Baback est un village de la Communauté rurale de Notto de l’arrondissement du même nom dans le département de Thiès. Le « Tabanani », en raison des multiples fonctions écologiques, sociales et économiques connues de cette espèce, y occupe une place prépondérante. L’huile produite par le Gie des femmes de ce village à partir des graines, présentée en guise d’échantillon, en est la parfaite illustration. Pour les populations de cette contrée, il ne suffit pas seulement de planter des arbustes ; aussi faudrait-ils les entretenir et surtout bien protéger les aires déjà reboisées. Une approche que les populations de Baback ont intégrée depuis 16 ans.
Aujourd’hui, une bonne partie des surfaces dégradées a pu être récupérée. Au cours de l’hivernage 1991, suite à une forte pluie, un ravin assez large et profond qui isolait Baback du reste de sa Communauté rurale, engloutit dans les eaux, un jeune homme de 25 ans et deux autres adolescents à hauteur du village de Mbomboy.
Deux douloureux évènements marquant encore la mémoire collective des populations de Baback, qui ont décidé de rechercher des partenaires pouvant leur venir en aide pour régler définitivement cet épineux problème lié à une dégradation du couvert végétal, exposant les sols à l’érosion éolienne et hydrique, avec pour conséquence de favoriser le ravinement.
Toutefois, il a fallu aux populations de Baback prendre ce mal en patience jusqu’en 1996, année où les populations ont, grâce à l’appui du service régional des Eaux et Forêts, à travers le projet Prévinoba pu régler ce problème. Ceci a pu conduire à la récupération de terres dégradées et limiter, ainsi, les dégâts sur les demeures, les voies de communication et leurs infrastructures. Selon les populations, ces actions menées ont eu un impact certain sur l’amélioration du cadre de vie.
Selon le service des Eaux et Forêts, toutes ces stratégies de lutte anti-érosive ont pu connaître le succès, grâce à la forte participation des populations de Baback, dont la conviction et la détermination à redresser la barre ne sont plus à démontrer. D’ailleurs, à l’époque, suite à l’appui du Prévinoba, après trois campagnes de reboisement, 50 à 55% des terres dégradées ont pu être récupérées. En véritables soldats de la nature, les populations locales ont entrepris et réussi un pari, certes difficile, mais pas impossible.
Pour la campagne de reboisement en cours, la région de Thiès prévoit de produire 3.500.000 plants dans 926 pépinières. Une production qui va permettre de réaliser 1.037 hectares de plantations massives, 290 kilomètres de plantations linéaires et 1.156 hectares de plantations de conservation ou restauration des sols dans la région. Un ambitieux programme qui, toutefois, est à la portée de Thiès. si tout le monde s’y met : services de l’Etat, collectivités locales, Ong, associations, secteur privé.
Le Soleil
Aujourd’hui, une bonne partie des surfaces dégradées a pu être récupérée. Au cours de l’hivernage 1991, suite à une forte pluie, un ravin assez large et profond qui isolait Baback du reste de sa Communauté rurale, engloutit dans les eaux, un jeune homme de 25 ans et deux autres adolescents à hauteur du village de Mbomboy.
Deux douloureux évènements marquant encore la mémoire collective des populations de Baback, qui ont décidé de rechercher des partenaires pouvant leur venir en aide pour régler définitivement cet épineux problème lié à une dégradation du couvert végétal, exposant les sols à l’érosion éolienne et hydrique, avec pour conséquence de favoriser le ravinement.
Toutefois, il a fallu aux populations de Baback prendre ce mal en patience jusqu’en 1996, année où les populations ont, grâce à l’appui du service régional des Eaux et Forêts, à travers le projet Prévinoba pu régler ce problème. Ceci a pu conduire à la récupération de terres dégradées et limiter, ainsi, les dégâts sur les demeures, les voies de communication et leurs infrastructures. Selon les populations, ces actions menées ont eu un impact certain sur l’amélioration du cadre de vie.
Selon le service des Eaux et Forêts, toutes ces stratégies de lutte anti-érosive ont pu connaître le succès, grâce à la forte participation des populations de Baback, dont la conviction et la détermination à redresser la barre ne sont plus à démontrer. D’ailleurs, à l’époque, suite à l’appui du Prévinoba, après trois campagnes de reboisement, 50 à 55% des terres dégradées ont pu être récupérées. En véritables soldats de la nature, les populations locales ont entrepris et réussi un pari, certes difficile, mais pas impossible.
Pour la campagne de reboisement en cours, la région de Thiès prévoit de produire 3.500.000 plants dans 926 pépinières. Une production qui va permettre de réaliser 1.037 hectares de plantations massives, 290 kilomètres de plantations linéaires et 1.156 hectares de plantations de conservation ou restauration des sols dans la région. Un ambitieux programme qui, toutefois, est à la portée de Thiès. si tout le monde s’y met : services de l’Etat, collectivités locales, Ong, associations, secteur privé.
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