Depuis 2016, la Banque africaine de développement a soutenu, à hauteur d’1,7 million de dollars américains, le Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP) du Togo, qui a permis de créer 35 000 emplois dans des PME opérant dans l’agriculture.
Lorsqu’en 2011, Agrokom et Jonction de croissance agricole du Togo (JCAT) démarrent leurs activités à Lomé, capitale du Togo, elles ne comptent chacune qu’une dizaine d’employés, dont très peu de jeunes. Agrokom transforme des graines oléagineuses (soja et noix de palme) et produit du tourteau pour le bétail et de l’huile de consommation. JCAT produit et commercialise du soja biologique.
En 2016, la capacité de production annuelle d’Agrokom n’était encore que de 180 tonnes de soja et celle JCAT de 1 000 tonnes. Pas assez pour satisfaire la demande croissante du marché. Les deux entreprises reçoivent alors le soutien du PAEIJ-SP, doté d’une enveloppe de 3,4 millions de dollars américains, la moitié provenant de la Banque africaine de développement et les 50 % restants d’institutions de microfinance du Togo.
« L’idée du projet était d’identifier d’abord des petites et moyennes entreprises agro-industrielles ou des filières qui ont un fort potentiel de croissance confirmé par un marché porteur, explique Amouzouvi Kokou, responsable du projet pour la Banque. Ensuite appuyer la stratégie de croissance de ces PME – en renforçant leurs capacités et en les finançant – et développer des chaînes de valeur autour de ces PME, créant ainsi des opportunités d’emplois pour les jeunes et les femmes ».
Objectifs atteints
Deux ans plus tard, le succès est au rendez-vous. Agrokom transforme jusqu’à 6 000 tonnes de soja par an, générant 3 242 emplois directs et 8 505 emplois temporaires sur sa chaîne de valeur (approvisionnement, transformation et distribution). Pour sa part, JCAT exporte 10 920 tonnes de soja biologique vers les États-Unis, l’Allemagne ou encore la Chine, avec à la clé, 3 203 emplois directs et 6 931 temporaires.
Grâce à la culture du soja, de nombreux emplois ont été créés pour les jeunes au Togo
Grâce au soutien de la Banque africaine de développement, le PAEIJ-SP a créé 35 000 emplois au total (14 290 directs et 20 940 temporaires), bien plus que les 20 000 escomptés, au profit notamment des jeunes Togolais. « Avec l’arrivée du projet, beaucoup de choses ont changé dans mon quotidien, car de l’agriculture vivrière, je suis passé à la vente », explique Michel Komi Koutchena, primo-entrepreneur dans la filière maïs. « Parti de trois hectares, je dispose désormais de onze hectares pour la culture du maïs. Ma production a quasiment quadruplé. La vente me permet de subvenir aux besoins de ma famille et d’employer 63 personnes », précise-t-il, avant de se réjouir de « voir les jeunes de son village ne plus se rendre en ville ou dans d’autres pays pour chercher le bonheur ».
Wadja N’Yemba, présidente du groupement Nipa (nord du Togo), ne dit pas le contraire : « par le passé, chacune de nous produisait son soja individuellement. Puis, nous avons été informées du lancement d’un projet qui allait nous soutenir. Nous avons obtenu des prêts pour développer nos champs de soja, nous associer et générer plus de revenus ».
https://www.afdb.org/fr/news-and-events/togo-african-development-bank-helps-to-create-35-000-jobs-in-agricultural-smes-19220/
Lorsqu’en 2011, Agrokom et Jonction de croissance agricole du Togo (JCAT) démarrent leurs activités à Lomé, capitale du Togo, elles ne comptent chacune qu’une dizaine d’employés, dont très peu de jeunes. Agrokom transforme des graines oléagineuses (soja et noix de palme) et produit du tourteau pour le bétail et de l’huile de consommation. JCAT produit et commercialise du soja biologique.
En 2016, la capacité de production annuelle d’Agrokom n’était encore que de 180 tonnes de soja et celle JCAT de 1 000 tonnes. Pas assez pour satisfaire la demande croissante du marché. Les deux entreprises reçoivent alors le soutien du PAEIJ-SP, doté d’une enveloppe de 3,4 millions de dollars américains, la moitié provenant de la Banque africaine de développement et les 50 % restants d’institutions de microfinance du Togo.
« L’idée du projet était d’identifier d’abord des petites et moyennes entreprises agro-industrielles ou des filières qui ont un fort potentiel de croissance confirmé par un marché porteur, explique Amouzouvi Kokou, responsable du projet pour la Banque. Ensuite appuyer la stratégie de croissance de ces PME – en renforçant leurs capacités et en les finançant – et développer des chaînes de valeur autour de ces PME, créant ainsi des opportunités d’emplois pour les jeunes et les femmes ».
Objectifs atteints
Deux ans plus tard, le succès est au rendez-vous. Agrokom transforme jusqu’à 6 000 tonnes de soja par an, générant 3 242 emplois directs et 8 505 emplois temporaires sur sa chaîne de valeur (approvisionnement, transformation et distribution). Pour sa part, JCAT exporte 10 920 tonnes de soja biologique vers les États-Unis, l’Allemagne ou encore la Chine, avec à la clé, 3 203 emplois directs et 6 931 temporaires.
Grâce à la culture du soja, de nombreux emplois ont été créés pour les jeunes au Togo
Grâce au soutien de la Banque africaine de développement, le PAEIJ-SP a créé 35 000 emplois au total (14 290 directs et 20 940 temporaires), bien plus que les 20 000 escomptés, au profit notamment des jeunes Togolais. « Avec l’arrivée du projet, beaucoup de choses ont changé dans mon quotidien, car de l’agriculture vivrière, je suis passé à la vente », explique Michel Komi Koutchena, primo-entrepreneur dans la filière maïs. « Parti de trois hectares, je dispose désormais de onze hectares pour la culture du maïs. Ma production a quasiment quadruplé. La vente me permet de subvenir aux besoins de ma famille et d’employer 63 personnes », précise-t-il, avant de se réjouir de « voir les jeunes de son village ne plus se rendre en ville ou dans d’autres pays pour chercher le bonheur ».
Wadja N’Yemba, présidente du groupement Nipa (nord du Togo), ne dit pas le contraire : « par le passé, chacune de nous produisait son soja individuellement. Puis, nous avons été informées du lancement d’un projet qui allait nous soutenir. Nous avons obtenu des prêts pour développer nos champs de soja, nous associer et générer plus de revenus ».
https://www.afdb.org/fr/news-and-events/togo-african-development-bank-helps-to-create-35-000-jobs-in-agricultural-smes-19220/