SINDIA : TOURISME DURABLE, LES BASES D’UN MAILLAGE DE CONVENTIONS LOCALES

Un forum se tient depuis ce mercredi 14 novembre 2007, au niveau du conseil rural de Sindia. Il réunit les élus locaux des communautés rurales de Diass, Yène, Sindia et des conseils régionaux de Dakar et de Thiès, mais aussi des experts en gestion des ressources naturelles. Le thème « Conventions locales de gestion des ressources naturelles et tourisme durable dans un contexte d’inter communalisation » les réunit.



Les objectifs du forum sont définis autour de la restitution et du partage des travaux de l’atelier national du réseau des conventions locales, tenues, il y a quelques mois à Mbodiène.

Au niveau des attentes de ce forum, on peut retenir la conception d’un processus de mise en place d’une convention intercommunautaire de gestion des ressources naturelles. La démarche de l’avis d’un responsable du réseau national des conventions locales est un pas de jeter dans le cadre d’un maillage à l’échelle nationale et sous-régionale.

A en croire Samba BA le coordinateur d’Acces Mampuya (association d’actions pour l’entraide et la solidarité), l’initiative de faire des activités du développement durable est facilitée par une opportunité offerte par le code des collectivités locales pour une mise en œuvre de politiques de développement local. Il a rappelé que le Sénégal a une charte sur tourisme durable ou tourisme solidaire .Il pense que cette voie devient de plus en plus incontournable .Le tourisme balnéaire est entrain d’être côtoyé par des expériences jouant le rôle de véritables alternatives dans le cadre de la diversification du produit touristique.

Selon ses propos, les touristes recherchent de plus en plus des relations humaines et développent d’autres formes de tourisme. Il a rassuré que les efforts entrepris entre en droite ligne avec un objectif clair. Il s’agit d’organiser un réseau sur les conventions locales. On parle de plus en plus de maillage des conventions locales. Il a fait comprendre que celles-ci sont signées à travers les activités du Oulanafa à Kolda.

Pour lui, chacune de ces conventions peut s’intégrer dans une autre dans le cadre d’un maillage. Il soutient que dans chacune d’elles, leurs représentants travaillent avec des stratégies répondant à l’orientation vers un développement durable.

Au niveau des thèmes ciblés pour en arriver à ces fins, il a cité la soudure et l’endettement, mais aussi le tourisme durable. Selon Samba, l’exemple le plus visible en matière participative pour marquer l’engagement des communautés en matière de durable constitue la gestion des aires protégées. Il s’agit de zones dégradées dénudées en proie à l’érosion. Elles sont confiées à des groupements de femmes .La manœuvre consiste pour elles à identifier la zone affectée. Le conseil rural leur affecte par la suite le terrain avec un acte administratif. La gestion de l’espace ainsi dévolue aux femmes va faire l’objet d’un reboisement. Son exploitation et son mode de prélèvement sont définis par les groupements de femmes.

Pour Oumar Ndiaye, chargé de programme à l’Ied (Innovations Environnement Développement Afrique) Sénégal, l’intérêt de cet atelier se résume dans la vulgarisation des conventions locales. Des acteurs locaux présents partagent des expériences et des initiatives. Il est revenu sur le prétexte au niveau de la zone de Sindia. Là, le processus a démarré par le tourisme durable (social ou culturel). Une stratégie communautaire est élaborée pour la gestion des ressources d’où la signature de conventions locales.

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