Dans le cadre de la Stratégie Intégrée des Nations Unies pour la région du Sahel, un fonds d’Action pour le Développement d’infrastructures régionales hébergé par la Banque Africaine de Développement (Bad) a été mise en place. La stratégie qui s’articule autour de trois objectifs prioritaires, notamment la gouvernance, la sécurité et la résilience, a été approuvé par les cinq pays du Sahel, lesquels ont exprimé leur volonté commune de travailler ensemble pour agir vite. C’est ce qui est ressorti hier, lundi 17 février, lors de la réunion de passation de service entre Romano Prodi, Envoyé Spécial pour le Sahel et son successeur Said Djinnit.
La communauté internationale compte soutenir les pays du Sahel dans leurs efforts communs pour faire face aux défis de leurs problèmes de sécurité et de développement. C’est le moins que l’on puisse dire avec la mise en place du Fonds d’Action pour la région du Sahel qui va être hébergé par la Bad. Son rôle est de «fournir un financement innovant pour le développement de projets d’infrastructure pour lesquels le système des Nations Unies n’a pas de mandat», a indiqué la note d’information.
Les secteurs prioritaires sont entre autres, l’agriculture, l’électricité, les infrastructures routières, et à long terme l’éducation et la santé, selon les assurances de Romano Prodi, Envoyé Spécial des Nations Unies pour le Sahel. Cette aide fait suite à la volonté partagée des cinq pays du Sahel, à savoir le Burkina Fasso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad, de travailler ensemble pour faire face aux problèmes pressants,que sont le développement, la sécurité et la résilience.
Le remplaçant de Romano Prodi au poste d’Envoyé Spécial pour le Sahel, Said Djinnit, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies de l’Afrique de l’Ouest, a déclaré à l’occasion que «c’est un grand progrès parce que c’est important, pour les Nations Unies, que les pays eux -mêmes se mobilisent». Selon lui, seuls les peuples et les gouvernements des pays de la région peuvent, de façon durable, faire face aux défis de leurs problèmes de sécurité et de développement. Ainsi, il a informé que «la communauté internationale est là pour soutenir ses efforts».
Par ailleurs, force est de noter le sentiment de satisfaction de Romano Prodi, Envoyé Spécial des Nations Unies pour le Sahel, depuis octobre 2012 et qui a cédé le fauteuil à Said Djinnit.
En effet, sa mission qui consistait à développer une Stratégie Intégrée des Nations Unies pour la Sahel, a porté ses fruits, dans la mesure où sa stratégie a été approuvé par le Conseil de Sécurité et les pays du Sahel ont exprimé leur adhésion totale à la stratégie.
Mieux, les pays de la région ont pris l’initiative de se concerter régulièrement face aux défis communs de sécurité et de développement afin de renforcer leur coopération. Ce qui lui a fait dire «qu’il y a maintenant une route très claire pour les 5 pays du Sahel qui ont fait de la coordination leur priorité». Sur ce, une rencontre est prévue à Nouakchott dans le but de «lancer un processus de concertation qui correspond très bien à l’esprit de la stratégie des Nations Unies qui repose sur l’appropriation des initiatives par les pays de la région» a annoncé Said Djinnit.
Pour ce faire, une Plate-forme de coordination des interventions dans la région du Sahel a été mise en place à Bamako, et la présidence est assurée de manière rotative pour deux ans par le Mali. Cette Plate-forme est composée par les gouvernements des pays de la région sahélo-saharienne, des organisations sous-régionales, régionales et internationales, ainsi que des institutions financières. Elle sera soutenue par un Secrétariat technique dont la co-présidence est assurée par les Nations Unies et l’Union Africaine
Pour rappel, en 2012, les crises politiques et sécuritaires du Mali ont mis en évidence les défis complexes et multiples auxquels font face l’ensemble des pays du Sahel, dans les secteurs de la sécurité, de la gouvernance, du développement et des droits de l’homme. C’est dans ce cadre que le Secrétaire général des Nations Unies avait nommé Romano Prodi comme son Envoyé Spécial pour le Sahel et lui avait confié le développement d’une Stratégie Intégrée des Nations Unies pour le Sahel.
Ainsi, la Stratégie a été présentée et approuvée, en Juin 2013, par le Conseil de Sécurité. Sur ce, le Secrétaire général avait convié à une réunion de haut niveau sur le Sahel, organisée en marge de la 68ème Assemblée Générale des Nations Unies. C’est à cette occasion que les gouvernements de la région ont exprimé leur adhésion à la Stratégie des Nations Unies.
Jean Michel DIATTA
Sud Quotidien
La communauté internationale compte soutenir les pays du Sahel dans leurs efforts communs pour faire face aux défis de leurs problèmes de sécurité et de développement. C’est le moins que l’on puisse dire avec la mise en place du Fonds d’Action pour la région du Sahel qui va être hébergé par la Bad. Son rôle est de «fournir un financement innovant pour le développement de projets d’infrastructure pour lesquels le système des Nations Unies n’a pas de mandat», a indiqué la note d’information.
Les secteurs prioritaires sont entre autres, l’agriculture, l’électricité, les infrastructures routières, et à long terme l’éducation et la santé, selon les assurances de Romano Prodi, Envoyé Spécial des Nations Unies pour le Sahel. Cette aide fait suite à la volonté partagée des cinq pays du Sahel, à savoir le Burkina Fasso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad, de travailler ensemble pour faire face aux problèmes pressants,que sont le développement, la sécurité et la résilience.
Le remplaçant de Romano Prodi au poste d’Envoyé Spécial pour le Sahel, Said Djinnit, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies de l’Afrique de l’Ouest, a déclaré à l’occasion que «c’est un grand progrès parce que c’est important, pour les Nations Unies, que les pays eux -mêmes se mobilisent». Selon lui, seuls les peuples et les gouvernements des pays de la région peuvent, de façon durable, faire face aux défis de leurs problèmes de sécurité et de développement. Ainsi, il a informé que «la communauté internationale est là pour soutenir ses efforts».
Par ailleurs, force est de noter le sentiment de satisfaction de Romano Prodi, Envoyé Spécial des Nations Unies pour le Sahel, depuis octobre 2012 et qui a cédé le fauteuil à Said Djinnit.
En effet, sa mission qui consistait à développer une Stratégie Intégrée des Nations Unies pour la Sahel, a porté ses fruits, dans la mesure où sa stratégie a été approuvé par le Conseil de Sécurité et les pays du Sahel ont exprimé leur adhésion totale à la stratégie.
Mieux, les pays de la région ont pris l’initiative de se concerter régulièrement face aux défis communs de sécurité et de développement afin de renforcer leur coopération. Ce qui lui a fait dire «qu’il y a maintenant une route très claire pour les 5 pays du Sahel qui ont fait de la coordination leur priorité». Sur ce, une rencontre est prévue à Nouakchott dans le but de «lancer un processus de concertation qui correspond très bien à l’esprit de la stratégie des Nations Unies qui repose sur l’appropriation des initiatives par les pays de la région» a annoncé Said Djinnit.
Pour ce faire, une Plate-forme de coordination des interventions dans la région du Sahel a été mise en place à Bamako, et la présidence est assurée de manière rotative pour deux ans par le Mali. Cette Plate-forme est composée par les gouvernements des pays de la région sahélo-saharienne, des organisations sous-régionales, régionales et internationales, ainsi que des institutions financières. Elle sera soutenue par un Secrétariat technique dont la co-présidence est assurée par les Nations Unies et l’Union Africaine
Pour rappel, en 2012, les crises politiques et sécuritaires du Mali ont mis en évidence les défis complexes et multiples auxquels font face l’ensemble des pays du Sahel, dans les secteurs de la sécurité, de la gouvernance, du développement et des droits de l’homme. C’est dans ce cadre que le Secrétaire général des Nations Unies avait nommé Romano Prodi comme son Envoyé Spécial pour le Sahel et lui avait confié le développement d’une Stratégie Intégrée des Nations Unies pour le Sahel.
Ainsi, la Stratégie a été présentée et approuvée, en Juin 2013, par le Conseil de Sécurité. Sur ce, le Secrétaire général avait convié à une réunion de haut niveau sur le Sahel, organisée en marge de la 68ème Assemblée Générale des Nations Unies. C’est à cette occasion que les gouvernements de la région ont exprimé leur adhésion à la Stratégie des Nations Unies.
Jean Michel DIATTA
Sud Quotidien