Dakar, 19 mars (APS) - Serigne Mansour Tall, chargé de programmes des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) au Sénégal, a préconisé, mardi à Dakar, la mise en œuvre d'un processus de planification urbaine qui tienne compte des risques d’inondation.
‘’Le risque zéro n’existe pas mais les inondations interviennent souvent, parce qu’il y a des défauts de planification. Une des solutions doit être de mettre en œuvre un processus de planification urbaine qui tienne en compte les risques d’inondation’’, a dit M. Tall.
Il faisait une présentation sur ''la gestion de l’urbanisme et de l’inondation dans les villes : les expériences UN-Habitat’’, à l’occasion d’un atelier de formation de deux jours sur la gestion des inondations.
Cette rencontre a été conjointement organisée par le ministère de la Restructuration et de l‘Aménagement des zones d’inondations, le Centre de recherches statistiques, économiques et sociales et de formation pour les pays islamiques (SESRIC) et la Banque islamique de développement (BID).
Selon lui, le point de départ de tout cela, c’est qu’il manque des politiques urbaines. ''On ne sait pas ce qu’on veut faire de nos villes et il faut qu’on initie aujourd’hui des politiques urbaines durables qui tiennent en compte des risques d’inondation qui montrent où est-ce que nous voulons aller’’, a-t-il soutenu.
M. Tall a souligné que ‘’la couverture de la région de Dakar en plan d’urbanisme de détail est très incomplète''. ''Il y a quelques sites qui sont couverts par ce plan alors que c’est nécessaire pour organiser l’occupation de l’espace. Il faut certes planifier mais il faut faire appliquer cette planification’’, a-t-il ajouté.
Pour lui, ‘’il faut une maitrise de la planification urbaine, faire en sorte que l’ensemble des plans reflète le risque d’inondation pour que ce dernier soit suffisamment prise en compte’’.
Serigne Mansour Tall a insisté sur la nécessité de faire une évaluation du Plan Jaxaay et d’autres projets en cours.
Il a par ailleurs estimé que ‘’aujourd’hui, si nous voulons mettre en place des politiques à but d’habitat sensibles aux sinistrés, il faudrait qu’on tienne en compte la contribution des citoyens'', relevant que les coûts ''doivent être en partie recouvrés pour que les opérations soient susceptibles d’être produites ailleurs’’.
Il a par ailleurs indiqué qu’il faut la valorisation et la réhabilitation des zones libérées. ''Ces zones sont certes inondées mais on peut toujours changer leur vocation et les utiliser pour une autre destination. Si on laisse ces zones à l’état, d’autres personnes peuvent venir et les occuper''.
FD/AD
‘’Le risque zéro n’existe pas mais les inondations interviennent souvent, parce qu’il y a des défauts de planification. Une des solutions doit être de mettre en œuvre un processus de planification urbaine qui tienne en compte les risques d’inondation’’, a dit M. Tall.
Il faisait une présentation sur ''la gestion de l’urbanisme et de l’inondation dans les villes : les expériences UN-Habitat’’, à l’occasion d’un atelier de formation de deux jours sur la gestion des inondations.
Cette rencontre a été conjointement organisée par le ministère de la Restructuration et de l‘Aménagement des zones d’inondations, le Centre de recherches statistiques, économiques et sociales et de formation pour les pays islamiques (SESRIC) et la Banque islamique de développement (BID).
Selon lui, le point de départ de tout cela, c’est qu’il manque des politiques urbaines. ''On ne sait pas ce qu’on veut faire de nos villes et il faut qu’on initie aujourd’hui des politiques urbaines durables qui tiennent en compte des risques d’inondation qui montrent où est-ce que nous voulons aller’’, a-t-il soutenu.
M. Tall a souligné que ‘’la couverture de la région de Dakar en plan d’urbanisme de détail est très incomplète''. ''Il y a quelques sites qui sont couverts par ce plan alors que c’est nécessaire pour organiser l’occupation de l’espace. Il faut certes planifier mais il faut faire appliquer cette planification’’, a-t-il ajouté.
Pour lui, ‘’il faut une maitrise de la planification urbaine, faire en sorte que l’ensemble des plans reflète le risque d’inondation pour que ce dernier soit suffisamment prise en compte’’.
Serigne Mansour Tall a insisté sur la nécessité de faire une évaluation du Plan Jaxaay et d’autres projets en cours.
Il a par ailleurs estimé que ‘’aujourd’hui, si nous voulons mettre en place des politiques à but d’habitat sensibles aux sinistrés, il faudrait qu’on tienne en compte la contribution des citoyens'', relevant que les coûts ''doivent être en partie recouvrés pour que les opérations soient susceptibles d’être produites ailleurs’’.
Il a par ailleurs indiqué qu’il faut la valorisation et la réhabilitation des zones libérées. ''Ces zones sont certes inondées mais on peut toujours changer leur vocation et les utiliser pour une autre destination. Si on laisse ces zones à l’état, d’autres personnes peuvent venir et les occuper''.
FD/AD