Dakar, 31 juil (APS) – Madeleine Sarr, fonctionaire du ministère sénégalais de l’Environnement, a exhorté, vendredi à Dakar, les ONG africaines à jouer un rôle important au profit des pays pauvres, en perspective du sommet mondial sur le climat prévu en décembre au Danemark.
‘’Les ONG ont un rôle capital à jouer dans ce processus, en raison des négociations difficiles sur le climat, pour lesquelles les pays du Sud doivent se battre encore’’, a dit Mme Sarr, en poste au ministère sénégalais de l’Environnement, de la Protection de la nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels.
En décembre prochain se tiendra à Copenhague le sommet mondial sur le climat, sous l’égide des Nations unies, a-t-elle rappelé au cours de la cérémonie de clôture d’un séminaire de formation sur les changements climatiques.
A l’occasion des négociations sur le climat, les pays développés ont ‘’tendance à prendre les pays en développement en otage’’, a-t-elle dit. ‘’C’est là que les ONG ont un rôle à jouer. On a besoin du plaidoyer des ONG africaines’’, a ajouté Mme Sarr.
Une trentaine de personnes venues de 11 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre suivaient une session de formation, depuis lundi à Dakar, sur les changements climatiques, à l’initiative de l’ONG Enda-Energie.
‘’Ce serait bien que le maximum d’ONG prennent part au sommet de Copenhague. Ce sont souvent elles qui font basculer les décisions politiques vers le bon côté. Elles ont la capacité de faire du plaidoyer pour faire connaître les priorités des populations’’, a souligné Mme Sarr.
Selon elle, les ONG peuvent ‘’emmener les Etats à avoir une vision cohérente et coordonnée de l’intégration des changements climatiques dans les projets et programmes de développement’’.
Défendre les intérêts des pays pauvres lors du sommet de Copenhague, ‘’c’est une question primordiale pour nous’’, a dit à l’APS Moussa Na Abou Mamouda, chercheur à l’ONG Enda-Energie.
‘’Nous avons constitué un réseau d’ONG de pays du Nord et du Sud pour plaider, à l’échelle internationale’’, la cause des pays pauvres, en prélude du sommet de Copenhague.
Habituellement, seuls les Etats ont droit à la parole lors des sommets du genre. Les ONG, elles, peuvent s’activer en vue d’infléchir les positions des gouvernements, au profit des pays pauvres.
M. Mamouda a rappelé que les changements climatiques entraînent la diminution de la pluviométrie, la raréfaction de l’eau, la disparition des forêts, etc.
Le rôle des ONG est d’aider les pays pauvres, premières victimes des risques liés au climat, à comprendre les enjeux des négociations sur le climat, a-t-il précisé.
‘’Les préoccupations du Sud, a-t-il indiqué, sont trop peu prises en compte lors des rencontres sur le climat. C’est pourquoi nous avons impliqué des ONG de grands pays émetteurs de gaz à effet de serre.’’
L’objectif assigné au sommet de Copenhague est de parvenir à un accord autour des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
‘’Les ONG ont un rôle capital à jouer dans ce processus, en raison des négociations difficiles sur le climat, pour lesquelles les pays du Sud doivent se battre encore’’, a dit Mme Sarr, en poste au ministère sénégalais de l’Environnement, de la Protection de la nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels.
En décembre prochain se tiendra à Copenhague le sommet mondial sur le climat, sous l’égide des Nations unies, a-t-elle rappelé au cours de la cérémonie de clôture d’un séminaire de formation sur les changements climatiques.
A l’occasion des négociations sur le climat, les pays développés ont ‘’tendance à prendre les pays en développement en otage’’, a-t-elle dit. ‘’C’est là que les ONG ont un rôle à jouer. On a besoin du plaidoyer des ONG africaines’’, a ajouté Mme Sarr.
Une trentaine de personnes venues de 11 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre suivaient une session de formation, depuis lundi à Dakar, sur les changements climatiques, à l’initiative de l’ONG Enda-Energie.
‘’Ce serait bien que le maximum d’ONG prennent part au sommet de Copenhague. Ce sont souvent elles qui font basculer les décisions politiques vers le bon côté. Elles ont la capacité de faire du plaidoyer pour faire connaître les priorités des populations’’, a souligné Mme Sarr.
Selon elle, les ONG peuvent ‘’emmener les Etats à avoir une vision cohérente et coordonnée de l’intégration des changements climatiques dans les projets et programmes de développement’’.
Défendre les intérêts des pays pauvres lors du sommet de Copenhague, ‘’c’est une question primordiale pour nous’’, a dit à l’APS Moussa Na Abou Mamouda, chercheur à l’ONG Enda-Energie.
‘’Nous avons constitué un réseau d’ONG de pays du Nord et du Sud pour plaider, à l’échelle internationale’’, la cause des pays pauvres, en prélude du sommet de Copenhague.
Habituellement, seuls les Etats ont droit à la parole lors des sommets du genre. Les ONG, elles, peuvent s’activer en vue d’infléchir les positions des gouvernements, au profit des pays pauvres.
M. Mamouda a rappelé que les changements climatiques entraînent la diminution de la pluviométrie, la raréfaction de l’eau, la disparition des forêts, etc.
Le rôle des ONG est d’aider les pays pauvres, premières victimes des risques liés au climat, à comprendre les enjeux des négociations sur le climat, a-t-il précisé.
‘’Les préoccupations du Sud, a-t-il indiqué, sont trop peu prises en compte lors des rencontres sur le climat. C’est pourquoi nous avons impliqué des ONG de grands pays émetteurs de gaz à effet de serre.’’
L’objectif assigné au sommet de Copenhague est de parvenir à un accord autour des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.