LOUGA : Les défis du millénaire en matière d’eau potable et d’assainissement sont en passe d’être relevés dans la région de Louga. Le programme eau potable et assainissement du millénaire (Pepam) à déjà porté le taux d’accès à l’eau à 70% et celui de l’assainissement à 33% en 2007, non loin des objectifs fixés d’ici à 2015.
C’est ce qui ressort de la revue régionale du programme eau potable et assainissement du millénaire (Pepam) qui a réuni pendant deux jours les différents acteurs, services techniques, responsables de projets et d’Ong, élus locaux et autres partenaires, au centre culturel régional. Une rencontre dont les travaux ont été axés autours de quatre points à savoir la revue des opérations en cours, la situation du patrimoine des infrastructures d’hydraulique et d’assainissement, l’état des lieux de l’accès et la définition des actions prioritaires de développement et de consolidation de l’accès pour la période 2008-2011. Ainsi, par rapport aux objectifs assignés au Pepam et pour lequel le sous programme Bad a démarré en 2006 pour une durée de 4 ans, il a été noté la desserte en eau potable au profit de 180.000 personnes (dont 9.000 branchements particuliers des ménages), la réalisation de latrines dans 17.000 ménages et la construction de 477 édicules publics, entre autres.
Le Pepam a aussi réussi, dans le cadre de la reprise des ouvrages de captage, à en réhabiliter 16 et renouvelé 4 en plus de la construction de 9 nouveaux forages, 19 châteaux d’eau, 47 extensions et 1.100 branchements particuliers (soit une cible de 90.000 personnes). Ce qui fera dire au chef de service régional de l’hydraulique, Khaly Diagne, qu’il y a une forte progression du taux d’accès à l’eau potable qui est passé de 57% en 2006 à 70% en 2007. « En termes clairs, 21 communautés rurales sur 46 sont en dessous de la moyenne, alors que dans certaines communautés rurales comme Léona et Pété Warack, du fait de nos partenaires, le projet village du millénaire ou l’Initiative de convergence avec Aquadev, les taux d’accès ont dépassé les 100% », a-t-il indiqué non sans relever des disparités au niveau de certaines localités comme Tessekré où le taux reste encore faible.
Concernant le volet assainissement, Khaly Diagne a révélé que le sous-programme Bad a permis à la région de Louga de faire passer le taux d’accès de 17% à 33,77%. Nous sommes en train de dérouler d’autres sous-programmes comme Lux Sen 026 qui va réaliser plus de 6.000 ouvrages. D’autres actions du genre seront menées afin que le développement d’un système d’assainissement autonome soit effectif à Louga », a confié Moustapha Guèye. Un sentiment partagé avec le secrétaire permanent de l’association nationale des conseillers ruraux (Ancr), Mouhameth Abiboulaye Niass, qui a salué en outre la démarche du Pepam qui, à travers la planification des actions, devra permettre une couverture rationnelle des activités en eau et assainissement dans les collectivités locales.
Ousmane MBENGUE
Le Soleil
C’est ce qui ressort de la revue régionale du programme eau potable et assainissement du millénaire (Pepam) qui a réuni pendant deux jours les différents acteurs, services techniques, responsables de projets et d’Ong, élus locaux et autres partenaires, au centre culturel régional. Une rencontre dont les travaux ont été axés autours de quatre points à savoir la revue des opérations en cours, la situation du patrimoine des infrastructures d’hydraulique et d’assainissement, l’état des lieux de l’accès et la définition des actions prioritaires de développement et de consolidation de l’accès pour la période 2008-2011. Ainsi, par rapport aux objectifs assignés au Pepam et pour lequel le sous programme Bad a démarré en 2006 pour une durée de 4 ans, il a été noté la desserte en eau potable au profit de 180.000 personnes (dont 9.000 branchements particuliers des ménages), la réalisation de latrines dans 17.000 ménages et la construction de 477 édicules publics, entre autres.
Le Pepam a aussi réussi, dans le cadre de la reprise des ouvrages de captage, à en réhabiliter 16 et renouvelé 4 en plus de la construction de 9 nouveaux forages, 19 châteaux d’eau, 47 extensions et 1.100 branchements particuliers (soit une cible de 90.000 personnes). Ce qui fera dire au chef de service régional de l’hydraulique, Khaly Diagne, qu’il y a une forte progression du taux d’accès à l’eau potable qui est passé de 57% en 2006 à 70% en 2007. « En termes clairs, 21 communautés rurales sur 46 sont en dessous de la moyenne, alors que dans certaines communautés rurales comme Léona et Pété Warack, du fait de nos partenaires, le projet village du millénaire ou l’Initiative de convergence avec Aquadev, les taux d’accès ont dépassé les 100% », a-t-il indiqué non sans relever des disparités au niveau de certaines localités comme Tessekré où le taux reste encore faible.
Concernant le volet assainissement, Khaly Diagne a révélé que le sous-programme Bad a permis à la région de Louga de faire passer le taux d’accès de 17% à 33,77%. Nous sommes en train de dérouler d’autres sous-programmes comme Lux Sen 026 qui va réaliser plus de 6.000 ouvrages. D’autres actions du genre seront menées afin que le développement d’un système d’assainissement autonome soit effectif à Louga », a confié Moustapha Guèye. Un sentiment partagé avec le secrétaire permanent de l’association nationale des conseillers ruraux (Ancr), Mouhameth Abiboulaye Niass, qui a salué en outre la démarche du Pepam qui, à travers la planification des actions, devra permettre une couverture rationnelle des activités en eau et assainissement dans les collectivités locales.
Ousmane MBENGUE
Le Soleil