La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) a mis en place un dispositif de participation des Acteurs non étatiques (Anes) pour une gouvernance efficace du système éducatif. Ce projet a été présenté, hier, à la presse, en présence de partenaires, notamment l’Ue, Enda Graf Sahel, Fenapees et Rocare.
L’éducation au Sénégal est un secteur à problèmes. D’année en année, des perturbations récurrentes secouent ce milieu. Or, l’Etat consacre des moyens colossaux pour l’apaisement de ce secteur. Pour appuyer ces efforts et dans le souci de combattre les nombreux maux qui secouent l’éducation, la Cosydep a mis en place le dispositif de participation des Acteurs non étatiques (Anes) pour une gouvernance efficace du système éducatif dans le pays. Ce programme, financé à hauteur de 85 millions de FCfa par l’Union européenne, concerne les régions de Kaffrine, Diourbel et Tambacounda, pour une durée de 24 mois.
Le choix de ces régions s’explique par le fait que « l’analyse du système éducatif révèle un certain nombre de déficiences, en l’occurrence la faiblesse des résultats et la position défavorable de certaines régions qui sont principalement liées à des dysfonctionnements dans le système de gouvernance du secteur », a indiqué le Président du conseil d’administration (Pca) de la Cosydep, Moussa Mbaye. Il précise que la faiblesse des résultats enregistrés par les régions d’intervention est fondamentalement due aux limites notées dans les modes de gouvernance locale du secteur. Pour lui, le projet, en agissant sur le fonctionnement des organes de gestion et à tous les niveaux, permettra d’améliorer leurs performances.
Ciblant les apprenants, les associations de parents d’élèves et des Anes des 3 régions susmentionnées, ce programme vise à expérimenter un dispositif d’amélioration de la gouvernance du système éducatif à l’échelle des régions de Kaffrine, Diourbel et Tambacounda, mais également à capitaliser le modèle produit en vue d’une validation et d’une dissémination à l’échelle nationale.
Ainsi, des résultats sont envisageables, notamment la participation plus efficace des Anes au processus d’élaboration et de mise en œuvre des pratiques et des politiques publiques dans le secteur de l’éducation. Mieux, le modèle de gouvernance territoriale produit, en rapport avec le niveau national, sera capitalisé et disséminé, selon le Pca de la Cosydep.
L’inspecteur d’académie de Tambacounda, Alioune Ndiaye, a salué le choix porté sur cette région sud du pays. Il note que la région de Tamba qui enregistrait un bon taux de scolarisation, fait partie aujourd’hui de l’une des régions qui ont le plus faible taux de scolarisation dans le pays. Il reste persuadé que ce projet permettra d’apporter des solutions aux difficultés qui minent l’éducation dans cette partie, voire l’étendue du territoire national.
Quant à Bacary Badiane, le président de la Fédération nationale des associations de parents d’élèves et étudiants du Sénégal (Fenapes), il se réjouit de l’implication de tous les acteurs de l’école dans ce projet. « L’école est malade. Il urge donc d’inclure et de mobiliser toutes les ressources humaines et matérielles, afin d’éviter les conflits constants », indique-t-il.
Ibrahima KANDE (stagiaire)
Le Soleil
L’éducation au Sénégal est un secteur à problèmes. D’année en année, des perturbations récurrentes secouent ce milieu. Or, l’Etat consacre des moyens colossaux pour l’apaisement de ce secteur. Pour appuyer ces efforts et dans le souci de combattre les nombreux maux qui secouent l’éducation, la Cosydep a mis en place le dispositif de participation des Acteurs non étatiques (Anes) pour une gouvernance efficace du système éducatif dans le pays. Ce programme, financé à hauteur de 85 millions de FCfa par l’Union européenne, concerne les régions de Kaffrine, Diourbel et Tambacounda, pour une durée de 24 mois.
Le choix de ces régions s’explique par le fait que « l’analyse du système éducatif révèle un certain nombre de déficiences, en l’occurrence la faiblesse des résultats et la position défavorable de certaines régions qui sont principalement liées à des dysfonctionnements dans le système de gouvernance du secteur », a indiqué le Président du conseil d’administration (Pca) de la Cosydep, Moussa Mbaye. Il précise que la faiblesse des résultats enregistrés par les régions d’intervention est fondamentalement due aux limites notées dans les modes de gouvernance locale du secteur. Pour lui, le projet, en agissant sur le fonctionnement des organes de gestion et à tous les niveaux, permettra d’améliorer leurs performances.
Ciblant les apprenants, les associations de parents d’élèves et des Anes des 3 régions susmentionnées, ce programme vise à expérimenter un dispositif d’amélioration de la gouvernance du système éducatif à l’échelle des régions de Kaffrine, Diourbel et Tambacounda, mais également à capitaliser le modèle produit en vue d’une validation et d’une dissémination à l’échelle nationale.
Ainsi, des résultats sont envisageables, notamment la participation plus efficace des Anes au processus d’élaboration et de mise en œuvre des pratiques et des politiques publiques dans le secteur de l’éducation. Mieux, le modèle de gouvernance territoriale produit, en rapport avec le niveau national, sera capitalisé et disséminé, selon le Pca de la Cosydep.
L’inspecteur d’académie de Tambacounda, Alioune Ndiaye, a salué le choix porté sur cette région sud du pays. Il note que la région de Tamba qui enregistrait un bon taux de scolarisation, fait partie aujourd’hui de l’une des régions qui ont le plus faible taux de scolarisation dans le pays. Il reste persuadé que ce projet permettra d’apporter des solutions aux difficultés qui minent l’éducation dans cette partie, voire l’étendue du territoire national.
Quant à Bacary Badiane, le président de la Fédération nationale des associations de parents d’élèves et étudiants du Sénégal (Fenapes), il se réjouit de l’implication de tous les acteurs de l’école dans ce projet. « L’école est malade. Il urge donc d’inclure et de mobiliser toutes les ressources humaines et matérielles, afin d’éviter les conflits constants », indique-t-il.
Ibrahima KANDE (stagiaire)
Le Soleil