Un Projet d’appui au développement rural en Casamance (Paderca) de dix-neuf milliards quatre cent dix-huit millions de francs Cfa a démarré depuis bientôt un an dans la région Sud du Sénégal. Sa finalité est de contribuer à la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté. Il vise également l’augmentation de la production agricole.
Il concerne les régions administratives de Ziguinchor et de Kolda ; précisément la Basse et Moyenne Casamance. C’est-à-dire la région de Ziguinchor et le département de Sédhiou. Il est sous-tendu par une approche de réponses à la demande exprimée par les groupements à la base et leurs instances de concertation, le village et la communauté rurale, dans leurs plans locaux de développement. Les producteurs sont au centre de son action.
Selon M. Moustapha Bodian, son Coordonnateur national, ce projet de cinq ans s’inscrit dans le cadre du programme de relance des activités économiques et sociales en Casamance. « Il est mis en place par le gouvernement du Sénégal, avec le soutien de la Communauté, des bailleurs de fonds. Celle-ci entend appuyer, par des actions fortes sur le terrain, le processus de retour à la paix dans la région. » Le Paderca concernera, de manière spécifique, l’appui au développement rural, axé sur la préservation et la valorisation du capital productif (eaux, sols et forêts), « aujourd’hui gravement menacé », de l’avis de M. Bodian.
Notre interlocuteur assure que son projet permettra, « selon une démarche de planification participative avec ses bénéficiaires », la mise en valeur de près de 15.000 hectares de terres agricoles. Il favorisera aussi un renforcement des capacités des organisations paysannes, une meilleure professionnalisation des filières de production et un appui particulier dans le domaine des infrastructures sociales.
Le Paderca prévoit dans ses principales activités la protection et l’aménagement d’environ 35 vallées rizicoles menacées par le sel et estimées à 13.500 hectares. Il envisage aussi le développement agropastorale par une meilleure maîtrise des eaux de surface, sur environ 1.000 hectares dans les mares, bas-fonds, jardins maraîchers et vergers.
La protection et la conservation du milieu naturel sont programmées également. Ce sera sur 500 hectares de forêts, 1.000 hectares de mangroves, 200 km de pare-feu et 800 hectares de terres traitées par des techniques anti-érosion. Il y a aussi l’appui organisationnel et l’accompagnement de plus de 500 comités villageois et groupements d’exploitants. Il s’y ajoute l’aménagement de 12 mares pour l’abreuvement du bétail, ainsi que la création et/ou l’équipement de 100 puits pastoraux en abreuvoirs. Il sera réalisé également la construction de 150 nouveaux puits maraîchers et l’équipement de 50 autres déjà existants en système d’exhaure, en réseaux et en bassins de distribution.
La construction d’une vingtaine de magasins de stockage des différents produits agricoles est aussi prévue. Il en est de même du traitement de quelques tronçons de pistes, afin de faciliter l’accès aux zones aménagées et aptes à recevoir des cultures. Il y aura également la réalisation de 12 petits quais de débarquement, l’appui aux actions d’appui et de vulgarisation à plus de 14.000 exploitations. Un appui à la structuration et à l’organisation des différentes filières de production est prévu ; tout comme l’appui à la construction/réhabilitation et à l’équipement de 180 salles de classe et de 6 postes de santé.
Le Soleil
Il concerne les régions administratives de Ziguinchor et de Kolda ; précisément la Basse et Moyenne Casamance. C’est-à-dire la région de Ziguinchor et le département de Sédhiou. Il est sous-tendu par une approche de réponses à la demande exprimée par les groupements à la base et leurs instances de concertation, le village et la communauté rurale, dans leurs plans locaux de développement. Les producteurs sont au centre de son action.
Selon M. Moustapha Bodian, son Coordonnateur national, ce projet de cinq ans s’inscrit dans le cadre du programme de relance des activités économiques et sociales en Casamance. « Il est mis en place par le gouvernement du Sénégal, avec le soutien de la Communauté, des bailleurs de fonds. Celle-ci entend appuyer, par des actions fortes sur le terrain, le processus de retour à la paix dans la région. » Le Paderca concernera, de manière spécifique, l’appui au développement rural, axé sur la préservation et la valorisation du capital productif (eaux, sols et forêts), « aujourd’hui gravement menacé », de l’avis de M. Bodian.
Notre interlocuteur assure que son projet permettra, « selon une démarche de planification participative avec ses bénéficiaires », la mise en valeur de près de 15.000 hectares de terres agricoles. Il favorisera aussi un renforcement des capacités des organisations paysannes, une meilleure professionnalisation des filières de production et un appui particulier dans le domaine des infrastructures sociales.
Le Paderca prévoit dans ses principales activités la protection et l’aménagement d’environ 35 vallées rizicoles menacées par le sel et estimées à 13.500 hectares. Il envisage aussi le développement agropastorale par une meilleure maîtrise des eaux de surface, sur environ 1.000 hectares dans les mares, bas-fonds, jardins maraîchers et vergers.
La protection et la conservation du milieu naturel sont programmées également. Ce sera sur 500 hectares de forêts, 1.000 hectares de mangroves, 200 km de pare-feu et 800 hectares de terres traitées par des techniques anti-érosion. Il y a aussi l’appui organisationnel et l’accompagnement de plus de 500 comités villageois et groupements d’exploitants. Il s’y ajoute l’aménagement de 12 mares pour l’abreuvement du bétail, ainsi que la création et/ou l’équipement de 100 puits pastoraux en abreuvoirs. Il sera réalisé également la construction de 150 nouveaux puits maraîchers et l’équipement de 50 autres déjà existants en système d’exhaure, en réseaux et en bassins de distribution.
La construction d’une vingtaine de magasins de stockage des différents produits agricoles est aussi prévue. Il en est de même du traitement de quelques tronçons de pistes, afin de faciliter l’accès aux zones aménagées et aptes à recevoir des cultures. Il y aura également la réalisation de 12 petits quais de débarquement, l’appui aux actions d’appui et de vulgarisation à plus de 14.000 exploitations. Un appui à la structuration et à l’organisation des différentes filières de production est prévu ; tout comme l’appui à la construction/réhabilitation et à l’équipement de 180 salles de classe et de 6 postes de santé.
Le Soleil