Le Japon célèbre durant ce mois d'août les vingt ans de la présence de la Jica au Sénégal. Ce bureau de représentation qui s'inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays, a été ouvert en 1989.
C'est ainsi que, à travers un communiqué, cette agence est revenue sur les nombreuses réalisations qui ont jalonné cette collaboration basée essentiellement sur la recherche du développement. ‘L'échange de notes consacrant son fonctionnement entre les gouvernements du Sénégal et du Japon a été signé le 13 mars 1989’, précise le communiqué. Mais il faut dire que l'appui de ce pays de l'Asie du sud-est s'oriente particulièrement vers des aspects de développement. Une assistance qui met l'accent sur le co-développement et l'appui à la base. ‘Plus de cent vingt forages équipés, couplés avec des châteaux d'eau et systèmes d'adduction d'eau potable, quatorze projets de réalisation d'infrastructures de base pour la pêche’, ont été fournis, rappelle le document qui précise que cela a été effectif grâce à l'appui du ministère japonais des Affaires étrangères.
Il y a également le volet éducatif qui a beaucoup bénéficié des vingt ans de présence et d'activités de la Jica au Sénégal. C'est ainsi qu'avec cette agence, ‘mille trois cents sénégalais sont envoyés en stage au Japon, mille cinq cents salles de classes construites, sans compter l'implication de quatre cents experts japonais et autres huit cents volontaires depuis 1980’. Ce qui ne semble pas exclure les assistances sous forme d'appui en équipements de travail. Il s'agit, entre autres, ‘de quatre camions frigorifiques, trois centres de pêche, deux marchés centraux au poisson et deux navires de recherches océanographiques’, liste la Jica. Une forte présence dans ce domaine due à une grande expérience et à une tradition du Japon en matière de pêche. Mais depuis l'année dernière, les ambitions de ce pays au Sénégal se sont accrues avec une volonté de diversification de ses secteurs d'activité. Ce qui fait qu’’en octobre 2008, il y a eu la naissance de la nouvelle Jica issue de sa fusion avec les départements chargés des opérations de coopération économique de la Banque japonaise pour la coopération technique (Jbic)’, fait remarquer le communiqué daté du 19 août 2009. Celle-ci devant, désormais, se charger ‘des prêts concessionnels et d’une partie de l'aide financière non remboursable’. Mieux, la Jica dit avoir ‘exécuté l'initiative de la quatrième conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (Ticad 4) organisée en mai 2008’. Une rencontre favorisant le lancement de la coalition pour le développement du riz en Afrique (Card) et dont l'objectif, selon le communiqué consiste à ‘doubler la production du riz en Afrique dans les dix années à venir’. Des perspectives qui amènent cette agence japonaise de coopération internationale à miser sur de bonnes performances de l'agriculture dans les pays du Tiers monde, dans les années à venir. Ainsi, s'engage-t-elle à doubler le volume de son aide envers le Sénégal par rapport à 2008 d'ici 2012.
Abdoul Aziz AGNE
Wal Fadjri
C'est ainsi que, à travers un communiqué, cette agence est revenue sur les nombreuses réalisations qui ont jalonné cette collaboration basée essentiellement sur la recherche du développement. ‘L'échange de notes consacrant son fonctionnement entre les gouvernements du Sénégal et du Japon a été signé le 13 mars 1989’, précise le communiqué. Mais il faut dire que l'appui de ce pays de l'Asie du sud-est s'oriente particulièrement vers des aspects de développement. Une assistance qui met l'accent sur le co-développement et l'appui à la base. ‘Plus de cent vingt forages équipés, couplés avec des châteaux d'eau et systèmes d'adduction d'eau potable, quatorze projets de réalisation d'infrastructures de base pour la pêche’, ont été fournis, rappelle le document qui précise que cela a été effectif grâce à l'appui du ministère japonais des Affaires étrangères.
Il y a également le volet éducatif qui a beaucoup bénéficié des vingt ans de présence et d'activités de la Jica au Sénégal. C'est ainsi qu'avec cette agence, ‘mille trois cents sénégalais sont envoyés en stage au Japon, mille cinq cents salles de classes construites, sans compter l'implication de quatre cents experts japonais et autres huit cents volontaires depuis 1980’. Ce qui ne semble pas exclure les assistances sous forme d'appui en équipements de travail. Il s'agit, entre autres, ‘de quatre camions frigorifiques, trois centres de pêche, deux marchés centraux au poisson et deux navires de recherches océanographiques’, liste la Jica. Une forte présence dans ce domaine due à une grande expérience et à une tradition du Japon en matière de pêche. Mais depuis l'année dernière, les ambitions de ce pays au Sénégal se sont accrues avec une volonté de diversification de ses secteurs d'activité. Ce qui fait qu’’en octobre 2008, il y a eu la naissance de la nouvelle Jica issue de sa fusion avec les départements chargés des opérations de coopération économique de la Banque japonaise pour la coopération technique (Jbic)’, fait remarquer le communiqué daté du 19 août 2009. Celle-ci devant, désormais, se charger ‘des prêts concessionnels et d’une partie de l'aide financière non remboursable’. Mieux, la Jica dit avoir ‘exécuté l'initiative de la quatrième conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (Ticad 4) organisée en mai 2008’. Une rencontre favorisant le lancement de la coalition pour le développement du riz en Afrique (Card) et dont l'objectif, selon le communiqué consiste à ‘doubler la production du riz en Afrique dans les dix années à venir’. Des perspectives qui amènent cette agence japonaise de coopération internationale à miser sur de bonnes performances de l'agriculture dans les pays du Tiers monde, dans les années à venir. Ainsi, s'engage-t-elle à doubler le volume de son aide envers le Sénégal par rapport à 2008 d'ici 2012.
Abdoul Aziz AGNE
Wal Fadjri