Face au constat d’un accès aux soins de santé devenu aujourd’hui très difficile pour les couches les plus démunies, la mutualisation pourrait permettre d’inverser la tendance. Une conviction du Dr Jean-Baptiste Ndione, directeur de l’Hôpital Saint-Jean de Dieu de Thiès, qui animait vendredi dernier un point de presse en marge de l’inauguration du nouveau bloc opératoire et de la pose de la première pierre du futur Centre de diabétologie de l’hôpital.
« Pour une question de justice sociale, notre pays peut bien arriver à l’assurance maladie universelle par la promotion de la mutualité », estime le Dr Jean-Baptiste Ndione. Il donne l’exemple de la mutuelle de santé de Fandène (son village natal) dont il a été un des artisans en 1988. Aujourd’hui, cette mutuelle est en train de faire tache d’huile dans la zone. Le Dr Dione explique le procédé qu’il trouve très simple et qui consiste à faire cotiser tous les membres, étant entendu qu’ils ne vont pas tous tomber malade en même temps. « Les soins de ceux qui tombent malades sont ainsi supportés par ceux qui ne le sont pas », soutient le Dr Ndione, qui est convaincu aujourd’hui, qu’il est clair que les populations, qui ont de maigres ressources, ne peuvent plus s’offrir justement les soins devenus coûteux, même dans les hôpitaux publics. Il évoque les difficultés que rencontrent les structures sanitaires en général et qui sont obligées aujourd’hui de demander de l’argent, compte tenu du fait que les budgets des hôpitaux ne sont pas assurés à 100% par l’Etat.
« C’est pourquoi, les ressources doivent aussi provenir des patients. Sur 12 millions de Sénégalais, seuls les 2 millions ont des possibilités de se prendre en charge en cas de maladie. Les 10 millions restants se débrouillent », a indiqué le Dr Ndione. Il prône la promotion de la mutualité dans tout le Sénégal en invitant l’Etat à ne pas la rendre obligatoire mais qu’elle se fasse de manière consensuelle. Le directeur de l’Hôpital Saint-Jean de Dieu est convaincu « qu’aucun Sénégalais ne refuserait de cotiser s’il est sûr que lorsque lui ou un membre de sa famille tombe malade, il aura des soins de qualité ».
Mouhamadou SAGNE
Le Soleil
« Pour une question de justice sociale, notre pays peut bien arriver à l’assurance maladie universelle par la promotion de la mutualité », estime le Dr Jean-Baptiste Ndione. Il donne l’exemple de la mutuelle de santé de Fandène (son village natal) dont il a été un des artisans en 1988. Aujourd’hui, cette mutuelle est en train de faire tache d’huile dans la zone. Le Dr Dione explique le procédé qu’il trouve très simple et qui consiste à faire cotiser tous les membres, étant entendu qu’ils ne vont pas tous tomber malade en même temps. « Les soins de ceux qui tombent malades sont ainsi supportés par ceux qui ne le sont pas », soutient le Dr Ndione, qui est convaincu aujourd’hui, qu’il est clair que les populations, qui ont de maigres ressources, ne peuvent plus s’offrir justement les soins devenus coûteux, même dans les hôpitaux publics. Il évoque les difficultés que rencontrent les structures sanitaires en général et qui sont obligées aujourd’hui de demander de l’argent, compte tenu du fait que les budgets des hôpitaux ne sont pas assurés à 100% par l’Etat.
« C’est pourquoi, les ressources doivent aussi provenir des patients. Sur 12 millions de Sénégalais, seuls les 2 millions ont des possibilités de se prendre en charge en cas de maladie. Les 10 millions restants se débrouillent », a indiqué le Dr Ndione. Il prône la promotion de la mutualité dans tout le Sénégal en invitant l’Etat à ne pas la rendre obligatoire mais qu’elle se fasse de manière consensuelle. Le directeur de l’Hôpital Saint-Jean de Dieu est convaincu « qu’aucun Sénégalais ne refuserait de cotiser s’il est sûr que lorsque lui ou un membre de sa famille tombe malade, il aura des soins de qualité ».
Mouhamadou SAGNE
Le Soleil