L’union financière mutualiste (Ufm) de Louga met un terme aux craintes des paysans relatives au financement de la production et la commercialisation agricole. Elle vient d’octroyer un financement de 80 millions de francs cfa à 13 cadres locaux de concertation des organisations de producteurs (Clcop) de la région.
La signature des conventions s’est déroulée mardi à l’occasion de l’inauguration des locaux de l’Union financière mutualiste (Ufm), un réseau d’une vingtaine de mutuelles d’épargne et de crédit de la région de Louga. La structure qui a été portée sur les fonds baptismaux le 29 Avril 2008 s’est dotée d’un siège. Selon le coordonnateur du projet, cette inauguration marque une étape décisive dans le cadre de la constitution d’une union financière mutualiste promue par le mouvement paysan, projet financé par la commission européenne avec l’appui des Ong Cisv et Aquadev et du cadre national de concertation des ruraux (Cncr). En effet, a expliqué Piétro de Nicolai, « c’était à la fois un défi et un pari pour nous de renforcer ces mutuelles et de les amener à se constituer en réseau en tenant compte des exigences du monde rural ». A l’en croire, l’union se propose d’apporter une réponse à la problématique du financement des activités du monde rural. « Les services financiers existants notamment les banques se sont révélés, du point de vue socio-économique, difficilement accessibles à cette couche, et leurs pratiques et procédures inadaptées aux besoins des paysans », a-t-il soutienu. Aujourd’hui l’Ufm, présentée comme un outil financier adapté aux exigences paysannes, confirme l’orientation et l’optique de financement des organisations de producteurs. Avec un encours de crédits de plus d’un demi milliard de francs cfa, l’Ufm dispose d’un fonds de cautionnement mutuel de 30 millions, d’un fonds de calamité de 18 millions et d’un fonds spécifique de 60 millions de francs cfa pour financer les activités agro-pastorales, a fait savoir son directeur Mansour Ndiaye.
80 millions à 13 cadres locaux
D’ailleurs 13 cadres locaux de concertation des organisation de producteurs (Clcop) de la région ont signé sur place une convention de financement de 80 millions de francs cfa pour la production et la commercialisation agricole dans les secteurs du maraîchage, de l’embouche bovine, de l’agriculture, de la pêche et de la transformation des produits. Pour le directeur exécutif de l’association professionnelle des systèmes financiers décentralisés, Sidy Lamine Ndiaye, « la mise en place de cette union s’inscrit dans une vision prospective où le secteur de la micro finance qui connaît beaucoup de mutations appelle à la professionnalisation et à une nouvelle réglementation que seule la mise en réseau peut régler ». Une grande satisfaction des acteurs du monde rural qui se retrouvent dans cette institution très déterminante pour l’avenir de leurs activités socio professionnelles en décadence fautes d’un système de financement autonome et durable, a conclu le président du Cncr.
Ousmane MBENGUE
Le Soleil
La signature des conventions s’est déroulée mardi à l’occasion de l’inauguration des locaux de l’Union financière mutualiste (Ufm), un réseau d’une vingtaine de mutuelles d’épargne et de crédit de la région de Louga. La structure qui a été portée sur les fonds baptismaux le 29 Avril 2008 s’est dotée d’un siège. Selon le coordonnateur du projet, cette inauguration marque une étape décisive dans le cadre de la constitution d’une union financière mutualiste promue par le mouvement paysan, projet financé par la commission européenne avec l’appui des Ong Cisv et Aquadev et du cadre national de concertation des ruraux (Cncr). En effet, a expliqué Piétro de Nicolai, « c’était à la fois un défi et un pari pour nous de renforcer ces mutuelles et de les amener à se constituer en réseau en tenant compte des exigences du monde rural ». A l’en croire, l’union se propose d’apporter une réponse à la problématique du financement des activités du monde rural. « Les services financiers existants notamment les banques se sont révélés, du point de vue socio-économique, difficilement accessibles à cette couche, et leurs pratiques et procédures inadaptées aux besoins des paysans », a-t-il soutienu. Aujourd’hui l’Ufm, présentée comme un outil financier adapté aux exigences paysannes, confirme l’orientation et l’optique de financement des organisations de producteurs. Avec un encours de crédits de plus d’un demi milliard de francs cfa, l’Ufm dispose d’un fonds de cautionnement mutuel de 30 millions, d’un fonds de calamité de 18 millions et d’un fonds spécifique de 60 millions de francs cfa pour financer les activités agro-pastorales, a fait savoir son directeur Mansour Ndiaye.
80 millions à 13 cadres locaux
D’ailleurs 13 cadres locaux de concertation des organisation de producteurs (Clcop) de la région ont signé sur place une convention de financement de 80 millions de francs cfa pour la production et la commercialisation agricole dans les secteurs du maraîchage, de l’embouche bovine, de l’agriculture, de la pêche et de la transformation des produits. Pour le directeur exécutif de l’association professionnelle des systèmes financiers décentralisés, Sidy Lamine Ndiaye, « la mise en place de cette union s’inscrit dans une vision prospective où le secteur de la micro finance qui connaît beaucoup de mutations appelle à la professionnalisation et à une nouvelle réglementation que seule la mise en réseau peut régler ». Une grande satisfaction des acteurs du monde rural qui se retrouvent dans cette institution très déterminante pour l’avenir de leurs activités socio professionnelles en décadence fautes d’un système de financement autonome et durable, a conclu le président du Cncr.
Ousmane MBENGUE
Le Soleil