Tambacounda, 21 fév (APS) - L’ONG GESTU a organisé lundi à Tambacounda, un atelier de deux jours visant à expliquer aux tradipraticiens la Charte médecine traditionnelle et VIH-Sida, a constaté un correspondant de l’APS.
"La Charte médecine traditionnelle et VIH-Sida est un instrument d’orientation pour le centre de dépistage volontaire", a indiqué le chargé de programme de l’Unité régionale d’appui du comité régional de lutte contre le Sida, Sara Aw.
"Elle permettra aux populations de mieux comprendre les stratégies de prévention et du dépistage et l’appui que la médecine traditionnelle peut apporter à la médecine moderne dans cette lutte", a-t-il dit en marge de cet atelier ouvert au CDEPS de Tambacounda.
Cette session de formation sera l’occasion pour les praticiens de la médecine traditionnelle, de discuter pendant deux jours, des méthodes possibles de transmission du VIH/Sida et de renforcer leurs connaissances sur cette pandémie.
Il s’agira également de discuter du comportement à adopter par le tradipraticien, qui doit être une "personne de confiance qui peut garder le secret de ses clients". Ce dernier, aux termes de la Charte, doit également se garder de tromper, d’abuser ses clients, en ce qui concerne son savoir et ses connaissances mystiques. D’autres thèmes sont aussi au menu de cette rencontre.
M. Aw a relevé que "cette nouvelle démarche de lutte vient renforcer et booster la réponse nationale et sous-régionale au VIH en Afrique de l’Ouest".
Si les acteurs de la médecine traditionnelles sont sensibilisés et orientés, "ils auront compris le rôle qu’ils doivent jouer dans le cadre de la réponse au niveau de la région afin qu’ils soient plus opérationnels", a estimé M. Aw.
"Certains traditipraticiens disent qu’ils peuvent traiter le Sida, alors qu’il faut d’abord que quelqu’un fasse le dépistage pour connaitre son statut", a-t-il dit, non sans souligner que "les tradipraticiens ne peuvent pas traiter le Sida".
De ce fait, a-t-il, relevé, cet atelier vient à son heure afin de les sensibiliser pour qu’ils acceptent d’orienter certains cas vers des centres de référence.
L’ONG GESTU impliquée dans la lutte contre le VIH/Sida au Sénégal depuis 1996 a conduit plusieurs processus de renforcement de capacités des tradipraticiens du Sénégal, a-t-il noté.
Cette action leur a permis de mieux s’impliquer dans la lutte contre le VIH/Sida et d’articuler leurs interventions aux protocoles nationaux de prévention et de prise en charge de cette pandémie, a informé le chargé de programme.
Il a souligné que quelque 700 tradipraticiens passé des tests de dépistage volontaire anonyme en 2007 et ont aussi sensibilisé et référé leurs clients vers les structures sanitaires pour qu’ils fassent leur test du VIH/Sida.
"La Charte a pour objectif d’orienter les actions nocives de certains tradipraticiens, afin de promouvoir le dépistage volontaire", a pour sa part indiqué Amadou Tidiane Ndiaye, représentant le coordonnateur national de l’ONG GESTU.
Il est question, selon lui, de promouvoir une "prise en charge globale du VIH/Sida (médicale, psychologique et nutritionnelle), (de) renforcer les liens entre la médecine moderne et la médecine traditionnelle".
"Les tradipraticiens doivent accepter et faire accepter aux autres que seul le dépistage volontaire peut nous éclairer si une personne est séropositive ou non", a souligné Dame Fall, président régional des traditipraticiens de Tambacounda.
BC/ADI/BK
"La Charte médecine traditionnelle et VIH-Sida est un instrument d’orientation pour le centre de dépistage volontaire", a indiqué le chargé de programme de l’Unité régionale d’appui du comité régional de lutte contre le Sida, Sara Aw.
"Elle permettra aux populations de mieux comprendre les stratégies de prévention et du dépistage et l’appui que la médecine traditionnelle peut apporter à la médecine moderne dans cette lutte", a-t-il dit en marge de cet atelier ouvert au CDEPS de Tambacounda.
Cette session de formation sera l’occasion pour les praticiens de la médecine traditionnelle, de discuter pendant deux jours, des méthodes possibles de transmission du VIH/Sida et de renforcer leurs connaissances sur cette pandémie.
Il s’agira également de discuter du comportement à adopter par le tradipraticien, qui doit être une "personne de confiance qui peut garder le secret de ses clients". Ce dernier, aux termes de la Charte, doit également se garder de tromper, d’abuser ses clients, en ce qui concerne son savoir et ses connaissances mystiques. D’autres thèmes sont aussi au menu de cette rencontre.
M. Aw a relevé que "cette nouvelle démarche de lutte vient renforcer et booster la réponse nationale et sous-régionale au VIH en Afrique de l’Ouest".
Si les acteurs de la médecine traditionnelles sont sensibilisés et orientés, "ils auront compris le rôle qu’ils doivent jouer dans le cadre de la réponse au niveau de la région afin qu’ils soient plus opérationnels", a estimé M. Aw.
"Certains traditipraticiens disent qu’ils peuvent traiter le Sida, alors qu’il faut d’abord que quelqu’un fasse le dépistage pour connaitre son statut", a-t-il dit, non sans souligner que "les tradipraticiens ne peuvent pas traiter le Sida".
De ce fait, a-t-il, relevé, cet atelier vient à son heure afin de les sensibiliser pour qu’ils acceptent d’orienter certains cas vers des centres de référence.
L’ONG GESTU impliquée dans la lutte contre le VIH/Sida au Sénégal depuis 1996 a conduit plusieurs processus de renforcement de capacités des tradipraticiens du Sénégal, a-t-il noté.
Cette action leur a permis de mieux s’impliquer dans la lutte contre le VIH/Sida et d’articuler leurs interventions aux protocoles nationaux de prévention et de prise en charge de cette pandémie, a informé le chargé de programme.
Il a souligné que quelque 700 tradipraticiens passé des tests de dépistage volontaire anonyme en 2007 et ont aussi sensibilisé et référé leurs clients vers les structures sanitaires pour qu’ils fassent leur test du VIH/Sida.
"La Charte a pour objectif d’orienter les actions nocives de certains tradipraticiens, afin de promouvoir le dépistage volontaire", a pour sa part indiqué Amadou Tidiane Ndiaye, représentant le coordonnateur national de l’ONG GESTU.
Il est question, selon lui, de promouvoir une "prise en charge globale du VIH/Sida (médicale, psychologique et nutritionnelle), (de) renforcer les liens entre la médecine moderne et la médecine traditionnelle".
"Les tradipraticiens doivent accepter et faire accepter aux autres que seul le dépistage volontaire peut nous éclairer si une personne est séropositive ou non", a souligné Dame Fall, président régional des traditipraticiens de Tambacounda.
BC/ADI/BK