L’institut Panos Afrique de l’Ouest (Ipao) a primé hier, mardi 26 février, trois radios communautaires et trois journalistes des régions de Saint louis, de Kédougou et Sédhiou. Ces organes ainsi que ces hommes de médias ont été récompensées pour leur contribution à l’élaboration de programmes axés sur la transparence dans la gestion des budgets, des ressources publiques, la reddition des comptes par les décideurs dans notre pays au cours de l’année 2012. Cette distinction entre dans le cadre du projet de renforcement du rôle des médias pour la transparence dans la gestion des ressources publiques et le contrôle citoyen. Il a été financé par l’ambassade des Pays bas à Dakar.
Ranérou Fm, Sedor Fm de Matam, Tim-timol de Kédougou Fm, Oriental Fm de Kédougou sont entre autres les radios qui ont reçu hier, mardi, le prix de meilleures productions 2012. C’est dans le cadre du projet de renforcement du rôle des médias pour la transparence dans la gestion des ressources publiques et le contrôle citoyen, organisé par l’institut Panos.
Le travail de ces organes a consisté, d’après Libasse Hanne, chargé du projet gouvernance, à introduire dans un premier temps, une émission introductive dans le but de poser le problème auquel fait face la communauté et pousser à terme le décideur à réagir.
Cette étape est suivie par une discussion entre les membres club radios citoyen et une analyse de la position du décideur par rapport au problème posé. La dernière étape de ce processus, toujours d’après lui, consiste à regrouper les deux parties prenantes autour d’un débat radiodiffusé afin de trouver une solution au problème soulevé.
Parmi les thématiques du projet, on peut citer: débat sur la divagation des animaux, la politique éducative, le lotissement dans les communes entre autres.
« Ce sont ces techniques qui nous ont permis l’année dernière de porter sur la place publique le problème des retombées des phosphates de Matam et l’accaparement des terres à Fannaye. On en parle presque jamais. Mais, depuis 2011, après que les radios communautaires en ont parlé, le problème est devenu national et a même occupé le débat lors de la déclaration de politique générale du gouvernement», précise Libasse Hann.
L’autre cas cité par le chargé de projet concerne le problème de Fanaye. Selon lui, une investigation appuyée par l’institut Panos et repris par un organe de la place, a permis l’éclatement de cette affaire.« Cette remise de distinction, deuxième du genre dans notre pays, s’inscrit dans le cadre d’un encouragement que l’institut apporte aux lauréats dans leur démarche de renforcement de la gouvernance démocratique à l’échelle locale. Car, la plupart des crises en Afrique ont un lien avec la non implication des citoyens dans le processus de décision surtout au niveau local », souligne madame Senghor, directrice de cet institut avant d’ajouter : « La plupart du temps, on ne prend pas la peine d’impliquer les citoyens dans la gestion des affaires qui les concerne directement. C’est le cas au Mali avec les accords d’Alger où la population a été complètement mise à l’écart dans le processus de négociation avec le Nord. Maintenant, on connait tout le résultat.»
Ranérou Fm, Sedor Fm de Matam, Tim-timol de Kédougou Fm, Oriental Fm de Kédougou sont entre autres les radios qui ont reçu hier, mardi, le prix de meilleures productions 2012. C’est dans le cadre du projet de renforcement du rôle des médias pour la transparence dans la gestion des ressources publiques et le contrôle citoyen, organisé par l’institut Panos.
Le travail de ces organes a consisté, d’après Libasse Hanne, chargé du projet gouvernance, à introduire dans un premier temps, une émission introductive dans le but de poser le problème auquel fait face la communauté et pousser à terme le décideur à réagir.
Cette étape est suivie par une discussion entre les membres club radios citoyen et une analyse de la position du décideur par rapport au problème posé. La dernière étape de ce processus, toujours d’après lui, consiste à regrouper les deux parties prenantes autour d’un débat radiodiffusé afin de trouver une solution au problème soulevé.
Parmi les thématiques du projet, on peut citer: débat sur la divagation des animaux, la politique éducative, le lotissement dans les communes entre autres.
« Ce sont ces techniques qui nous ont permis l’année dernière de porter sur la place publique le problème des retombées des phosphates de Matam et l’accaparement des terres à Fannaye. On en parle presque jamais. Mais, depuis 2011, après que les radios communautaires en ont parlé, le problème est devenu national et a même occupé le débat lors de la déclaration de politique générale du gouvernement», précise Libasse Hann.
L’autre cas cité par le chargé de projet concerne le problème de Fanaye. Selon lui, une investigation appuyée par l’institut Panos et repris par un organe de la place, a permis l’éclatement de cette affaire.« Cette remise de distinction, deuxième du genre dans notre pays, s’inscrit dans le cadre d’un encouragement que l’institut apporte aux lauréats dans leur démarche de renforcement de la gouvernance démocratique à l’échelle locale. Car, la plupart des crises en Afrique ont un lien avec la non implication des citoyens dans le processus de décision surtout au niveau local », souligne madame Senghor, directrice de cet institut avant d’ajouter : « La plupart du temps, on ne prend pas la peine d’impliquer les citoyens dans la gestion des affaires qui les concerne directement. C’est le cas au Mali avec les accords d’Alger où la population a été complètement mise à l’écart dans le processus de négociation avec le Nord. Maintenant, on connait tout le résultat.»
Elle invite ainsi les pouvoirs publics à s’inspirer de cette démarche développée par son institut afin de permettre « une meilleure participation citoyenne dans le processus de gouvernance. Ce, dans le but de garantir une stabilité sociale pour les pays ».
Kadija Diallo, l’une des lauréats récompensés estime être plus engagée avec cette distinction. Elle invite ainsi autorités à être plus regardant sur le travail des radios communautaires. Surtout dans le cadre de la promotion de la démocratie locale, qui dira-t-elle, «est la base de toute stabilité».
Nando Cabral Gomis
Sud Quotidien
Kadija Diallo, l’une des lauréats récompensés estime être plus engagée avec cette distinction. Elle invite ainsi autorités à être plus regardant sur le travail des radios communautaires. Surtout dans le cadre de la promotion de la démocratie locale, qui dira-t-elle, «est la base de toute stabilité».
Nando Cabral Gomis
Sud Quotidien