Dakar, 3 oct (APS) - L’ONG ‘’Wulaa-Nafaa’’, en partenariat avec l’institut Jeanne Goodall d’Espagne, a annoncé, récemment, à Dindé Félo, la création, dans cette partie de la région de sédhiou, d’une réserve naturelle communautaire de 13 115 hectares.
L’organisation a fait cette annonce au cours d’une rencontre d’information et de mise à niveau des acteurs locaux tenue à la case des tout-petits de Dindé Félo.
Devant la menace qui pèse sur les chimpanzés, le Programme Usaid Wulaa-Nafaa entend travailler avec les partenaires pour sauver une espèce de plus en plus victime de la destruction de son habitat naturel par l’action de l’homme.
L’ONG sera aussi aux côtés de la communauté rurale de Dindéfélo pour la création de deux sites modèles d’écotourisme avec le concours d’autres partenaires tel que l’institut Jeanne Goodall d’ Espagne spécialisé sur le chimpanzé.
La rencontre d’information et de mise à niveau a réuni tous les acteurs concernés en vue de les informer sur les ambitions du programme en matière d’écotourisme et de protection des chimpanzés par le biais de la réserve communautaire sur l’escarpement de la montagne de Tépéré Diantoum à Tanagué.
Pour le président de la communauté rurale de Dindéfélo, il appartient aux populations locales et à elles seulement de décider de la gestion de la collectivité.
C’est la raison pour laquelle il a, dit-il, ‘’demandé à Wulaa-Nafaa de venir discuter avec l’ensemble du conseil élargi aux chefs de village, aux leaders communautaires, aux gérants de campements, aux services techniques (eaux et forêts, Agence régionale de développement) et aux groupements de producteurs en présence de l’adjoint au sous-préfet de Bandafassi.
Des débats fructueux ont eu lieu au cours desquels la peur des déguerpissement et l’absence de mesures d’accompagnements ont habité un instant les populations.
Celles-ci finiront cependant par être rassurées, notamment par le colonel en retraite des eaux et forêts et expert à Wulaa-Nafaa, Souleye Ndiaye, qui a tenu à faire l’état des lieux sur le chimpanzé qui ne vit plus qu’en Afrique.
"D’un million de sujets il y a 50 ans, il ne reste plus que 200.000 sujets de nos jours", a-t-il indiqué, précisant que leur population au Sénégal est seulement de 500 individus.
L’animal le plus proche de l’homme est réceptif à partir de 12-13 ans et se multiplie une fois les 4 à 5 ans, d’où le cri d’alarme du colonel pour sauver une espèce que les conventions internationales ont qualifié d’"espèce en voie de disparition".
M. N’diaye souligne que c’est un important projet qui créera des ressources additionnelles et préservera l’environnement."Il s’inscrit donc dans la durabilité et les éventuels conflits seront tous réglés", a-t-il assuré.
L’organisation a fait cette annonce au cours d’une rencontre d’information et de mise à niveau des acteurs locaux tenue à la case des tout-petits de Dindé Félo.
Devant la menace qui pèse sur les chimpanzés, le Programme Usaid Wulaa-Nafaa entend travailler avec les partenaires pour sauver une espèce de plus en plus victime de la destruction de son habitat naturel par l’action de l’homme.
L’ONG sera aussi aux côtés de la communauté rurale de Dindéfélo pour la création de deux sites modèles d’écotourisme avec le concours d’autres partenaires tel que l’institut Jeanne Goodall d’ Espagne spécialisé sur le chimpanzé.
La rencontre d’information et de mise à niveau a réuni tous les acteurs concernés en vue de les informer sur les ambitions du programme en matière d’écotourisme et de protection des chimpanzés par le biais de la réserve communautaire sur l’escarpement de la montagne de Tépéré Diantoum à Tanagué.
Pour le président de la communauté rurale de Dindéfélo, il appartient aux populations locales et à elles seulement de décider de la gestion de la collectivité.
C’est la raison pour laquelle il a, dit-il, ‘’demandé à Wulaa-Nafaa de venir discuter avec l’ensemble du conseil élargi aux chefs de village, aux leaders communautaires, aux gérants de campements, aux services techniques (eaux et forêts, Agence régionale de développement) et aux groupements de producteurs en présence de l’adjoint au sous-préfet de Bandafassi.
Des débats fructueux ont eu lieu au cours desquels la peur des déguerpissement et l’absence de mesures d’accompagnements ont habité un instant les populations.
Celles-ci finiront cependant par être rassurées, notamment par le colonel en retraite des eaux et forêts et expert à Wulaa-Nafaa, Souleye Ndiaye, qui a tenu à faire l’état des lieux sur le chimpanzé qui ne vit plus qu’en Afrique.
"D’un million de sujets il y a 50 ans, il ne reste plus que 200.000 sujets de nos jours", a-t-il indiqué, précisant que leur population au Sénégal est seulement de 500 individus.
L’animal le plus proche de l’homme est réceptif à partir de 12-13 ans et se multiplie une fois les 4 à 5 ans, d’où le cri d’alarme du colonel pour sauver une espèce que les conventions internationales ont qualifié d’"espèce en voie de disparition".
M. N’diaye souligne que c’est un important projet qui créera des ressources additionnelles et préservera l’environnement."Il s’inscrit donc dans la durabilité et les éventuels conflits seront tous réglés", a-t-il assuré.