Lors de la journée d’information et d’échanges sur les enjeux de la transition de l’analogie au numérique organisée, par la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, en collaboration avec le Comité national de pilotage de la transition de l’analogie au numérique (Contan), l’implication des opérateurs économiques dans le processus a été recommandée pour « saisir les opportunités considérables » face aux multinationales.
Les différents acteurs qui ont pris part à la journée d’information et d’échanges sur les enjeux de la transition de l’analogie au numérique veulent faire du numérique « un levier pour l’émergence ». Aussi, « Il y a des opportunités considérables (vente de décodeurs, création d’un nombre important de radios et de télévisions, de services…) pour nos opérateurs économiques. Les groupes multinationaux suivent de très près ce qui se passe chez nous et il faut éviter que tout cela tombe dans la escarcelle des multinationales », a averti le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, Mamadou Lamine Niang. Il a, en outre, souhaité que le Sénégal fasse confiance aux opérateurs sénégalais car « les compétences et les moyens existent. Il faut qu’ils (opérateurs économiques) soient informés suivant le processus et se préparent pour le combat à livrer à ces multinationales », a-t-il ajouté. Pour sa part, le représentant du ministre du Commerce Alioune Sarr s’est réjoui de cette journée, qui va permettre « aux différents acteurs et aux opérateurs économiques des Tic de saisir les nombreuses opportunités qui découlent de cette transition, de mieux saisir les enjeux et d’en tirer le maximum d’avantages ». Il a rappelé et aussi salué la mise en place du Contan (Comité national de pilotage de la transition de l’analogie au numérique) et la nomination d’un directeur exécutif à la tête dudit comité. Ce dernier, dans son allocution, a soutenu que le Sénégal a décidé de ne pas en faire une simple question technique. Mais « d’utiliser les toutes dernières technologies et de voir toutes les possibilités pour créer un environnement propice aux activités multiples », a renchéri Amadou Top, directeur exécutif du Contan. Il a invité les entreprises formelle, informelle, individuelle…à s’impliquer dans le processus.
Dans son exposé, Ousseynou Dieng, expert du Contan, a fait état d’une « harmonisation de toutes les stratégies gouvernementales pour la transition numérique ». Expliquant le passage au numérique du fait de la rareté des fréquences et des nouveaux besoins, il a fait comprendre que le numérique donne « une infinité de services et une meilleure qualité (son, image). Il permet une économie d’énergie, une multiplication du nombre de programmes, offre de nouveaux services à valeur ajoutée ».
Amadou DIOP
Le Soleil
Les différents acteurs qui ont pris part à la journée d’information et d’échanges sur les enjeux de la transition de l’analogie au numérique veulent faire du numérique « un levier pour l’émergence ». Aussi, « Il y a des opportunités considérables (vente de décodeurs, création d’un nombre important de radios et de télévisions, de services…) pour nos opérateurs économiques. Les groupes multinationaux suivent de très près ce qui se passe chez nous et il faut éviter que tout cela tombe dans la escarcelle des multinationales », a averti le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, Mamadou Lamine Niang. Il a, en outre, souhaité que le Sénégal fasse confiance aux opérateurs sénégalais car « les compétences et les moyens existent. Il faut qu’ils (opérateurs économiques) soient informés suivant le processus et se préparent pour le combat à livrer à ces multinationales », a-t-il ajouté. Pour sa part, le représentant du ministre du Commerce Alioune Sarr s’est réjoui de cette journée, qui va permettre « aux différents acteurs et aux opérateurs économiques des Tic de saisir les nombreuses opportunités qui découlent de cette transition, de mieux saisir les enjeux et d’en tirer le maximum d’avantages ». Il a rappelé et aussi salué la mise en place du Contan (Comité national de pilotage de la transition de l’analogie au numérique) et la nomination d’un directeur exécutif à la tête dudit comité. Ce dernier, dans son allocution, a soutenu que le Sénégal a décidé de ne pas en faire une simple question technique. Mais « d’utiliser les toutes dernières technologies et de voir toutes les possibilités pour créer un environnement propice aux activités multiples », a renchéri Amadou Top, directeur exécutif du Contan. Il a invité les entreprises formelle, informelle, individuelle…à s’impliquer dans le processus.
Dans son exposé, Ousseynou Dieng, expert du Contan, a fait état d’une « harmonisation de toutes les stratégies gouvernementales pour la transition numérique ». Expliquant le passage au numérique du fait de la rareté des fréquences et des nouveaux besoins, il a fait comprendre que le numérique donne « une infinité de services et une meilleure qualité (son, image). Il permet une économie d’énergie, une multiplication du nombre de programmes, offre de nouveaux services à valeur ajoutée ».
Amadou DIOP
Le Soleil