Sédhiou : Atouts et contraintes d'une nouvelle région
La capitale du Pakao Sédhiou, passée au statut de région depuis l'adoption d'une loi, vendredi à l'Assemblée nationale, couvre une superficie de 7 529 Km2, plus vaste que Thiès, Diourbel et Ziguinchor. Sur les 21 011 Km2 de la région de Kolda, Sédhiou occupait comme département plus du tiers du territoire régional avec 34,7 % de la superficie. Situé à l'ouest de Kolda, Sédhiou est frontalier de la Guinée Bissau au sud et de la Gambie au nord, des régions de Ziguinchor à l'ouest et Kolda à l'est.
Le climat est de type soudanais avec des fortes précipitations pendant la saison hivernale, allant de 1 000 à 1 200 mm de pluies. Traversé par le fleuve Casamance et ses affluents dont le Soungrougrou, le département de Sédhiou est bien irrigué. Autant d'atouts sur le plan climatique qui favorisent l'agriculture, principale activité des populations.
En revanche l'enclavement constitue le principal obstacle au développement dans ce département riche en potentialités. La faiblesse du réseau routier (seulement 198,19 Km de route bitumée) est un véritable handicap. La santé est le secteur le plus affecté par ce désenclavement qui accentue l'inaccessibilité géographique aux structures de santé.
La population estimée à 414 418 habitants, soit une densité de 55 habitants au Km2 faisant de Sédhiou le plus grand département de la région de Kolda selon les statistiques du dernier recensement (2003).
Essentiellement occupé par les Mandingues (39,5 %) et des Peulhs (19,9 %), Sédhiou est également peuplé de Ballantes (13,4 %), notamment dans sa partie Sud séparée par le fleuve Casamance, de Diolas (10,9 %), de Manjacks et les autres ethnies y sont représentées même si elles restent minoritaires. Malgré la diversité culturelle et religieuse avec une prédominance de musulmans, les populations qui partagent des relations séculaires vivent en harmonie et dans le respect mutuel.
Ancienne capitale de la Casamance, Sédhiou regorge d'énormes potentialités culturelles avec notamment ses nombreux sites historiques à l'image du célèbre Fort Pinet Laprade et de nombreux foyers religieux.
L'ancien département de Sédhiou qui comptait trois communes - Sédhiou, Marsassoum et Goudomp - et les arrondissements de Diendé, Dijbabouya, Diattacounda, Tanaff, Bounkiling compte aussi sur des ressources naturelles importantes qui peuvent contribuer à son développement.
(Aps)
Le climat est de type soudanais avec des fortes précipitations pendant la saison hivernale, allant de 1 000 à 1 200 mm de pluies. Traversé par le fleuve Casamance et ses affluents dont le Soungrougrou, le département de Sédhiou est bien irrigué. Autant d'atouts sur le plan climatique qui favorisent l'agriculture, principale activité des populations.
En revanche l'enclavement constitue le principal obstacle au développement dans ce département riche en potentialités. La faiblesse du réseau routier (seulement 198,19 Km de route bitumée) est un véritable handicap. La santé est le secteur le plus affecté par ce désenclavement qui accentue l'inaccessibilité géographique aux structures de santé.
La population estimée à 414 418 habitants, soit une densité de 55 habitants au Km2 faisant de Sédhiou le plus grand département de la région de Kolda selon les statistiques du dernier recensement (2003).
Essentiellement occupé par les Mandingues (39,5 %) et des Peulhs (19,9 %), Sédhiou est également peuplé de Ballantes (13,4 %), notamment dans sa partie Sud séparée par le fleuve Casamance, de Diolas (10,9 %), de Manjacks et les autres ethnies y sont représentées même si elles restent minoritaires. Malgré la diversité culturelle et religieuse avec une prédominance de musulmans, les populations qui partagent des relations séculaires vivent en harmonie et dans le respect mutuel.
Ancienne capitale de la Casamance, Sédhiou regorge d'énormes potentialités culturelles avec notamment ses nombreux sites historiques à l'image du célèbre Fort Pinet Laprade et de nombreux foyers religieux.
L'ancien département de Sédhiou qui comptait trois communes - Sédhiou, Marsassoum et Goudomp - et les arrondissements de Diendé, Dijbabouya, Diattacounda, Tanaff, Bounkiling compte aussi sur des ressources naturelles importantes qui peuvent contribuer à son développement.
(Aps)
