PRODUCTION AUDIOVISUELLE Makizart appuie les Rufisquois dans la création de films d'atelier
Pendant une semaine, de jeunes rufisquois ont été formés aux techniques cinématographiques et aux méthodes d'animation d'ateliers d'éducation à l'image.
A l’initiative de, l’association française Makizart, de jeunes rufisquois ont été formés aux techniques cinématographiques et aux méthodes d’animation d’ateliers d’éducation à l’image. Ils ont été initiés au cinéma afin qu’ils puissent à leur tour démultiplier les acquis auprès du public rufisquois. « Makizart est une association qui fait de la production audiovisuelle et de l’éducation à l’image. Elle accompagne surtout de jeunes auteurs en France pour la production de leur premier court métrage. Elle fait du documentaire et beaucoup d’ateliers d’éducation à l’image, en quelque sorte de la sensibilisation au cinéma par la pratique, a expliqué Vincent Giquel, coordinateur de projets pour l’association MAKIZART basée à Nantes en France.
Leur association est venue à Rufisque dans le cadre du projet « Ciné-Mass-Coop » qui est un « projet cinéma de coopération qui rend hommage à Massar Dieng qui était membre de notre association et qui est aujourd’hui décédé. Le but de ce projet, c’est de sensibiliser les populations de Rufisque au cinéma. Dès lors a première action a consisté à former des formateurs. Les stagiaires étaient composés d’enseignants, des membres de l’Asc Jaloré, des éclaireuses et éclaireurs de Rufisque et d’autres jeunes formés à l’audiovisuel.
Monsieur Giquel précise que l’objectif est que le projet se pérennise avec des initiatives locales de création de films d’atelier, des films participatifs ou même de longs métrages. Il ajoute qu’, à terme, il est aussi question de la création d’une association sur place en « laissant les personnes formées s’organiser et nous viendrons en renfort ».
Pour l’un des formateurs, Alain Brasseur, spécialiste en cinéma d’animation, bruitage et son, « le challenge de cette formation, c’est d’avoir eu avec des groupes relativement hétérogène concernant leur niveau vis-à-vis des connaissances cinématographiques. Il était question de faire en sorte que chacun puisse puiser dans les expériences et les connaissances des autres. C’est quelques chose qui nous a agréablement surpris ».
Par ailleurs, un projet de tournage d’un long métrage est à l’ordre du jour, mais, après « Bul déconné » tourné en 2003, au quartier Arafat de Rufisque et qui a eu un succès international, Makizart va revenir sur ses pas dans ce quartier avec le réalisateur Marc Picavez pour le tournage du film « Dakar, en attendant la pluie ». C’est l’occasion pour l’association française de revenir dans ce quartier et de mettre en place un dispositif solidaire d’accompagnement local, de formation et d’éducation à l’image.
Daouda GUEYE
Sud Quotidien
A l’initiative de, l’association française Makizart, de jeunes rufisquois ont été formés aux techniques cinématographiques et aux méthodes d’animation d’ateliers d’éducation à l’image. Ils ont été initiés au cinéma afin qu’ils puissent à leur tour démultiplier les acquis auprès du public rufisquois. « Makizart est une association qui fait de la production audiovisuelle et de l’éducation à l’image. Elle accompagne surtout de jeunes auteurs en France pour la production de leur premier court métrage. Elle fait du documentaire et beaucoup d’ateliers d’éducation à l’image, en quelque sorte de la sensibilisation au cinéma par la pratique, a expliqué Vincent Giquel, coordinateur de projets pour l’association MAKIZART basée à Nantes en France.
Leur association est venue à Rufisque dans le cadre du projet « Ciné-Mass-Coop » qui est un « projet cinéma de coopération qui rend hommage à Massar Dieng qui était membre de notre association et qui est aujourd’hui décédé. Le but de ce projet, c’est de sensibiliser les populations de Rufisque au cinéma. Dès lors a première action a consisté à former des formateurs. Les stagiaires étaient composés d’enseignants, des membres de l’Asc Jaloré, des éclaireuses et éclaireurs de Rufisque et d’autres jeunes formés à l’audiovisuel.
Monsieur Giquel précise que l’objectif est que le projet se pérennise avec des initiatives locales de création de films d’atelier, des films participatifs ou même de longs métrages. Il ajoute qu’, à terme, il est aussi question de la création d’une association sur place en « laissant les personnes formées s’organiser et nous viendrons en renfort ».
Pour l’un des formateurs, Alain Brasseur, spécialiste en cinéma d’animation, bruitage et son, « le challenge de cette formation, c’est d’avoir eu avec des groupes relativement hétérogène concernant leur niveau vis-à-vis des connaissances cinématographiques. Il était question de faire en sorte que chacun puisse puiser dans les expériences et les connaissances des autres. C’est quelques chose qui nous a agréablement surpris ».
Par ailleurs, un projet de tournage d’un long métrage est à l’ordre du jour, mais, après « Bul déconné » tourné en 2003, au quartier Arafat de Rufisque et qui a eu un succès international, Makizart va revenir sur ses pas dans ce quartier avec le réalisateur Marc Picavez pour le tournage du film « Dakar, en attendant la pluie ». C’est l’occasion pour l’association française de revenir dans ce quartier et de mettre en place un dispositif solidaire d’accompagnement local, de formation et d’éducation à l’image.
Daouda GUEYE
Sud Quotidien
