Le gouvernement veut passer d’une logique de moyens à une logique de résultats, selon le ministre du Plan, Abdoulaye Baldé. Il présidait, hier, l’ouverture d’un atelier portant sur l’étude des lettres de politiques sectorielles de développement (Lpsd). Chaque département ministériel aura sa Lpsd d’ici à 2017.
Une étude commanditée par le ministère du Plan a révélé que seul le tiers (9 sur 31) des départements ministériels que compte l’actuel gouvernement dispose d’une Lettre de politique sectorielle (Lps). Selon les auteurs de l’étude, certaines de ces Lps datent des années 1990 et n’ont jamais été réactualisées. Même si la dernière génération de Lpsd (qui ont été élaborées à partir de 2008) s’articulent bien aux différents documents de politiques économiques et sociales à savoir le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp), le Document de politique économique et sociale (Dpes) puis la Stratégie nationale de développement économique et social (Sndes). Du reste, l’étude recommande d’articuler les Lps à la Sndes ou au calendrier républicain, autrement dit, le mandat présidentiel. L’autre recommandation forte de l’étude, c’est la création d’un Comité national de pilotage et de validation de toutes les lettres de politiques sectorielles. A ce titre, le ministre du Plan, Abdoulaye Baldé, annonce que tous les ministères seront dotés de lettres de politiques sectorielles d’ici à 2017. Le manque de réalisme dans la planification et la faiblesse du dispositif de suivi-évaluation sont identifiés comme étant les principales faiblesses des Lps actuelles.
Pour Abdoulaye Baldé, cette étude s’inscrit dans les réformes entamées par le gouvernement, depuis quelques années, pour améliorer l’efficacité de l’action publique. Le but est d’asseoir la culture de la Gestion axée sur les résultats (Gar) et de l’évaluation, au sein des administrations et d’augmenter l’efficacité des politiques publiques, dit-il. « A travers ces réformes, le Sénégal vise non seulement à renforcer les acquis de bonne gouvernance, notamment dans le domaine des finances publiques, mais aussi à accélérer l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) et partant, amorcer l’émergence économique pour le bien-être des populations », explique Abdoulaye Baldé. Pour relever le défi de la planification, le gouvernement a systématiquement créé des cellules de planification dans tous les ministères, assure-t-il.
D’une logique de moyens à une logique de résultats
Le ministre précise que ces cellules de planification travailleront en étroite collaboration avec son département pour assurer une bonne prise en charge de leurs missions. Selon M. Baldé, c’est dans ce cadre que s’inscrit également la transposition diligente des nouvelles directives de l’Uemoa relatives au cadre harmonisé de gestion des finances publiques adoptées le 26 juin 2009 dans le droit positif sénégalais. « Ces dernières consacrent, de fait, l’utilisation d’instruments de programmation pluriannuelle pour une gestion plus efficace des ressources publiques, avec comme enjeux clés : passer d’une logique de moyens à une logique de résultats et renforcer la transparence », ajoute-t-il. Cette disposition sera matérialisée par la systématisation du Document de programmation budgétaire et économique pluriannuel (Dpbep) qui doit entrer en vigueur, au plus tard, en 2017. Abdoulaye Baldé note aussi une faible performance en bonnes pratiques due au fait que chaque Lpsd a son propre plan et trouve la nécessité d’une harmonisation par la réalisation préalable d’un guide. L’étude recommande l’élaboration de Lpsd par secteur en lieu et place d’un département ministériel.
Cheikh Malick COLY et Seydou KA
Le Soleil
Une étude commanditée par le ministère du Plan a révélé que seul le tiers (9 sur 31) des départements ministériels que compte l’actuel gouvernement dispose d’une Lettre de politique sectorielle (Lps). Selon les auteurs de l’étude, certaines de ces Lps datent des années 1990 et n’ont jamais été réactualisées. Même si la dernière génération de Lpsd (qui ont été élaborées à partir de 2008) s’articulent bien aux différents documents de politiques économiques et sociales à savoir le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp), le Document de politique économique et sociale (Dpes) puis la Stratégie nationale de développement économique et social (Sndes). Du reste, l’étude recommande d’articuler les Lps à la Sndes ou au calendrier républicain, autrement dit, le mandat présidentiel. L’autre recommandation forte de l’étude, c’est la création d’un Comité national de pilotage et de validation de toutes les lettres de politiques sectorielles. A ce titre, le ministre du Plan, Abdoulaye Baldé, annonce que tous les ministères seront dotés de lettres de politiques sectorielles d’ici à 2017. Le manque de réalisme dans la planification et la faiblesse du dispositif de suivi-évaluation sont identifiés comme étant les principales faiblesses des Lps actuelles.
Pour Abdoulaye Baldé, cette étude s’inscrit dans les réformes entamées par le gouvernement, depuis quelques années, pour améliorer l’efficacité de l’action publique. Le but est d’asseoir la culture de la Gestion axée sur les résultats (Gar) et de l’évaluation, au sein des administrations et d’augmenter l’efficacité des politiques publiques, dit-il. « A travers ces réformes, le Sénégal vise non seulement à renforcer les acquis de bonne gouvernance, notamment dans le domaine des finances publiques, mais aussi à accélérer l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) et partant, amorcer l’émergence économique pour le bien-être des populations », explique Abdoulaye Baldé. Pour relever le défi de la planification, le gouvernement a systématiquement créé des cellules de planification dans tous les ministères, assure-t-il.
D’une logique de moyens à une logique de résultats
Le ministre précise que ces cellules de planification travailleront en étroite collaboration avec son département pour assurer une bonne prise en charge de leurs missions. Selon M. Baldé, c’est dans ce cadre que s’inscrit également la transposition diligente des nouvelles directives de l’Uemoa relatives au cadre harmonisé de gestion des finances publiques adoptées le 26 juin 2009 dans le droit positif sénégalais. « Ces dernières consacrent, de fait, l’utilisation d’instruments de programmation pluriannuelle pour une gestion plus efficace des ressources publiques, avec comme enjeux clés : passer d’une logique de moyens à une logique de résultats et renforcer la transparence », ajoute-t-il. Cette disposition sera matérialisée par la systématisation du Document de programmation budgétaire et économique pluriannuel (Dpbep) qui doit entrer en vigueur, au plus tard, en 2017. Abdoulaye Baldé note aussi une faible performance en bonnes pratiques due au fait que chaque Lpsd a son propre plan et trouve la nécessité d’une harmonisation par la réalisation préalable d’un guide. L’étude recommande l’élaboration de Lpsd par secteur en lieu et place d’un département ministériel.
Cheikh Malick COLY et Seydou KA
Le Soleil