La Commission Nationale de Lutte contre la non transparence, la corruption et la concussion, était face à la presse hier, pour annoncer le lancement de la journée internationale de lutte contre la corruption du 9 décembre prochain et toutes les activités qui s’y attachent. Mais aussi d’échanger avec la presse sur la situation de la corruption au Sénégal. A cet effet, le président de la Cnlcc, Abdou Aziz Bâ est revenu sur la loi de 2003 instituant la Cnlcc. Sur ce point M. Ba pense que la loi doit être corrigée dans le sens de renforcer les prérogatives de la commission afin de lutter plus efficacement contre la corruption. A cet effet, il déclare tout azimut que : « nous ne sommes pas une juridiction et nous avons pas le pouvoir d’auto saisine ». Dans la même lancée, le président de la Cnlcc affirme que : « la commission n’a pas un pouvoir de cœrcition ni de décision mais un pouvoir de recommandations ». C’est pourquoi, a t-il poursuivi, « nous continuons de demander l’accroissement de nos pouvoirs ».
Interpellé sur l’affaire Alex Ségura, le président de la commission réplique en disant que : « nous sommes régi par une loi et on s’occupe de chose technique mais pas de politique et encore une fois on n’a pas été saisi de cette affaire ». Concernant le dernier rapport de Transparency international qui estime que le Sénégal a reculé de 14 places dans le classement des pays les plus corrompus au monde, Chérif Mbodj, membre de la Cnlcc, émet des réserves. A cet effet, M. Mbodj déclare que « ce rapport n’engage pas la Cnlcc car on n’a pas été associé à ces travaux et c’est un rapport qui a un impact sur notre économie car ça fait fuir les investisseurs ».
Dans le même sillage, le chargé de communication de la Cnlcc, Mamadou Diop, estime que le problème essentiel de la corruption c’est la preuve. Selon lui, « la procédure de répression de la corruption doit être discrète car il faut respecter les libertés individuelles et la dignité humaine ».
Par ailleurs, M. Diop se désole de la situation de la corruption au Sénégal. Sur ce, il déclare : « nous assistons à une banalisation de la corruption et on a comme l’impression que celle-ci ne heurte pas la conscience des Sénégalais ». Il ajoute en outre que la corruption est ancrée dans les mentalités. C’est pourquoi, a t-il ajouté, nous mettons l’accent sur la sensibilisation et l’éducation de la nouvelle génération. C’est dans cette optique que Abdou Aziz Bâ déclare que : « dans l’immédiat, la commission s’est attachée à la sensibilisation sur le délit de corruption ». Car, pour lui, tout le problème de la corruption c’est la détection. A cet effet, il informe qu’en 2006, « la Cnlcc a traité 31 réclamations et 15% de celles-ce relevaient de la corruption. Et en 2008, on a traité 17 cas de corruption ».
Par la même occasion, le président de la Cnlcc en a profité pour convier les journalistes au panel qu’ils organisent le huit décembre au Cesag sur le thème : « lutte contre la corruption : enjeux et perspectives » qui sera suivi d’un concert thématique de lutte contre la corruption. A cet événement, tous les icônes du Rap et du Mbalax seront invités à faire des prestations sur la corruption.
Sud Quotidien
Interpellé sur l’affaire Alex Ségura, le président de la commission réplique en disant que : « nous sommes régi par une loi et on s’occupe de chose technique mais pas de politique et encore une fois on n’a pas été saisi de cette affaire ». Concernant le dernier rapport de Transparency international qui estime que le Sénégal a reculé de 14 places dans le classement des pays les plus corrompus au monde, Chérif Mbodj, membre de la Cnlcc, émet des réserves. A cet effet, M. Mbodj déclare que « ce rapport n’engage pas la Cnlcc car on n’a pas été associé à ces travaux et c’est un rapport qui a un impact sur notre économie car ça fait fuir les investisseurs ».
Dans le même sillage, le chargé de communication de la Cnlcc, Mamadou Diop, estime que le problème essentiel de la corruption c’est la preuve. Selon lui, « la procédure de répression de la corruption doit être discrète car il faut respecter les libertés individuelles et la dignité humaine ».
Par ailleurs, M. Diop se désole de la situation de la corruption au Sénégal. Sur ce, il déclare : « nous assistons à une banalisation de la corruption et on a comme l’impression que celle-ci ne heurte pas la conscience des Sénégalais ». Il ajoute en outre que la corruption est ancrée dans les mentalités. C’est pourquoi, a t-il ajouté, nous mettons l’accent sur la sensibilisation et l’éducation de la nouvelle génération. C’est dans cette optique que Abdou Aziz Bâ déclare que : « dans l’immédiat, la commission s’est attachée à la sensibilisation sur le délit de corruption ». Car, pour lui, tout le problème de la corruption c’est la détection. A cet effet, il informe qu’en 2006, « la Cnlcc a traité 31 réclamations et 15% de celles-ce relevaient de la corruption. Et en 2008, on a traité 17 cas de corruption ».
Par la même occasion, le président de la Cnlcc en a profité pour convier les journalistes au panel qu’ils organisent le huit décembre au Cesag sur le thème : « lutte contre la corruption : enjeux et perspectives » qui sera suivi d’un concert thématique de lutte contre la corruption. A cet événement, tous les icônes du Rap et du Mbalax seront invités à faire des prestations sur la corruption.
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