Un atelier de partage du document de la Stratégie de croissance accélérée s’est tenu hier à Dakar. Réunissant tous les acteurs de la vie active au Sénégal, la rencontre va déboucher sur un document de référence qui va véritablement asseoir toute la théorie de la Sca.
Le secteur public, la société civile, le patronat, les différentes structures de l’administration, les syndicats, les associations consuméristes et les partenaires techniques et financiers, ont planché hier sur le document de la Stratégie de croissance accélérée. L’idée est que tous les acteurs de la vie active, au Sénégal, puissent émettre leurs avis sur la démarche visant à accélérer la croissance économique nationale. Mais cette démarche participative intervient un an après le début de la mise en œuvre de la Sca, sur demande du comité d’orientation et de suivi de la Stratégie. D’ailleurs, le secrétaire permanent de la Sca, Ibrahima Wade soutient que les quarante-quatre mesures prises pour la mise en œuvre de la Stratégie ont connu un niveau d’exécution ‘satisfaisant’ d’environ 60 %.
Le plan d’actions de réformes transversal avait fait l’objet de prise en charge à travers le Conseil présidentiel sur l’investissement. Il restait donc à amorcer le processus de réflexion au niveau des cinq grappes que sont l’Agriculture et l’agro-business, les Technologies de l’Information et de la Communication, le Tourisme, Industrie culturelles et Artisanat d’Art, le Textile et la confection et les Produits de la Mer et Aquaculture.
La feuille de route 2009 de la Stratégie de croissance accélérée est d’identifier pour chaque grappe, douze mesures prioritaires. Ces mesures vont constituer la charge de travail de cette année. Mais parallèlement, le paquet des actions définies et non exécutées en 2008, sera mis en œuvre courant 2009. Les tournées de vulgarisation de la Stratégie de croissance accélérée ont permis de détecter les potentialités des différentes localités du pays. Ainsi, la démarche de l’opérationnalisation à la base est adoptée. Ceci pour faire émerger le potentiel de valeur ajoutée dans certains terroirs.
Par ailleurs, la crise fiancière ne devrait pas freiner le déroulement de la Stratégie. C’est du moins ce que soutient le secrétaire permanent de la Sca. La Stratégie de croissance accélérée, dit-il, s’insère dans le Programme triennal d’investissement où elle est prise en charge. Elle épouse également le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp). Aussi, le plan d’actions de la Sca se retrouve-t-il, dans certains programmes sectoriels, projets et activités en cours d’exécution. Pour Ibrahima Wade, la crise économique renforce plutôt la nécessité d’une stratégie de croissance accélérée. Il estime que c’est un impératif que de trouver les voies et moyens d’une accélération des processus de création de richesse et d’une croissance forte et inclusive.
En outre, la Banque africiane de développement (Bad) a donné son aval pour un appui de 15 milliards dans un projet inclus dans la grappe Produits de la mer et aquaculture. Une mission d’évaluation du projet est prévue au mois de mars.
Wal Fadjri
Le secteur public, la société civile, le patronat, les différentes structures de l’administration, les syndicats, les associations consuméristes et les partenaires techniques et financiers, ont planché hier sur le document de la Stratégie de croissance accélérée. L’idée est que tous les acteurs de la vie active, au Sénégal, puissent émettre leurs avis sur la démarche visant à accélérer la croissance économique nationale. Mais cette démarche participative intervient un an après le début de la mise en œuvre de la Sca, sur demande du comité d’orientation et de suivi de la Stratégie. D’ailleurs, le secrétaire permanent de la Sca, Ibrahima Wade soutient que les quarante-quatre mesures prises pour la mise en œuvre de la Stratégie ont connu un niveau d’exécution ‘satisfaisant’ d’environ 60 %.
Le plan d’actions de réformes transversal avait fait l’objet de prise en charge à travers le Conseil présidentiel sur l’investissement. Il restait donc à amorcer le processus de réflexion au niveau des cinq grappes que sont l’Agriculture et l’agro-business, les Technologies de l’Information et de la Communication, le Tourisme, Industrie culturelles et Artisanat d’Art, le Textile et la confection et les Produits de la Mer et Aquaculture.
La feuille de route 2009 de la Stratégie de croissance accélérée est d’identifier pour chaque grappe, douze mesures prioritaires. Ces mesures vont constituer la charge de travail de cette année. Mais parallèlement, le paquet des actions définies et non exécutées en 2008, sera mis en œuvre courant 2009. Les tournées de vulgarisation de la Stratégie de croissance accélérée ont permis de détecter les potentialités des différentes localités du pays. Ainsi, la démarche de l’opérationnalisation à la base est adoptée. Ceci pour faire émerger le potentiel de valeur ajoutée dans certains terroirs.
Par ailleurs, la crise fiancière ne devrait pas freiner le déroulement de la Stratégie. C’est du moins ce que soutient le secrétaire permanent de la Sca. La Stratégie de croissance accélérée, dit-il, s’insère dans le Programme triennal d’investissement où elle est prise en charge. Elle épouse également le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp). Aussi, le plan d’actions de la Sca se retrouve-t-il, dans certains programmes sectoriels, projets et activités en cours d’exécution. Pour Ibrahima Wade, la crise économique renforce plutôt la nécessité d’une stratégie de croissance accélérée. Il estime que c’est un impératif que de trouver les voies et moyens d’une accélération des processus de création de richesse et d’une croissance forte et inclusive.
En outre, la Banque africiane de développement (Bad) a donné son aval pour un appui de 15 milliards dans un projet inclus dans la grappe Produits de la mer et aquaculture. Une mission d’évaluation du projet est prévue au mois de mars.
Wal Fadjri