L’agriculture africaine est confrontée à d’énormes difficultés. Pour résoudre ces difficultés, un plan d’actions pour la période 2005-2010 en vue de doter la sous-région d’un cadre unique pour la programmation et la mise en œuvre des actions de développement du secteur agricole a été instauré. C’était l’objet du lancement officiel du processus de formulation du programme national d’investissement agricole hier dans un hôtel de la place.
L’agriculture touche plus de 60% de la population active africaine, elle constitue ainsi le principal moteur de développement des pays africains. C’est dans ce cadre que la communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), par le biais de son entité, ECOWAP, a formulé depuis le sommet de Niamey en 2006, un programme d’investissement pour son amélioration. De même que le NEPAD, par le biais de son programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA), cadre de référence pour un développement agricole des pays africains. La réunion de lancement du processus de formulation du programme national d’investissement agricole (PNIA) hier, s’inscrit dans cet ordre d’idées. Il s’agira de guider les efforts entrepris au sein des communautés économiques régionales et des États membres, en vue de l’accélération de la croissance par le développement de l’agriculture. La facture de l’importation du riz en est une parfaite illustration, avec un montant dépassant largement les 120 milliards de nos francs. Selon M. Mamadou Makhtar Bâ du ministère des Affaires étrangères, «depuis le sommet de Maputo et celui de Niamey, la CEDEAO a revu sa politique, et d’importantes réalisations sont initiées en vue d’améliorer l’agriculture africaine». Avant d’ajouter : «L’identification et l’accompagnement des différents projets visant à améliorer l’agriculture est plus que nécessaire pour réduire la pauvreté et l’insécurité alimentaire. Tout en permettant d’accroître les exportations». Cet ambitieux projet sera appuyé par les partenaires au développement que sont l’IFRI, IITA, le CIRAD et l’université d’État du Michigan, entre autres, qui ont formulé des stratégies par des programmes d’investissement réalistes aux niveaux national et régional, par la formation et l’encadrement du cultivateur. Cependant, il a noté certaines contraintes que rencontre l’agriculture africaine et plus particulièrement le Sénégal. Des contraintes sur lesquelles le programme devrait mettre l’accent : la maîtrise de l’eau, la fertilisation des sols et la compétitivité de nos produits. Pour le représentant du ministère de l’Elevage et de l’Agriculture : «L’établissement d’un tarif extérieur commun au sein de la CDEAO doit constituer un outil de régulation de notre marché agricole». Et de souligner avec force, que c’est un programme qui participe à l’approfondissement du processus d’intégration.
L'Observateur
L’agriculture touche plus de 60% de la population active africaine, elle constitue ainsi le principal moteur de développement des pays africains. C’est dans ce cadre que la communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), par le biais de son entité, ECOWAP, a formulé depuis le sommet de Niamey en 2006, un programme d’investissement pour son amélioration. De même que le NEPAD, par le biais de son programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA), cadre de référence pour un développement agricole des pays africains. La réunion de lancement du processus de formulation du programme national d’investissement agricole (PNIA) hier, s’inscrit dans cet ordre d’idées. Il s’agira de guider les efforts entrepris au sein des communautés économiques régionales et des États membres, en vue de l’accélération de la croissance par le développement de l’agriculture. La facture de l’importation du riz en est une parfaite illustration, avec un montant dépassant largement les 120 milliards de nos francs. Selon M. Mamadou Makhtar Bâ du ministère des Affaires étrangères, «depuis le sommet de Maputo et celui de Niamey, la CEDEAO a revu sa politique, et d’importantes réalisations sont initiées en vue d’améliorer l’agriculture africaine». Avant d’ajouter : «L’identification et l’accompagnement des différents projets visant à améliorer l’agriculture est plus que nécessaire pour réduire la pauvreté et l’insécurité alimentaire. Tout en permettant d’accroître les exportations». Cet ambitieux projet sera appuyé par les partenaires au développement que sont l’IFRI, IITA, le CIRAD et l’université d’État du Michigan, entre autres, qui ont formulé des stratégies par des programmes d’investissement réalistes aux niveaux national et régional, par la formation et l’encadrement du cultivateur. Cependant, il a noté certaines contraintes que rencontre l’agriculture africaine et plus particulièrement le Sénégal. Des contraintes sur lesquelles le programme devrait mettre l’accent : la maîtrise de l’eau, la fertilisation des sols et la compétitivité de nos produits. Pour le représentant du ministère de l’Elevage et de l’Agriculture : «L’établissement d’un tarif extérieur commun au sein de la CDEAO doit constituer un outil de régulation de notre marché agricole». Et de souligner avec force, que c’est un programme qui participe à l’approfondissement du processus d’intégration.
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