Tambacounda, Les acquis du programme Wula Nafaa passés en revue

(APS)- Un atelier d’évaluation de deux jours initié par le programme agriculture gestion des ressources naturelles Wula Nafaa, a pris fin jeudi à Tambacounda.



Cette rencontre, organisée en partenariat avec l’inspection régionale des eaux et forets, a regroupé les présidents de conseil rural, les comités de gestion des forets, les groupements de producteurs et les services des eaux et forets de Tambacounda et Kolda. Elle a permis de ‘’passer en revue les problèmes liés à l’exploitation, aux quotas, à la protection des ressources et potentiels à gérer’’, a souligné Saloum Cissokho, assistant au facilitateur de Wula Nafaa.

M. Cissokho a mis l’accent sur l’amélioration des outils de gestion pour les forêts de Koulor, Saré Bidjié, Missirah dans les départements de Tambacounda et Bakel. La mise en œuvre du plan d’aménagement de leur forêts communautaires respectives a permis aux populations riveraines de la forêt d’être structurées en comités de gestion à la suite d’un exercice d’une demi année.

Celle-ci a permis d’évaluer les systèmes de gestion, les redevances, l’organisation de la campagne et les relations entre les différents acteurs.

M. Cissokho a rappelé que ‘’depuis 2003, le projet intervient dans les communautés rurales de Missirah et Koulor pour l’aménagement des forêts communautaires. Ce qui a permis d’organiser et de renforcer les capacités des populations’’.

Le colonel Cheikh Tidiane Touré, responsable du volet droits et responsabilités du programme Wula Nafaa, a indiqué que ‘’la phase I du projet a expiré et une extension de cinq mois va permettre une nouvelle soumission pour entamer la deuxième phase qui va s’étendre aux régions de Fatick et Kaolack’’.

Le président de la communauté rurale de Koulor Ndiouga Diop s’est félicité des résultats obtenus dans le cadre de ‘’ce programme qui a réellement permis aux populations d’exploiter rationnellement leur forêt’’.

‘’Cette implication, dans le cadre de son aménagement, permet de structurer la foret et de la gérer par des comités de gestion organisés autour des villages, blocs et forts communautaires. Cette gestion est orientée dans la lutte contre les feux de brousse, et le reboisement’’, a dit M. Diop.

Sud Quotidien

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