Taïnabé (Mbacké), 8 oct (APS) – Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement Oumar Guèye a inauguré, lundi à Taïnabé (centre), un forage doté d’un château d’eau de 200 mètres cubes assurant la consommation d’eau potable de 30 villages, a constaté l’APS.
La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence de Huang Mingyuan, conseiller économique et commercial à l’ambassade de Chine au Sénégal.
La Chine a financé la construction du forage dont le coût, ajouté à celui du forage de Gandigal situé dans la région de Thiès (ouest), est de 465 millions de francs CFA, indiquent l’ambassade de Chine et le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Taïnabé, un village situé à une quinzaine de kilomètres de la ville de Mbacké, est peuplé d’éleveurs. Son forage est doté d’un réseau d’adduction d’eau comprenant 30 bornes fontaines et un abreuvoir. Il est peuplé d'environ neuf mille habitants.
Le forage de Taïnabé et celui de Gandigal ont été construits par les entreprises chinoises China Geo-Engineering Corporation (CGC) et Henan Chine.
''L’économie chinoise se situe aujourd’hui à la deuxième place mondiale. Ce changement est inséparablement lié au soutien et à l’assistance de nombreux pays, dont le Sénégal'', a dit M. Mingyuan, lors de l’inauguration du forage.
Il a réaffirmé ''la volonté de [son] pays de soutenir le développement socio-économique du Sénégal et de promouvoir davantage les relations d’amitié et de coopération sino-sénégalaises, pour les porter à de nouveaux paliers''.
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Oumar Guèye, a salué ''le soutien efficace et hautement apprécié que la République populaire de Chine apporte au Sénégal dans le cadre de l’amélioration des conditions d’approvisionnement en eau potable des populations rurales''.
''Nous invitons la partie chinoise à nous accompagner dans le sous-secteur de l’hydraulique rurale, afin que partout au Sénégal l’accès universel à l’eau potable soit assuré'', a affirmé M. Guèye.
Des bénéficiaires du forage n’ont pas manqué de faire part de leur joie. ''Il nous arrivait de faire des kilomètres et des kilomètres pour aller chercher de l’eau. Nous rencontrions des difficultés pour en trouver, parce que les voies d’accès aux marigots étaient bloquées'', a expliqué Habib Kâ, un habitant de Taïnabé.
Aïssatou Sow, âgée de 20 ans, se souvient du calvaire qu'était la recherche de l'eau dans son village. ''Nous passions nos journées autour des puits. Avec ce forage, nous avons de l’eau sur place et nous pouvons consacrer notre temps à d’autres activités'', s’est-elle réjouie.
ID/ESF