a informé le directeur de l’Hydraulique rurale.
Pour ce qui est du volet assainissement, le programme prévoit de réaliser 11.000 latrines familiales et 400 édicules publics, sans oublier les importantes activités de renforcement de capacités des acteurs et d’amélioration de la gestion du service de l’eau potable à travers la mise en place et la formation d’associations d’usagers de forages (ASUFOR).
Les interventions du PEPAM-BAD 2, PEPAM-Japon 13, PEPAM-UEMOA 2, PEPAM-IDA et autres opérateurs, tous des sous-programmes du PEPAM, ont permis d’atteindre des ‘’résultats intéressants’’, lesquels seront ‘’nettement renforcés’’ dans les années à venir, avec le financement des différents bailleurs. Elles rendront possible également la desserte supplémentaire de 1,79 millions d’habitants dans les régions ciblées, a indiqué Diène Faye.
‘’Le programme représente un immense espoir pour résorber les problèmes d’eau et d’assainissement des populations de la région de Tambacounda. Ceci, dans l’optique de l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) 2015’’, a indiqué le gouverneur de région Léopold Wade qui procédait au lancement du PEPAM-BAD 2.
Le gouverneur de région a salué la prise en compte par la deuxième phase du sous-programme, du milieu urbain, ‘’jusque-là insuffisamment considéré’’. La région de Tambacounda dispose de 126 forages ruraux motorisés dont 71 dans les départements de Tambacounda et Koumpentoum, 23 dans le département de Goudiry et 34 dans celui de Bakel, a-t-il noté.
Les départements de Bakel et Goudiry disposent, en plus, de 362 forages à pompes manuelles, auxquelles s’ajoute un important lot de puits modernes qui assurent la desserte en eau potable des populations rurales.
L’Etat déploie de ‘’gros efforts’’ à travers ces différents programmes pour étancher la soif des populations avec l’appui constant des partenaires au développement, a relevé Léopold Wade. ‘’Nous sommes dans l’obligation de reconnaitre malgré les efforts consentis, le taux de couverture (des besoins) en eau potable reste faible en certains endroits’’.
Il a exprimé son espoir de voir le déficit d’eau potable de la région ‘’fortement atténué, à défaut d’être totalement résorbé’’ à l’horizon 2015.
Différentes présentations ont été effectuées sur des aspects aussi divers que l’étude du plan directeur des ressources en eau de Tambacounda, la situation de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement en milieu urbain et rural dans la région. A cela s’ajoute des projections faisant l’état des lieux des projets d’eau potable en cours de réalisation ou de ceux planifiés en milieu rural dans la région.
D’autres présentations ont aidé à y voir un peu plus clair dans la gestion des édicules publics en milieu rural et la situation des forages ruraux, notamment en ce qui concerne les aspects relatifs aux statistiques et à la fonctionnalité, à l’organisation financière des structures de gestion de l’eau potable.
BC/ADI/BK
La mise en œuvre de la seconde phase de ce sous-programme du Programme eau potable et assainissement pour le millénaire (PEPAM), prévue sur 4 ans, soit de 2009 à 2013, permettra de satisfaire les besoins en eau potable, assainissement et de participer à l’amélioration des pratiques d’hygiène des populations rurales, a annoncé Diène Faye, lors du lancement de la 2-ème phase du PEPAM-BAD 2.
La rencontre présidée par le gouverneur de région, Léopold Wade, a enregistré la présence des préfets de Goudiry et Bakel, de sous-préfets, présidents de communauté rurale, chefs de services techniques, entre autres.
En ce qui concerne la région de Tambacounda, les bénéficiaires du programme sont estimés à 100.000 habitants pour l’accès à l’eau potable et 50.000 habitants pour le volet assainissement.
‘’La région de Tambacounda est une zone privilégiée de l’intervention d’un des partenaires les plus illustres du secteur de l’eau potable et de l’assainissement qu’est le Japon à travers la Jica’’, a dit M. Faye.
Dans le cadre de sa phase 2 qui va toucher Tambacounda, le PEPAM-BAD 2 permettra la réalisation de 35 forages, la réhabilitation de 21 forages existants, la réalisation de 10 autres piézomètres, et la construction de 41 châteaux d’eau. Il s’agit également d’étendre le réseau sur 58 sites, de la pose de 83 équipements d’exhaure, la réalisation de 10.000 branchements particuliers, la pose de 290 compteurs de production et 2.035 compteurs de distribution, a informé le directeur de l’Hydraulique rurale.
Pour ce qui est du volet assainissement, le programme prévoit de réaliser 11.000 latrines familiales et 400 édicules publics, sans oublier les importantes activités de renforcement de capacités des acteurs et d’amélioration de la gestion du service de l’eau potable à travers la mise en place et la formation d’associations d’usagers de forages (ASUFOR).
Les interventions du PEPAM-BAD 2, PEPAM-Japon 13, PEPAM-UEMOA 2, PEPAM-IDA et autres opérateurs, tous des sous-programmes du PEPAM, ont permis d’atteindre des ‘’résultats intéressants’’, lesquels seront ‘’nettement renforcés’’ dans les années à venir, avec le financement des différents bailleurs. Elles rendront possible également la desserte supplémentaire de 1,79 millions d’habitants dans les régions ciblées, a indiqué Diène Faye.
‘’Le programme représente un immense espoir pour résorber les problèmes d’eau et d’assainissement des populations de la région de Tambacounda. Ceci, dans l’optique de l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) 2015’’, a indiqué le gouverneur de région Léopold Wade qui procédait au lancement du PEPAM-BAD 2.
Le gouverneur de région a salué la prise en compte par la deuxième phase du sous-programme, du milieu urbain, ‘’jusque-là insuffisamment considéré’’. La région de Tambacounda dispose de 126 forages ruraux motorisés dont 71 dans les départements de Tambacounda et Koumpentoum, 23 dans le département de Goudiry et 34 dans celui de Bakel, a-t-il noté.
Les départements de Bakel et Goudiry disposent, en plus, de 362 forages à pompes manuelles, auxquelles s’ajoute un important lot de puits modernes qui assurent la desserte en eau potable des populations rurales.
L’Etat déploie de ‘’gros efforts’’ à travers ces différents programmes pour étancher la soif des populations avec l’appui constant des partenaires au développement, a relevé Léopold Wade. ‘’Nous sommes dans l’obligation de reconnaitre malgré les efforts consentis, le taux de couverture (des besoins) en eau potable reste faible en certains endroits’’.
Il a exprimé son espoir de voir le déficit d’eau potable de la région ‘’fortement atténué, à défaut d’être totalement résorbé’’ à l’horizon 2015.
Différentes présentations ont été effectuées sur des aspects aussi divers que l’étude du plan directeur des ressources en eau de Tambacounda, la situation de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement en milieu urbain et rural dans la région. A cela s’ajoute des projections faisant l’état des lieux des projets d’eau potable en cours de réalisation ou de ceux planifiés en milieu rural dans la région.
D’autres présentations ont aidé à y voir un peu plus clair dans la gestion des édicules publics en milieu rural et la situation des forages ruraux, notamment en ce qui concerne les aspects relatifs aux statistiques et à la fonctionnalité, à l’organisation financière des structures de gestion de l’eau potable.
BC/ADI/BK