Abidjan – Les experts de la sous région s’essaient depuis avant-hier, dans la capitale ivoirienne, à esquisser les canevas et suggérer des idées novatrices et audacieuses pour la mise en place d’une bonne Politique industrielle commune de l’Afrique de l’Ouest. La cérémonie officielle qui s’est tenue hier, mardi 29 septembre a été une occasion pour le directeur de cabinet du ministère de l’Industrie de la Côte d’Ivoire, M. Idrissa Fofana, de suggérer aux Etats d’agir sur les facteurs de production. Pour lui, l’expansion industrielle passera par la baisse de la pression fiscale. Une préoccupation que les chefs d’entreprises et investisseurs de la sous région pointent depuis longtemps du doigt
Dans son invite, M. Fofana a rappelé que : « la crise économique mondiale a révélé au grand jour que toutes les stratégies de développement industrielles sont soient conçues, soient orientées, dans tous les cas impulsés par les Etats ». Le directeur de cabinet du ministère ivoirien de l’Industrie a pris pour exemple, la démarche adoptée par les différents Etats du Nord qui, à côté du rôle d’assistance et d’encadrement des politiques industrielles, « s’engagent dans un actionnariat public qui se caractérise par une participation directe du Trésor Public dans la capitalisation ou la recapitalisation des différentes industries ». A son avis, « cela se fait également par le truchement des démembrements de l’Etat que sont les communes, les Conseils généraux… »
Ce postulat du responsable ivoirien appelle à plus d’implication des Etats dans la préservation de leur tissu industriel. Selon M. Fofana, « cette tendance montre bien que l’industrialisation d’un pays ne peut être le seul fait du secteur privé. Car elle est à la base de la croissance de toute l’économie d’un pays ». Il estime ainsi que le succès de la politique industrielle commune doit s’appuyer dans un premier temps sur le marché domestique. « Il doit s’opérer une démocratisation de la consommation des produits industriels qui imposent que ces produits soient à la portée du pouvoir d’achat de toutes nos populations ». Le Commissaire de la Cedeao chargé du Commerce, de l’industrie, des mines et de la libre circulation, affirme qu’il s’agit de passer d’une économie basée sur le secteur primaire à l’industrialisation.
La Cedeao appelée à tirer profit de l’expérience de l’Uemoa
Le représentant de le Commission de l’Uemoa à cette rencontre, M. Balla Diongue, a souligné que « le niveau actuel des économies des pays de la région montre que visiblement notre salut n’est pas dans l’exportation des matières premières brutes dont l’évolution des cours nous échappe et nous fait assister presque impuissants à la détérioration des termes de l’échange ».
Il a rappelé un certain nombre de conditions que requiert la réussite de la politique industrielle commune de l’Uemoa qui sont entre autres : avoir une vision commune en matière de développement industriel, diversifier et adapter les instruments de financement de mise à niveau et de création d’entreprise. A cela, M. Diongue ajoute : avoir un mécanisme permanent et efficace de suivi et d’évaluation, mobiliser des ressources pour développer l’industrie, promouvoir la concertation entre les différents acteurs que sont les Etats, le secteur privé et les Partenaires Techniques et Financiers.
C’est ainsi qu’il estime que « la Politique Industrielle Commune de l’Afrique de l’Ouest (Picao) doit tirer profit des leçons de celle de l’Uemoa dont tous les Etats sont tous membres de la Cedeao ». Par cette occasion, il fait savoir que « la Commission de l’Uemoa ne ménagera aucun effort pour faire profiter son expérience en la matière et pour faire de cette politique, un tremplin pour la relance de l’industrie de toute la sous-région dont les Etats, plus que jamais, doivent savoir mettre en valeur leur complémentarité au plan économique ». De l’avis de M. Diongue, cette politique devra témoigner de l’engagement des Etats de faire face, avec une vision commune, aux exigences du contexte actuel de l’économie mondiale.
Le représentant de l’Uemoa ajoute que « le projet de vision proposé dans le document mérite une attention particulière, en ce sens, qu’elle ne doit nullement être perçu comme un slogan, mais comme un appel qui est lancé à tout un chacun. Autant la Commission de la Cedeao doit jouer sa partition, autant les Etats membres ainsi que les autres acteurs que sont le secteur privé et les Partenaires Techniques et Financier doivent jouer la leur ».
Sud Quotidien
Dans son invite, M. Fofana a rappelé que : « la crise économique mondiale a révélé au grand jour que toutes les stratégies de développement industrielles sont soient conçues, soient orientées, dans tous les cas impulsés par les Etats ». Le directeur de cabinet du ministère ivoirien de l’Industrie a pris pour exemple, la démarche adoptée par les différents Etats du Nord qui, à côté du rôle d’assistance et d’encadrement des politiques industrielles, « s’engagent dans un actionnariat public qui se caractérise par une participation directe du Trésor Public dans la capitalisation ou la recapitalisation des différentes industries ». A son avis, « cela se fait également par le truchement des démembrements de l’Etat que sont les communes, les Conseils généraux… »
Ce postulat du responsable ivoirien appelle à plus d’implication des Etats dans la préservation de leur tissu industriel. Selon M. Fofana, « cette tendance montre bien que l’industrialisation d’un pays ne peut être le seul fait du secteur privé. Car elle est à la base de la croissance de toute l’économie d’un pays ». Il estime ainsi que le succès de la politique industrielle commune doit s’appuyer dans un premier temps sur le marché domestique. « Il doit s’opérer une démocratisation de la consommation des produits industriels qui imposent que ces produits soient à la portée du pouvoir d’achat de toutes nos populations ». Le Commissaire de la Cedeao chargé du Commerce, de l’industrie, des mines et de la libre circulation, affirme qu’il s’agit de passer d’une économie basée sur le secteur primaire à l’industrialisation.
La Cedeao appelée à tirer profit de l’expérience de l’Uemoa
Le représentant de le Commission de l’Uemoa à cette rencontre, M. Balla Diongue, a souligné que « le niveau actuel des économies des pays de la région montre que visiblement notre salut n’est pas dans l’exportation des matières premières brutes dont l’évolution des cours nous échappe et nous fait assister presque impuissants à la détérioration des termes de l’échange ».
Il a rappelé un certain nombre de conditions que requiert la réussite de la politique industrielle commune de l’Uemoa qui sont entre autres : avoir une vision commune en matière de développement industriel, diversifier et adapter les instruments de financement de mise à niveau et de création d’entreprise. A cela, M. Diongue ajoute : avoir un mécanisme permanent et efficace de suivi et d’évaluation, mobiliser des ressources pour développer l’industrie, promouvoir la concertation entre les différents acteurs que sont les Etats, le secteur privé et les Partenaires Techniques et Financiers.
C’est ainsi qu’il estime que « la Politique Industrielle Commune de l’Afrique de l’Ouest (Picao) doit tirer profit des leçons de celle de l’Uemoa dont tous les Etats sont tous membres de la Cedeao ». Par cette occasion, il fait savoir que « la Commission de l’Uemoa ne ménagera aucun effort pour faire profiter son expérience en la matière et pour faire de cette politique, un tremplin pour la relance de l’industrie de toute la sous-région dont les Etats, plus que jamais, doivent savoir mettre en valeur leur complémentarité au plan économique ». De l’avis de M. Diongue, cette politique devra témoigner de l’engagement des Etats de faire face, avec une vision commune, aux exigences du contexte actuel de l’économie mondiale.
Le représentant de l’Uemoa ajoute que « le projet de vision proposé dans le document mérite une attention particulière, en ce sens, qu’elle ne doit nullement être perçu comme un slogan, mais comme un appel qui est lancé à tout un chacun. Autant la Commission de la Cedeao doit jouer sa partition, autant les Etats membres ainsi que les autres acteurs que sont le secteur privé et les Partenaires Techniques et Financier doivent jouer la leur ».
Sud Quotidien