275 milliards de F Cfa, c’est la somme qu'il faut, selon les consultants de l’Omvs (Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal), pour le programme d’action à l’horizon 2025. Ce programme selon les experts de l’Omvs nécessite un effort d’investissement d’au moins 18 milliards de F Cfa par année.
De l'avis des experts de l’Omvs, une orientation fondamentale est un principe d’action, en réponse à un enjeu important du bassin du fleuve Sénégal. Et, les six orientations proposées sont par natures transversale. A ce titre, elles embrassent des actions proposées indifféremment dans les 7 schémas sectoriels de la phase 2 du Sdage.
Les consultants de rappellent que : « le fleuve Sénégal est source de nombreux bienfaits pour les populations riveraines. Il peut néanmoins être à l’origine de menaces pour les mêmes populations ». Les crues du fleuves, soutiennent-ils, lorsqu’elles sont modérées, permettent certaines activités, comme l’agriculture traditionnelle vivrière de décrue, et favorisent le bon fonctionnement des milieux aquatiques. Cependant lorsqu’elles sont trop importantes et non maîtrisées, les inondations peuvent devenir problématiques et menacer la sécurité des personnes,des activités et des biens.
La maîtrise des effets des inondations passe par deux volets, à en croire, les consultants de l’Omvs, la préservation du risques, afin d’alerter les populations suffisamment à l’avance et prendre les prendre les mesures d’urgences adéquates, et la protection des populations par la mise en œuvre de dispositifs adaptés de nature à réduire le risque. En matière de protection des populations, les consultants de la phase 3 du Sdage préconisent d’étudier des solutions d’aménagement pour lutter contre les inondations cohérentes à l’échelle du bassin, en recherchant la valorisation des zones naturelles d’expansion de crue, la limitation des impacts des ouvrages futurs et l’amélioration de la gestion des ouvrages existants.
Préservation de l’environnement et l’adaptation au changement climatiques
Les consultants soulignent que les cinquante dernières années, l’environnement du bassin a connu une dégradation globale sous l’effet cumulé de la vague de sécheresse qui a sévi dans les années 70 à 90, de l’aménagement du fleuve qui, s’il a eu des effets positifs indiscutables pour la population, a modifié le régime du fleuve et ses relations avec les milieux adjacents.
Les consultants de révéler que si : « si les tendances actuelles se poursuivent sans correctives, les écosystèmes risquent de se dégrader jusqu’à un point de non retour ». Et d’ajouter : « leur état de santé pour le moins précaire les rend particulièrement vulnérables à toute modification du climat, en particulier aux variations de l’incertitude de l’évolution climatique ».
Le cout de ce programme est estimé selon les consultants à 135 milliards de Fcfa.
Le programme d’investissement global et régional se chiffre à 6500 milliards de F Cfa, intégrant le cout des infrastructures de transport, d’énergie et d’alimentation en eau potable.
Cheikh NDONG
Sud Quotidien
De l'avis des experts de l’Omvs, une orientation fondamentale est un principe d’action, en réponse à un enjeu important du bassin du fleuve Sénégal. Et, les six orientations proposées sont par natures transversale. A ce titre, elles embrassent des actions proposées indifféremment dans les 7 schémas sectoriels de la phase 2 du Sdage.
Les consultants de rappellent que : « le fleuve Sénégal est source de nombreux bienfaits pour les populations riveraines. Il peut néanmoins être à l’origine de menaces pour les mêmes populations ». Les crues du fleuves, soutiennent-ils, lorsqu’elles sont modérées, permettent certaines activités, comme l’agriculture traditionnelle vivrière de décrue, et favorisent le bon fonctionnement des milieux aquatiques. Cependant lorsqu’elles sont trop importantes et non maîtrisées, les inondations peuvent devenir problématiques et menacer la sécurité des personnes,des activités et des biens.
La maîtrise des effets des inondations passe par deux volets, à en croire, les consultants de l’Omvs, la préservation du risques, afin d’alerter les populations suffisamment à l’avance et prendre les prendre les mesures d’urgences adéquates, et la protection des populations par la mise en œuvre de dispositifs adaptés de nature à réduire le risque. En matière de protection des populations, les consultants de la phase 3 du Sdage préconisent d’étudier des solutions d’aménagement pour lutter contre les inondations cohérentes à l’échelle du bassin, en recherchant la valorisation des zones naturelles d’expansion de crue, la limitation des impacts des ouvrages futurs et l’amélioration de la gestion des ouvrages existants.
Préservation de l’environnement et l’adaptation au changement climatiques
Les consultants soulignent que les cinquante dernières années, l’environnement du bassin a connu une dégradation globale sous l’effet cumulé de la vague de sécheresse qui a sévi dans les années 70 à 90, de l’aménagement du fleuve qui, s’il a eu des effets positifs indiscutables pour la population, a modifié le régime du fleuve et ses relations avec les milieux adjacents.
Les consultants de révéler que si : « si les tendances actuelles se poursuivent sans correctives, les écosystèmes risquent de se dégrader jusqu’à un point de non retour ». Et d’ajouter : « leur état de santé pour le moins précaire les rend particulièrement vulnérables à toute modification du climat, en particulier aux variations de l’incertitude de l’évolution climatique ».
Le cout de ce programme est estimé selon les consultants à 135 milliards de Fcfa.
Le programme d’investissement global et régional se chiffre à 6500 milliards de F Cfa, intégrant le cout des infrastructures de transport, d’énergie et d’alimentation en eau potable.
Cheikh NDONG
Sud Quotidien