Le ministre de l’Economie, Amadou Ba, a pris part à Paris hier, jeudi 31 mars 2016, au séminaire de haut niveau sur l’architecture financière internationale. Une rencontre qui a rassemblé plusieurs personnalités dont Christine Lagarde, la Directrice générale du Fonds monétaire international (Fmi), des ministres en charge des finances de 25 pays européens, africains, américains, et asiatiques, des gouverneurs de banques centrales et des universitaires, informe les services de communication dudit ministère.
Prenant part au panel sur les filets de sécurité financière mondiale, après la séance plénière de la rencontre, le ministre Amadou Ba a souligné que les pays africains ont besoin de pouvoir compter sur des perspectives encore plus fermes de stabilité, de liquidité et de résilience à la transmission des chocs qui frappent le système monétaire et financier international.
Dans la mouvance, il a salué les efforts que déploient depuis la crise qui a donné naissance à la Grande récession, les institutions actives dans la régulation et la supervision du système financier international, notamment le Conseil de stabilité financière, le Fonds monétaire international et le Groupe de Travail du G20 sur l’architecture financière internationale. S’agissant de la question de l’internationalisation des monnaies, le ministre a tenu à dire qu’elle traduit d’abord du point du vue du Sénégal et de son Chef d’Etat, le Président Macky Sall, la responsabilité assumée de chacune des nations ou zones partenaires qui s’y engagent, à prendre toute la mesure de la dimension du rôle de son économie dans les échanges internationaux.
D’ailleurs, à travers l’internationalisation des monnaies comme leur prise en compte dans la détermination de la valeur du DTS, le Sénégal et les pays africains de la Zone franc CFA, voudraient également trouver dans l’équilibre des taux de change, un encouragement à plus de productivité et de qualité des produits proposés aux échanges internationaux, dira-t-il dans son intervention.
Dans ce cadre, la revalorisation du pouvoir d’achat et les revenus générés serviraient de ressorts aux investissements dans l’agriculture et dans les systèmes alimentaires, au profit des jeunes et des femmes des exploitations familiales africaines. C’est cette idée qui a guidé, selon le ministre de l’Economie, l’élaboration par le Sénégal du Plan Sénégal Emergent qui permettra au pays d’atteindre l’émergence en 2035. Avant de conclure en disant que le secteur privé national et étranger s’en trouve davantage incité à investir en Afrique, rendant ainsi justice aux efforts de réformes que mènent les pays pour la mise en place d’environnements des affaires porteurs.
Moctar DIENG
Sud quotidien
Prenant part au panel sur les filets de sécurité financière mondiale, après la séance plénière de la rencontre, le ministre Amadou Ba a souligné que les pays africains ont besoin de pouvoir compter sur des perspectives encore plus fermes de stabilité, de liquidité et de résilience à la transmission des chocs qui frappent le système monétaire et financier international.
Dans la mouvance, il a salué les efforts que déploient depuis la crise qui a donné naissance à la Grande récession, les institutions actives dans la régulation et la supervision du système financier international, notamment le Conseil de stabilité financière, le Fonds monétaire international et le Groupe de Travail du G20 sur l’architecture financière internationale. S’agissant de la question de l’internationalisation des monnaies, le ministre a tenu à dire qu’elle traduit d’abord du point du vue du Sénégal et de son Chef d’Etat, le Président Macky Sall, la responsabilité assumée de chacune des nations ou zones partenaires qui s’y engagent, à prendre toute la mesure de la dimension du rôle de son économie dans les échanges internationaux.
D’ailleurs, à travers l’internationalisation des monnaies comme leur prise en compte dans la détermination de la valeur du DTS, le Sénégal et les pays africains de la Zone franc CFA, voudraient également trouver dans l’équilibre des taux de change, un encouragement à plus de productivité et de qualité des produits proposés aux échanges internationaux, dira-t-il dans son intervention.
Dans ce cadre, la revalorisation du pouvoir d’achat et les revenus générés serviraient de ressorts aux investissements dans l’agriculture et dans les systèmes alimentaires, au profit des jeunes et des femmes des exploitations familiales africaines. C’est cette idée qui a guidé, selon le ministre de l’Economie, l’élaboration par le Sénégal du Plan Sénégal Emergent qui permettra au pays d’atteindre l’émergence en 2035. Avant de conclure en disant que le secteur privé national et étranger s’en trouve davantage incité à investir en Afrique, rendant ainsi justice aux efforts de réformes que mènent les pays pour la mise en place d’environnements des affaires porteurs.
Moctar DIENG
Sud quotidien