Les Acteurs non étatiques (ANE) s’impliquent de plus en plus dans la régulation des politiques publiques, et insistent particulièrement sur la lutte contre la corruption et le développement.
Les Acteurs non étatiques (ANE) semblent s’engouffrer dans le nouveau créneau de la régulation pour mieux influencer les politiques publiques car, disent-ils, « les régulations ne sont plus de nature exclusivement publique ». Ils étaient réunis la semaine dernière en forum national sur la Régulation, axé autour d’une plus grande transparence de la gestion des affaires publiques. Dans le cadre du programme Kurukan Fugan qui vise à renforcer les capacités politiques des Ane, cette rencontre a été organisée par Enda Graf en partenariat avec la plate forme des ANE pour le suivi des accords de Cotonou, avec comme thème « Comment améliorer et rendre plus efficace la participation des ANE aux mécanismes et dispositions de régulations des politiques publiques ». Selon ces organisateurs, il s’est agi d’un moment d’analyse et de prospection de la contribution des ANE à la régulation au Sénégal en vue d’améliorer la qualité à ces différents cadres et mécanismes institutionnels. Ainsi, pour la promotion de la bonne gouvernance, les acteurs de la société civile sont de plus en plus conviés à prendre part à des dispositifs et mécanismes de régulation ou de contrôle citoyen tendant à assurer notamment une plus grande transparence dans la gestion des affaires publiques. C’est ainsi qu’une étude menée par une équipe de recherche de l’Ucad, invite les ANE à axer leurs interventions dans la lutte contre la corruption plus que sur le développement qui était leur champ d’action. Le Forum a vu la participation du Master de Droit de la Régulation de l’Ucad, pour « donner plus de scientificité » à l’action de régulation des ANE. Aujourd’hui, les conditionnalités de la coopération au développement et les processus endogènes d’élaboration et de mise en œuvre des politiques publiques ont configuré de nouvelles modalités de collaboration entre Etat, ANE et Collectivités locales.
L’étude révèle aussi que les ANE rencontrent « des difficultés liées à un sentiment de suspicion réciproque qu’ils entretiennent avec les pouvoirs publics, à la discrimination, la jalousie et la rivalité et l’absence d’interlocuteur valable reconnu par tous ». Les ANE sont aussi confrontés à un manque de capacité d’analyse et de contribution à l’élaboration et à un suivi des politiques publiques ainsi que l’insuffisance des compétences. Des recommandations comme l’établissement de partenariats et des coproductions entre les ANE et les gouvernements et l’apport d’un soutien aux ANE dans la mise en œuvre de leur propre initiative.
Oumar NDIAYE
Le Soleil
Les Acteurs non étatiques (ANE) semblent s’engouffrer dans le nouveau créneau de la régulation pour mieux influencer les politiques publiques car, disent-ils, « les régulations ne sont plus de nature exclusivement publique ». Ils étaient réunis la semaine dernière en forum national sur la Régulation, axé autour d’une plus grande transparence de la gestion des affaires publiques. Dans le cadre du programme Kurukan Fugan qui vise à renforcer les capacités politiques des Ane, cette rencontre a été organisée par Enda Graf en partenariat avec la plate forme des ANE pour le suivi des accords de Cotonou, avec comme thème « Comment améliorer et rendre plus efficace la participation des ANE aux mécanismes et dispositions de régulations des politiques publiques ». Selon ces organisateurs, il s’est agi d’un moment d’analyse et de prospection de la contribution des ANE à la régulation au Sénégal en vue d’améliorer la qualité à ces différents cadres et mécanismes institutionnels. Ainsi, pour la promotion de la bonne gouvernance, les acteurs de la société civile sont de plus en plus conviés à prendre part à des dispositifs et mécanismes de régulation ou de contrôle citoyen tendant à assurer notamment une plus grande transparence dans la gestion des affaires publiques. C’est ainsi qu’une étude menée par une équipe de recherche de l’Ucad, invite les ANE à axer leurs interventions dans la lutte contre la corruption plus que sur le développement qui était leur champ d’action. Le Forum a vu la participation du Master de Droit de la Régulation de l’Ucad, pour « donner plus de scientificité » à l’action de régulation des ANE. Aujourd’hui, les conditionnalités de la coopération au développement et les processus endogènes d’élaboration et de mise en œuvre des politiques publiques ont configuré de nouvelles modalités de collaboration entre Etat, ANE et Collectivités locales.
L’étude révèle aussi que les ANE rencontrent « des difficultés liées à un sentiment de suspicion réciproque qu’ils entretiennent avec les pouvoirs publics, à la discrimination, la jalousie et la rivalité et l’absence d’interlocuteur valable reconnu par tous ». Les ANE sont aussi confrontés à un manque de capacité d’analyse et de contribution à l’élaboration et à un suivi des politiques publiques ainsi que l’insuffisance des compétences. Des recommandations comme l’établissement de partenariats et des coproductions entre les ANE et les gouvernements et l’apport d’un soutien aux ANE dans la mise en œuvre de leur propre initiative.
Oumar NDIAYE
Le Soleil