Le Sénégal est sur le point de mettre sur pied un Observatoire des télécommunications et des Tic (Technologies de l’information et de la communication), selon le ministre Abdoul Aziz Sow. Déclaration faite hier à l’occasion du lancement du programme de recherche « Tic, croissance économique et pauvreté au Sénégal », déroulé par le Consortium pour la recherche économique et sociale (Cres).
En réalité, cet Observatoire des télécoms et des Tic permettra au Sénégal de disposer d’indicateurs pertinents et fiables pour mieux aider à mesurer l’impact des Tic sur le développement économique et social. L’importance donnée aux Tic, indique le ministre de l’Information, a eu pour résultat de porter la contribution de ce secteur à hauteur de 7% du Pib. De même, le sous-secteur des Télécommunications a généré à lui seul un chiffre d’affaires de 440 milliards de francs Cfa en 2006, soit une croissance de 22,5% par rapport à l’année d’avant. Ce qui en fait l’une des branches les plus dynamiques du secteur tertiaire au Sénégal.
A preuve, en matière d’investissements, le taux d’évolution constaté dans le secteur avoisine les 31%, du reste supérieur à l’accroissement moyen annuel du taux d’investissement global de l’économie nationale qui est de 24%.
En fait, estime le professeur Abdoulaye Diagne, le directeur du Consortium pour la recherche économique et sociale (Cres), cet atelier de lancement d’un tel programme novateur vise à mieux appréhender les relations entre la croissance, la pauvreté et les Tic.
Dans les 18 mois à venir, le Cres a l’ambition d’installer un laboratoire pour évaluer l’impact des Tic à l’échelle des Pme, des ménages et surtout du secteur informel. Le Cres, renchérit son directeur, a pour credo la promotion d’une recherche de qualité au service des sphères de décision.
Pour sa part, la directrice régionale du Centre de recherche pour le développement international (Crdi), Kathryn Touré a insisté sur la nécessité pour le Cres d’assurer une large diffusion auprès du grand public des résultats de la recherche.
Le Crdi est en tout cas convaincu que les Tic contribuent grandement à changer positivement le quotidien des populations défavorisées au vu des mutations profondes qu’elles engendrent.
Le Cres, faut-il le rappeler, est une institution de recherche fondée par un groupe d’enseignants et de chercheurs de l’Ucad évoluant dans des disciplines aussi diverses que l’Economie, le Droit, la Sociologie ou les Techniques quantitatives.
Outre le professeur Abdoulaye Diagne, on y retrouve d’éminents économistes comme les professeurs Gaye Daffé, Mamadou Dansokho ou Fatou Cissé Ndiaye. L’institution se positionne aujourd’hui comme le premier programme du genre en Afrique de l’Ouest.
Le Soleil
En réalité, cet Observatoire des télécoms et des Tic permettra au Sénégal de disposer d’indicateurs pertinents et fiables pour mieux aider à mesurer l’impact des Tic sur le développement économique et social. L’importance donnée aux Tic, indique le ministre de l’Information, a eu pour résultat de porter la contribution de ce secteur à hauteur de 7% du Pib. De même, le sous-secteur des Télécommunications a généré à lui seul un chiffre d’affaires de 440 milliards de francs Cfa en 2006, soit une croissance de 22,5% par rapport à l’année d’avant. Ce qui en fait l’une des branches les plus dynamiques du secteur tertiaire au Sénégal.
A preuve, en matière d’investissements, le taux d’évolution constaté dans le secteur avoisine les 31%, du reste supérieur à l’accroissement moyen annuel du taux d’investissement global de l’économie nationale qui est de 24%.
En fait, estime le professeur Abdoulaye Diagne, le directeur du Consortium pour la recherche économique et sociale (Cres), cet atelier de lancement d’un tel programme novateur vise à mieux appréhender les relations entre la croissance, la pauvreté et les Tic.
Dans les 18 mois à venir, le Cres a l’ambition d’installer un laboratoire pour évaluer l’impact des Tic à l’échelle des Pme, des ménages et surtout du secteur informel. Le Cres, renchérit son directeur, a pour credo la promotion d’une recherche de qualité au service des sphères de décision.
Pour sa part, la directrice régionale du Centre de recherche pour le développement international (Crdi), Kathryn Touré a insisté sur la nécessité pour le Cres d’assurer une large diffusion auprès du grand public des résultats de la recherche.
Le Crdi est en tout cas convaincu que les Tic contribuent grandement à changer positivement le quotidien des populations défavorisées au vu des mutations profondes qu’elles engendrent.
Le Cres, faut-il le rappeler, est une institution de recherche fondée par un groupe d’enseignants et de chercheurs de l’Ucad évoluant dans des disciplines aussi diverses que l’Economie, le Droit, la Sociologie ou les Techniques quantitatives.
Outre le professeur Abdoulaye Diagne, on y retrouve d’éminents économistes comme les professeurs Gaye Daffé, Mamadou Dansokho ou Fatou Cissé Ndiaye. L’institution se positionne aujourd’hui comme le premier programme du genre en Afrique de l’Ouest.
Le Soleil