L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar est désormais dotée d’un Centre de formation en expertise comptable (Cfec). L’établissement est logé au sein de l’Ecole polytechnique supérieure (Esp).
La première promotion composée de 70 étudiants a déjà démarré les cours il y a 2 semaines, a indiqué Mamour Fall, président de l’Ordre national des experts comptables et des comptables agréés du Sénégal (Onecca). Il a avancé que les étudiants bénéficieront d’une codiplômation en Licence et Master du Centre de formation en expertise comptable (Cfec) de Dakar et de l’Institut national des techniques économiques et comptables (Intec) de Paris. À partir de la rentrée prochaine (2013-2014), a poursuivi Mamour Fall, « il y aura une formation à l’expertise comptable de l’Uemoa (Decofi) ». Il est aussi prévu un Master en Comptabilité, contrôle et audit (Cca), à l’image de celui délivré par l’Intec à Paris. « Ce département (Cca) est dirigé par Patrick Boisselier du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) de Paris », a précisé M. Fall, qui fait remarquer que le Sénégal ne compte que « 130 experts comptables ». « Si dans 5 ans, on passe à 500, on aura réussi », a-t-il dit, non sans rappeler que dans ses stratégies et plan d’actions, l’Onecca met l’accent sur l’amélioration de la qualité des services rendus à la société mais également le recrutement d’experts bien formés. Il a magnifié le partenariat entre sa structure, l’Esp et l’Intec. Un partenariat, si l’on en croit Patrick Boisselier du Cnam, qui va renforcer la culture commune entre nos deux pays, appréciant la volonté des signataires d’offrir une formation de qualité aux jeunes. Ce, d’autant plus, selon le recteur de l’Ucad, le Pr Saliou Ndiaye, « la comptabilité aide à plus de fiabilité de notre économie ». Il a salué l’apport de l’expertise de l’Onecca à l’Ucad.
Relation avec le monde du travail
Selon le recteur, ce partenariat s’inscrit dans la nouvelle vision de l’institution classée « première université francophone d’Afrique ». Il a révélé que l’Ucad va vers un Contrat de performance (Cdp) qui repose sur 5 objectifs : l’amélioration de l’efficacité interne, l’amélioration de la qualité, l’amélioration de la relation avec le monde du travail, l’utilisation des Tic et l’amélioration de la gouvernance universitaire. « Nous allons injecter 1 milliard de FCfa dans l’objectif 3, c’est-à-dire la relation avec le monde du travail », a-t-il promis. Le Pr Saliou Ndiaye d’informer que les 5 objectifs de l’Ucad ont été déclinés en 13 stratégies et 25 actions, dont chacune a fait l’objet d’un projet. « Cela nous permettra d’améliorer nos curricula et de faire le lien avec le monde du travail », a-t-il estimé. Il a annoncé la création, à cet effet, d’une direction comptable et financière, rappelant que l’Esp est un fleuron de l’Ucad. L’école vient de créer un diplôme en conducteur de travaux dont les étudiants ont pu vite s’insérer, dont certains à l’extérieur (Burundi et Cameroun). « C’est dire que vous pouvez faire confiance à l’Ucad », a lancé le recteur à ses partenaires.
D. MANE
Le Soleil
La première promotion composée de 70 étudiants a déjà démarré les cours il y a 2 semaines, a indiqué Mamour Fall, président de l’Ordre national des experts comptables et des comptables agréés du Sénégal (Onecca). Il a avancé que les étudiants bénéficieront d’une codiplômation en Licence et Master du Centre de formation en expertise comptable (Cfec) de Dakar et de l’Institut national des techniques économiques et comptables (Intec) de Paris. À partir de la rentrée prochaine (2013-2014), a poursuivi Mamour Fall, « il y aura une formation à l’expertise comptable de l’Uemoa (Decofi) ». Il est aussi prévu un Master en Comptabilité, contrôle et audit (Cca), à l’image de celui délivré par l’Intec à Paris. « Ce département (Cca) est dirigé par Patrick Boisselier du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) de Paris », a précisé M. Fall, qui fait remarquer que le Sénégal ne compte que « 130 experts comptables ». « Si dans 5 ans, on passe à 500, on aura réussi », a-t-il dit, non sans rappeler que dans ses stratégies et plan d’actions, l’Onecca met l’accent sur l’amélioration de la qualité des services rendus à la société mais également le recrutement d’experts bien formés. Il a magnifié le partenariat entre sa structure, l’Esp et l’Intec. Un partenariat, si l’on en croit Patrick Boisselier du Cnam, qui va renforcer la culture commune entre nos deux pays, appréciant la volonté des signataires d’offrir une formation de qualité aux jeunes. Ce, d’autant plus, selon le recteur de l’Ucad, le Pr Saliou Ndiaye, « la comptabilité aide à plus de fiabilité de notre économie ». Il a salué l’apport de l’expertise de l’Onecca à l’Ucad.
Relation avec le monde du travail
Selon le recteur, ce partenariat s’inscrit dans la nouvelle vision de l’institution classée « première université francophone d’Afrique ». Il a révélé que l’Ucad va vers un Contrat de performance (Cdp) qui repose sur 5 objectifs : l’amélioration de l’efficacité interne, l’amélioration de la qualité, l’amélioration de la relation avec le monde du travail, l’utilisation des Tic et l’amélioration de la gouvernance universitaire. « Nous allons injecter 1 milliard de FCfa dans l’objectif 3, c’est-à-dire la relation avec le monde du travail », a-t-il promis. Le Pr Saliou Ndiaye d’informer que les 5 objectifs de l’Ucad ont été déclinés en 13 stratégies et 25 actions, dont chacune a fait l’objet d’un projet. « Cela nous permettra d’améliorer nos curricula et de faire le lien avec le monde du travail », a-t-il estimé. Il a annoncé la création, à cet effet, d’une direction comptable et financière, rappelant que l’Esp est un fleuron de l’Ucad. L’école vient de créer un diplôme en conducteur de travaux dont les étudiants ont pu vite s’insérer, dont certains à l’extérieur (Burundi et Cameroun). « C’est dire que vous pouvez faire confiance à l’Ucad », a lancé le recteur à ses partenaires.
D. MANE
Le Soleil