Parallèlement au lancement dans la matinée d’hier du rapport du magazine « The Lancet » sur la malnutrition maternelle et infantile, le ministre de la Famille, de l’Entreprenariat féminin et de la Micro finance, Mme Awa Ndiaye, au nom du Premier ministre empêché, a procédé en fin de soirée au cercle mess des officiers au lancement de la phase 2 du Projet de renforcement nutritionnel (Prn).
En procédant au lancement de la seconde phase du Prn, Mme Awa Ndiaye a souligné l’intérêt pour le gouvernement du Sénégal, sous l’inspiration du chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade, pour la lutte contre la malnutrition. Une malnutrition qui porte une lourde hypothèque sur le développement des pays avec ses conséquences physiques, intellectuelles et un taux élevé de décès.
De l’approche projet à l’approche programme, avec une priorité pour les zones rurales, Mme Awa Ndiaye a expliqué l’adoption par le Sénégal d’une démarche multisectorielle qui a touché plusieurs secteurs dont la santé, l’agriculture, l’hydraulique et le développement social, pour ne citer que ces secteurs. La première phase a duré de 2002 à 2006 avec des résultats encourageants, notamment avec l’engagement de conforter la ligne 2006-2010 du Dsrp au Sénégal.
Pour Mme le ministre, l’appui des bailleurs de fonds a été un signe encourageant, de même que la consolidation du partenariat avec les collectivités locales et les Ong. Elle a salué l’élargissement de la communauté des bailleurs et l’évolution positive du taux de prévalence de 22 % en 1996 à 17 % en 2005.
Pour Mme le ministre de la Famille, le lancement de la seconde phase du Prn permet de célébrer les réalisations collectives effectuées dans le cadre de la lutte contre la malnutrition. Néanmoins, elle a averti que le travail n’était pas achevé, d’autant que la prévalence devra se situer autour de 10 % et que des efforts sont à faire pour réduire la mortalité juvéno-infantile afin d’atteindre les Omd d’ici 2015.
Le représentant-résident de l’Unicef, Ian Hopwood, a pour sa part commenté les recommandations issues du lancement du rapport du magazine médical « The Lancet », qui sont mises en pratique au Sénégal. Si les interventions à faire sur le terrain sont connues, il reste selon lui à fédérer et à mettre ensemble toutes les initiatives allant dans le sens de rendre plus efficace la lutte contre la malnutrition.
Quant au chargé de programme de la Banque mondiale, Menno Mulder Sibanda, il a salué les performances du Sénégal, tout en promettant l’appui des bailleurs de fonds, avant d’inviter toutes les parties à assumer toutes leurs responsabilités dans la mise en œuvre de la seconde phase du Prn.
Alé Lô, président de l’association des élus locaux a salué la mesure prise de confier cette seconde phase aux collectivités locales. A ce sujet, il a demandé aux autorités d’augmenter les ressources pour la lutte contre la malnutrition pour une prise en charge de toutes les collectivités locales.
Pour Biram Ndiaye, coordonnateur du Prn, le programme a touché de 2002 à 2006 20 % de la population des enfants de moins de 5 ans. Ainsi, note-t-il, le pourcentage des femmes ayant effectué au moins trois consultations prénatales est passé de 52,2 % à 67,2 % entre 2003 et 2005 ; le pourcentage des femmes pratiquant l’allaitement maternel exclusif est passé de 30 % en 2002 à 58 % en 2005 ; tout comme le pourcentage des mères gardiennes d’enfants qui reconnaissent au moins deux signes de danger chez l’enfant malade est passé de 55,1 % en 2002 à 71,4 % en 2005 ; et enfin 28 % à 59 %, le pourcentage d’utilisation de la moustiquaire imprégnée pour l’enfant.
Evoquant la seconde phase, Biram Ndiaye a souligné que 320 collectivités locales seront touchées par le programme pour un budget global de 50 millions de dollars américains de la communauté des bailleurs et une contrepartie sénégalaise représentant un tiers du budget.
Le Soleil
En procédant au lancement de la seconde phase du Prn, Mme Awa Ndiaye a souligné l’intérêt pour le gouvernement du Sénégal, sous l’inspiration du chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade, pour la lutte contre la malnutrition. Une malnutrition qui porte une lourde hypothèque sur le développement des pays avec ses conséquences physiques, intellectuelles et un taux élevé de décès.
De l’approche projet à l’approche programme, avec une priorité pour les zones rurales, Mme Awa Ndiaye a expliqué l’adoption par le Sénégal d’une démarche multisectorielle qui a touché plusieurs secteurs dont la santé, l’agriculture, l’hydraulique et le développement social, pour ne citer que ces secteurs. La première phase a duré de 2002 à 2006 avec des résultats encourageants, notamment avec l’engagement de conforter la ligne 2006-2010 du Dsrp au Sénégal.
Pour Mme le ministre, l’appui des bailleurs de fonds a été un signe encourageant, de même que la consolidation du partenariat avec les collectivités locales et les Ong. Elle a salué l’élargissement de la communauté des bailleurs et l’évolution positive du taux de prévalence de 22 % en 1996 à 17 % en 2005.
Pour Mme le ministre de la Famille, le lancement de la seconde phase du Prn permet de célébrer les réalisations collectives effectuées dans le cadre de la lutte contre la malnutrition. Néanmoins, elle a averti que le travail n’était pas achevé, d’autant que la prévalence devra se situer autour de 10 % et que des efforts sont à faire pour réduire la mortalité juvéno-infantile afin d’atteindre les Omd d’ici 2015.
Le représentant-résident de l’Unicef, Ian Hopwood, a pour sa part commenté les recommandations issues du lancement du rapport du magazine médical « The Lancet », qui sont mises en pratique au Sénégal. Si les interventions à faire sur le terrain sont connues, il reste selon lui à fédérer et à mettre ensemble toutes les initiatives allant dans le sens de rendre plus efficace la lutte contre la malnutrition.
Quant au chargé de programme de la Banque mondiale, Menno Mulder Sibanda, il a salué les performances du Sénégal, tout en promettant l’appui des bailleurs de fonds, avant d’inviter toutes les parties à assumer toutes leurs responsabilités dans la mise en œuvre de la seconde phase du Prn.
Alé Lô, président de l’association des élus locaux a salué la mesure prise de confier cette seconde phase aux collectivités locales. A ce sujet, il a demandé aux autorités d’augmenter les ressources pour la lutte contre la malnutrition pour une prise en charge de toutes les collectivités locales.
Pour Biram Ndiaye, coordonnateur du Prn, le programme a touché de 2002 à 2006 20 % de la population des enfants de moins de 5 ans. Ainsi, note-t-il, le pourcentage des femmes ayant effectué au moins trois consultations prénatales est passé de 52,2 % à 67,2 % entre 2003 et 2005 ; le pourcentage des femmes pratiquant l’allaitement maternel exclusif est passé de 30 % en 2002 à 58 % en 2005 ; tout comme le pourcentage des mères gardiennes d’enfants qui reconnaissent au moins deux signes de danger chez l’enfant malade est passé de 55,1 % en 2002 à 71,4 % en 2005 ; et enfin 28 % à 59 %, le pourcentage d’utilisation de la moustiquaire imprégnée pour l’enfant.
Evoquant la seconde phase, Biram Ndiaye a souligné que 320 collectivités locales seront touchées par le programme pour un budget global de 50 millions de dollars américains de la communauté des bailleurs et une contrepartie sénégalaise représentant un tiers du budget.
Le Soleil