TAMBACOUNDA/ PARTICIPATION POPULAIRE AUX DECISIONS PUBLIQUES L’Observatoire régional pour la bonne gouvernance lance un vaste programme d’activités
Déjà une série d’émissions radiophoniques sont réalisées avec des secteurs jugés prioritaires comme l’éducation, la santé, la municipalité de Tambacounda, les organisations de femmes pour apporter le maximum d’éclairage quant à la façon dont ils fonctionnent, et passer au peigne fin les nombreux remous et autres conflits qui les caractérisent. « Il est plus que jamais impérieux de promouvoir la bonne gouvernance et de mettre en place des mécanismes populaires de réaction par rapport à l’état d’impunité érigé en règle dans la région orientale », martèlera Alioune Badara Diallo, le coordonnateur de la section régionale de l’observatoire.
Pour ce faire, M Diallo et les 15 membres du Comité directeur diront « créer des facteurs d’influence, forger des alliances avec des organisations de la société civile, les élus et les acteurs de la presse ». Des cadres de concertation sont mis en place pour échanger des questions stratégiques de développement et de promotion de la bonne gouvernance, soutien-t-on. S’agissant du contrôle citoyen devant être exercé dans les différents ordres de collectivités locales, Mr Diallo soulignera qu’il ne sera pas de tout repos tant que le citoyen ne dispose pas du maximum d’informations nécessaires. « Notre intime conviction est qu’il faut sortir du cadre classique de conception du budget des collectivités locales qui ne prennent d’ailleurs pas en compte les préoccupations fondamentales des populations, et aller vers la mise en place des budgets participatifs, associer les populations dans tout le processus de leur élaboration, sinon ce sera les mêmes habitudes consistant à gonfler le cabinet du maire par exemple où l’on se plait à acheter des équipements onéreux et peu utiles au développement de la communauté qui peine à accéder aux soins de santé primaire, à l’éducation et aux multiples problèmes d’emploi des jeunes ».
Les membres de la section régionale de l’observatoire pour la bonne gouvernance inviteront les citoyens de la région orientale à plus de vigilance pour le respect des principes démocratiques et éviter ce que d’autres pays de la région ont connu, « la dévolution monarchique du pouvoir, le blanchissement des coups d’état ou encore la confiscation de la volonté populaire ». Dans le plan d’action 2010, toute une batterie d’activités sera concoctée et mise en œuvre pour qu’enfin la bonne gouvernance tant chantée sous tous les toits soit érigée en sacerdoce.
Sud Quotidien
Pour ce faire, M Diallo et les 15 membres du Comité directeur diront « créer des facteurs d’influence, forger des alliances avec des organisations de la société civile, les élus et les acteurs de la presse ». Des cadres de concertation sont mis en place pour échanger des questions stratégiques de développement et de promotion de la bonne gouvernance, soutien-t-on. S’agissant du contrôle citoyen devant être exercé dans les différents ordres de collectivités locales, Mr Diallo soulignera qu’il ne sera pas de tout repos tant que le citoyen ne dispose pas du maximum d’informations nécessaires. « Notre intime conviction est qu’il faut sortir du cadre classique de conception du budget des collectivités locales qui ne prennent d’ailleurs pas en compte les préoccupations fondamentales des populations, et aller vers la mise en place des budgets participatifs, associer les populations dans tout le processus de leur élaboration, sinon ce sera les mêmes habitudes consistant à gonfler le cabinet du maire par exemple où l’on se plait à acheter des équipements onéreux et peu utiles au développement de la communauté qui peine à accéder aux soins de santé primaire, à l’éducation et aux multiples problèmes d’emploi des jeunes ».
Les membres de la section régionale de l’observatoire pour la bonne gouvernance inviteront les citoyens de la région orientale à plus de vigilance pour le respect des principes démocratiques et éviter ce que d’autres pays de la région ont connu, « la dévolution monarchique du pouvoir, le blanchissement des coups d’état ou encore la confiscation de la volonté populaire ». Dans le plan d’action 2010, toute une batterie d’activités sera concoctée et mise en œuvre pour qu’enfin la bonne gouvernance tant chantée sous tous les toits soit érigée en sacerdoce.
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