Le Sénégal s’est engagé, avec l’appui de ses partenaires, notamment le Pnue et le Fem, pour la réactualisation de la Stratégie nationale et du Plan national d’actions pour la conservation de la biodiversité (Spnab). Les responsables de ce programme ont révélé, hier, au cours de l’atelier de restitution, que le Pnue et le Fem ont apporté un appui financier de 110 millions de FCfa.
15 ans après l’élaboration de la Stratégie nationale et du Plan national d’actions pour la conservation de la biodiversité (Spnab), le Sénégal s’est engagé pour sa réactualisation, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue) et le Fonds mondial pour l’environnement (Fme). Les responsables dudit programme ont révélé, hier, au cours de l’atelier national de restitution du rapport diagnostic, que ces deux structures ont mis à la disposition du Sénégal 220.000 Dollars Us (environ110 millions de FCfa) pour la révision de cette stratégie et l’élaboration du 5ème rapport sur la biodiversité. Lors de cette rencontre, le représentant du ministre de l’Environnement et du Développement durable, le colonel Soulèye Ndiaye, par ailleurs directeur des Parcs nationaux, a rappelé que le Sénégal a mis en place un important réseau d’aires protégées qui constitue un échantillon représentatif des écosystèmes du pays. Selon lui, le niveau de classement et les efforts fournis ont valu au Sénégal certaines reconnaissances internationales d’aires protégées : 4 sites Ramsar constituant des zones humides d’importance internationale, 3 sites du Patrimoine mondial et 5 réserves de biosphère. Cette volonté politique, a-t-il rappelé, est renforcée par la coopération bilatérale transfrontière de promotion de l’approche écosystème et par la ratification de plusieurs Conventions relatives à la conservation des ressources naturelles, en particulier de celle sur la diversité biologique (Cdb) en 1994.
Le colonel Ndiaye a relevé plusieurs difficultés dans la mise en œuvre de la Spnab. Elles sont liées essentiellement à l’insuffisance dans la coordination de la stratégie, à sa faible vulgarisation, à l’absence de mécanisme de financement durable et de suivi-évaluation. D’où l’intérêt, a-t-il ajouté, « de revisiter les orientations de départ de la Spnab, afin de l’inscrire résolument vers l’intégration de nouvelles dimensions liées au contexte actuel ».
Dimension genre
Selon M. Ndiaye, il s’agira de favoriser une bonne articulation entre la gestion de la biodiversité et les stratégies de réduction de la pauvreté, de promouvoir la dimension genre faiblement prise en compte dans l’élaboration de la Spnab de 1998, de prendre en compte les incidences du changement climatique sur la biodiversité, etc. Au-delà de ces questions, l’une des dimensions fondamentales de la révision de la Spnab demeure, sans aucun doute, l’intégration du Plan stratégique d’Aïchi-Nagoya pour la biodiversité (2011-2020), a indiqué le directeur des Parcs nationaux, qui reste convaincu que « l’approfondissement de ces axes majeurs posera un jalon supplémentaire en offrant un meilleur outil d’aide à la décision ».
La particularité de la nouvelle Spnab, selon Dr Lamine Kane de la Direction de l’environnement et des établissements classés, sera l’intégration du genre dans la mise en œuvre de la convention et la promotion de l’égalité des sexes dans la réalisation des objectifs. « On ne peut pas faire une évaluation sans tenir compte de la composante genre. C’est un aspect important », a ajouté, de son côté, le colonel Soulèye Ndiaye. Les participants à cet atelier ont échangé sur la prise en compte de la biodiversité et sa conservation dans les documents nationaux du Sénégal.
Souleymane Diam SY
Le Soleil
15 ans après l’élaboration de la Stratégie nationale et du Plan national d’actions pour la conservation de la biodiversité (Spnab), le Sénégal s’est engagé pour sa réactualisation, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue) et le Fonds mondial pour l’environnement (Fme). Les responsables dudit programme ont révélé, hier, au cours de l’atelier national de restitution du rapport diagnostic, que ces deux structures ont mis à la disposition du Sénégal 220.000 Dollars Us (environ110 millions de FCfa) pour la révision de cette stratégie et l’élaboration du 5ème rapport sur la biodiversité. Lors de cette rencontre, le représentant du ministre de l’Environnement et du Développement durable, le colonel Soulèye Ndiaye, par ailleurs directeur des Parcs nationaux, a rappelé que le Sénégal a mis en place un important réseau d’aires protégées qui constitue un échantillon représentatif des écosystèmes du pays. Selon lui, le niveau de classement et les efforts fournis ont valu au Sénégal certaines reconnaissances internationales d’aires protégées : 4 sites Ramsar constituant des zones humides d’importance internationale, 3 sites du Patrimoine mondial et 5 réserves de biosphère. Cette volonté politique, a-t-il rappelé, est renforcée par la coopération bilatérale transfrontière de promotion de l’approche écosystème et par la ratification de plusieurs Conventions relatives à la conservation des ressources naturelles, en particulier de celle sur la diversité biologique (Cdb) en 1994.
Le colonel Ndiaye a relevé plusieurs difficultés dans la mise en œuvre de la Spnab. Elles sont liées essentiellement à l’insuffisance dans la coordination de la stratégie, à sa faible vulgarisation, à l’absence de mécanisme de financement durable et de suivi-évaluation. D’où l’intérêt, a-t-il ajouté, « de revisiter les orientations de départ de la Spnab, afin de l’inscrire résolument vers l’intégration de nouvelles dimensions liées au contexte actuel ».
Dimension genre
Selon M. Ndiaye, il s’agira de favoriser une bonne articulation entre la gestion de la biodiversité et les stratégies de réduction de la pauvreté, de promouvoir la dimension genre faiblement prise en compte dans l’élaboration de la Spnab de 1998, de prendre en compte les incidences du changement climatique sur la biodiversité, etc. Au-delà de ces questions, l’une des dimensions fondamentales de la révision de la Spnab demeure, sans aucun doute, l’intégration du Plan stratégique d’Aïchi-Nagoya pour la biodiversité (2011-2020), a indiqué le directeur des Parcs nationaux, qui reste convaincu que « l’approfondissement de ces axes majeurs posera un jalon supplémentaire en offrant un meilleur outil d’aide à la décision ».
La particularité de la nouvelle Spnab, selon Dr Lamine Kane de la Direction de l’environnement et des établissements classés, sera l’intégration du genre dans la mise en œuvre de la convention et la promotion de l’égalité des sexes dans la réalisation des objectifs. « On ne peut pas faire une évaluation sans tenir compte de la composante genre. C’est un aspect important », a ajouté, de son côté, le colonel Soulèye Ndiaye. Les participants à cet atelier ont échangé sur la prise en compte de la biodiversité et sa conservation dans les documents nationaux du Sénégal.
Souleymane Diam SY
Le Soleil